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    Scarface
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    140 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Un classique du cinéma, sentant le roman noir et l'intrigue mafieuse, dans son format noir et blanc de toute beauté (les ombres ont été travaillées pour un esthétisme réussi) et avec une interprétation digne des planches de théâtre. Cependant, le film m'a paru (subjectivement) long et plat à certains moments, notamment au début où, entre dix dialogues pour savoir toujours qui a doublé qui, on se prend à rêver des mitraillettes et des poursuites en voitures qui n'arriveront qu'à la