Film d’animation constituant un excellent vecteur et support pédagogique pour la transmission du Devoir de Mémoire sur une période parmi les plus sombres de l’Humanité. . Film d’animation, dans le total esprit de la bande dessinée dont elle est (librement) adaptée avec les voix d’acteurs de renom. On entend bien la justesse de leur interprétation. Voilà un superbe film d'animation, très pudique et surtout bien fait avec de bons doublages , une belle réussite malgré des moments tristes et une belle réflexion pour ne pas oublier . Respectant une ligne directrice et un visuel qui va bien avec la mise en scène générale. On regretterait que cette production ne dure pas un peu plus longtemps. C’est aussi une réussite graphique (avec des décors très réalistes des années 1960’ à Liège), pédagogique (explication de l’holocauste avec les mots justes) et historique. important à voir st a monter à ses enfants obligatoirement .
Un joli film d'animation qui évoque la déportation avec délicatesse. L'image est très simple mais efficace. Le trait est assez joli et sert plutôt bien l'histoire, très émouvante.
C'est un film qui retrace avec humour et gravité une des périodes les plus judéophobes de l'Histoire. Un film éducatif, instructif et très agréable. Un film très émouvant. Préparez les mouchoirs !
Ce film surprenant par le fond s'avère très classique dans la forme. Une esthétique sobre et claire pour un sujet complexe et sombre. Trop sans doute: comment traité de la mémoire de l'holocauste en animation pour enfant? La résultat s'adresse aux plus grands tant le sujet est dense. Une deuxième partie bien trop sombre.
C’est l’adaptation de la bande dessinée autobiographique « Deuxième génération : ce que je n’ai pas dit à mon père » (2012), réalisée à 58 ans par Michel KICHKA. Un très beau film sur un sujet difficile mais qui reste sur le fil du rasoir, sans tomber dans le pathos [émouvante démonstration que le tatouage des déportés (n° 177789 pour Henri Kichka) n’est pas un numéro de téléphone] : il montre le point de vue des enfants de déportés et qui ont souffert du silence de leurs parents (surtout les 2 frères Michel et Charly). Leur vie quotidienne n’est pas oubliée : poursuite par d’autres enfants dans les rues, années de pensionnat avec des cours de religions (« Dieu est-il Juif : oui et non »), concert des Beatles à Londres, amours d’adolescents et d’adultes. C’est aussi une réussite graphique (avec des décors très réalistes des années 1960’ à Liège), pédagogique (explication de l’holocauste avec les mots justes) et historique [évocation du procès d’Adolf Eichmann, responsable nazi de la solution finale, qui avait échappé au procès de Nuremberg (1945-1946) et qui, arrêté en Argentine par le Mossad, est condamné à la pendaison en 1962, création des kibboutz en Israël, villages collectifs et démocratiques à vocation agricole). Le côté autobiographique (Michel Kichka a 12 ans au début du film et son père Henri a été déporté à Auschwitz en Pologne) donne encore plus de poids à l’œuvre. Son père, décédé à 94 ans en 2020, a publié ses mémoires (« Une adolescence perdue dans la nuit des camps ») en 2005 (il avait 19 ans à la sortie du camp de Buchenwald). Michel a le sentiment que son père a délaissé ses enfants au profit de sa mission de témoin des camps de la mort nazis (interviews à la télévision, déplacements à Auschwitz et en Israël à l’occasion du 25e anniversaire de la libération des camps). C’est aussi un thème qui tient à cœur la réalisatrice, fille d’émigrés juifs biélorusses et qui avait déjà abordé le sujet à travers 2 films, « Milena » (1991) et « Survivre avec les loups » (2007).
Décidemment, le cinéma d'animation européen nous propose de très bons films d'animation. Après "ma famille afghane, "Flee", sans oublier les films "Josep" et "la traversée" de l'année dernière, les productions s'adressant à un public d'adulte et traitant de sujets délicats voir tabous sont sur nos écrans : Exil, homosexualité, shoah.... Deux points communs à ces films : traiter de ces sujets avec l'animation et réussir à donner une intensité au propos exposés que je pense des films avec acteurs n'auraient réussi à faire. "Les secrets de mon père" n'échappent pas à ce constat. Avec délicatesse et en partant de l'insouciance de deux jeunes frères qui veulent comprendre et mieux connaître leur père, la réalisatrice, Véra Belmont réussie à nous toucher sur ce sujet si difficile à appréhender que celui de la schoah. C'est aussi une description d'une famille qui doit vivre avec des "non-dit" que des enfants cherchent à percer. Cette réalisation d'un graphisme classique me touche, et les voix des acteurs Bernier et Gamblin apportent un plus contribuant à la réussite de ce film.
Voilà un superbe film d'animation, très pudique et surtout bien fait avec de bons doublages , une belle réussite malgré des moments tristes et une belle réflexion pour ne pas oublier
Le début du film est très sympa, la vie de deux gamins bruxellois dans les années 60, et leurs interrogations face à ce que semble leur cacher leur père…
Ça traîne ensuite en longueur et, quand Michel devient adulte, le format du dessin animé ne colle plus l'histoire, au point que certaines scènes [notamment l'arrivée au kibboutz] paraissent mal jouées.
Le sujet du film reste important et louable : cultiver le souvenir de la Shoah et honorer la mémoire du père de l'un des auteurs.
On peut s'étonner cependant qu'aucune allusion ne soit faite, au cours de l'épisode kibboutzien, aux palestiniens que les militants juifs chassaient de leurs terres.
Il est vrai que, à l'époque, ceci apparaissait comme un problème très secondaire, mais, aujourd'hui, un film aussi ''bien-pensant'', ne devrait pas, pour honorer les victimes de la Shoah, taire totalement les injustices faites en leur nom…
Un très joli film animé où Michel et Charly s’intéressent au secret de leur père qui ne leur raconte pas son passé à Auschwitz. Une histoire bouleversante et poignante.
Film d’animation constituant un excellent vecteur et support pédagogique pour la transmission du Devoir de Mémoire sur une période parmi les plus sombres de l’Humanité. Les souvenirs d’un enfant sur sa relation avec son père qui bien qu’investit dans la transmission de ce devoir de mémoire n’en parlait pas, ne voulait pas en parler dans son propre foyer. Une volonté de préservation certes mais créant un vide dans cette fratrie de deux garçons (surtout) et d’une fille qui perçoivent peu à peu des signaux, s’interrogent et sont mal à l’aise dans leur quête d’Histoire. Film d’animation, dans le total esprit de la bande dessinée dont elle est (librement) adaptée avec les voix d’acteurs de renom. On entend bien la justesse de leur interprétation.
Pour moi c'est un sans faute : Les dessins ainsi que l'animation sont très bonnes, l'écriture est soignée, l'histoire touchante et véhicule énormément d'émotions.