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Buzz063
74 abonnés
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5,0
Publiée le 6 janvier 2011
Un grand classique du film de gangster réalisé de façon efficace et inspirée par Howard Hawks et qui introduit un schéma narratif devenu incontournable, à savoir l'ascension puis la chute du gangster. Comme l'indique le carton en introduction, le personnage de Tony Camonte n'est pas présenté comme un héros mais Hawks évite le manichéisme et le message sentincieux en ne l'enfonçant pas non plus. Le cinéaste se contente de dépeindre les actes crapuleux de son personnage et, si il introduit quelques passages de comédie, ce n'est pas par facilité mais dans le but de renforcer encore l'impact de son final. De manière générale, Hawks décrit des criminels peu instruits, violents et lâches. Si Scarface est longtemps différencié des autres par son sens de la répartie et le charisme de Paul Muni dans le rôle, il se révèle en fin de compte aussi minable que les autres, tyrannique avec sa soeur dont il provoque la mort et pour qui il a des sentiments clairement incestueux, détruisant tous ceux qui forment son entourage et terrifié par sa fin prochaine. Et comme l'avait prédit le policier au début du film, il fait comme tous les autres et gémit lorsque l'on vient pour l'arrêter.
Premier du nom, Howard Hawks signe avec ce film des années 1930 une réussite qui a marqué l'histoire du cinéma. On retrouve tous ce qui fera la réussite des films de gangsters et de mafia : de la lutte pour le pouvoir jusqu'au fusillade à travers la ville. Avec des acteurs marquants, une photographie qui donne au film une réelle identité, il ne manque à la réalisation de Howard Hawks, que la durée pour en faire un chef d'oeuvre. En effet, trop court, Scarface semble balayer l'ascension de … au mieux de s'y attarder. La comparaison avec le film de De Palma, étant direct, on notera que le réalisateur américain n'a pas fait la même erreur en donnant à Tony Montana plus d'envergure. Bien que très bon, il manque quelque chose au film de Howard Hawks. Des détails qui font qu'un film est un chef d'oeuvre et pas seulement un film excellent.
Sortis en 1932, l’œuvre d’Howard Hawks à su résister aux assauts du temps. Inspiré de l’histoire d’Al Capone au temps de la prohibition, l’histoire relate l’ascension puis la chute d’un truand d’origine Italienne, Tony Camonte. Qui trouve en Paul Muni un interprète convaincant. La réalisation caractéristique de son époque se révèle d’une effroyable efficacité qui n’a rien à envier aux productions moderne. Au contraire elle nous gratifie de plusieurs scènes magistrales. On citera la scène d’ouverture ou encore celle du massacre de la saint valentin, ou Hawks excelle dans la maitrise des ombres et éclairages. Condensant un nombre conséquents de scènes d’action, « Scarface » trouve constamment son rythme variant fusillades et scènes bavardes. L’effet est saisissant, Hawks gardant constamment l’attention de son spectateur. Presque soixante dix ans après, très peu de reproches sont à faire. Hormis et ce n’est pas négligeable, la discrétion de l’ampleur de l’ascension et de la chute de Tony Camonte. Alors que l’histoire s’inspire d’une figure légendaire du banditisme, « Scarface » néglige la dimension quasi mythologique de son personnage. Il est vrai qu’en 1h36 difficile de développer une véritable fresque. D’autant que des procédés (astucieux) visent à réduire la durée de la narration , tel le défilement d’une page de calendrier sous le bruit d’arme à feu pour symboliser les faits d’armes des truands. C’est ce manque d’ampleur qui empêche le film d’Hawks de rivaliser avec des œuvres comme « Les Affranchis » de Scorsese retranscrivant de façon plus convaincante l’aspect fresque. Enfin, cette cicatrice n’empêche pas de profiter pleinement du vrais visage de Scarface, celui d’un bon film.
Archétype du film de gangster, scarface d'howard d'hawks est un de ces chefs d'œuvre, malgré sa puissance narrative, ses acteurs et sa réalisation, a mal vieilli a cause du passage du muet au parlant (les acteurs ont encore les gestes du film muet) et de l'évolution de l'action .
"The world is yours" ... 1932, Howard Hawks réalise Scarface! film anti-crimes organisés comme sujet et une critique de la société, avec une violence inédit pour l'époque. Malgré un scenario plus que banal maintenant ( ascension et chute ) on ne s'ennuie pas grâce à des scènes de meurtres incroyablement bien pensés avec des jolis effets d'ombres, le personnage principal bien écrit et bien interpréter ( par Paul Muni ) est un grand atout. Un des meilleurs films de gangsters!
Un mythe moderne vu par le génial Howard Hawks et produit par le fantasque Howard Hugues cela donne un chef d’œuvre d’une grande force. Un scénario novateur pour l’époque au service de la dénonciation du grand banditisme. Paul Muni est parfait en mec totalement sur de lui et qui ne veut être soumis à personne. Ce film qui eu à affronter de nombreuses obstacles pour éviter la censure n’est finalement pas la version voulut pas hawks. Mais quoi qu’il en soit c’est une œuvre forte, réaliste et source d’inspiration pour les nombreux films de gangsters qui ont suivis…
Premier Scarface du nom est pas des moindres ! Peut-être moins dynamique que la version de De Palma, ce film de gangsters signé Howard Hawks n'en reste pas moins une référence dans le genre. A voir si ce n'est déjà fait.
Tout simplement un chef-d'œuvre. Sans doute un des dix meilleurs scénarios jamais écrits pour le cinéma américain. Inspirée de l'histoire de Capone, Scarface demeure un modèle du genre en matière de film de gangster. Sans lui, pas de "Parrain", ou de "Il était une fois en Amérique", ou du récent "Public Ennemy". On est ici à des années lumière de son pâle remake réalisé par Brian de Palma. Intense, dense, souvent exceptionnel, le Scarface de Hawks donne la leçon aux thrillers d'aujourd'hui, conjuguant avec une dextérité affolante tueries, massacres, amour, amitié, loyauté, drame grec. Scarface ou une tragédie moderne où la médiocrité de l'homme, sa vanité et son amour du pouvoir prend toute sa dimension. Un chef-d'œuvre du 7e art.
Un bon film de gangster, efficace et bien réalisé.Les acteurs jouent plutôt bien et Paul Muni est convaincant, tout comme les scènes d'actions, excellentes pour l'époque.Moins marquant que le remake de De Palma, Scarface de Howard Hawks fut quand même un film précurseur, pas un indispensable, juste un film à voir ne serait-ce que pour la culture.
Même si le remake avec Al Pacino est excellent, il est bon de préciser qu'à ma grande surprise l'original de Hawks est 10 fois mieux, Paul Muni est né pour ce rôle : Tony Camonte plus qu'Al Pacino ne l'était pour interpréter Tony Montana. Le scénario est le même que le remake mais se situe dans les terribles années 30 où le gangstérisme était partout, les péripéthies et l'action avancent et captent entièrement notre attention, on est fasciné par la mise en scène d'Howard Hawks qui privilégie l'obscurité de la nuit et des ruelles à la lumière du jour, Scarface est un des film noir les plus sombres et violents de l'époque. Une véritable réussite qui surpasse de loin son remake et qui résiste merveilleusement au temps qui passe.
Tony Montana!rien que le nom,je reviens des années en arrière....quel film!!!un chef-d'oeuvre marqué à jamais dans ma mémoire..un film ultra violent,bien sur,mais ce film montre que ce n'est pas d'être en haut,le plus dur,mais c'est d'y rester!...
Très bonne mise en scène, avec des plans superbes en noir et blanc, Paul Muni est assez charismatique, suscitant fascination et répulsion à la fois. Bien que le film soit charcuté par la censure (code Hayes énervant), Hawks s'arrange avec des symboles et en suggérant les scènes ce qui donne beaucoup de charme à l'oeuvre qui n'a pas trop vieillie finalement. Un des meilleurs films de gangsters, néanmoins la relecture de De Palma est plus impressionante.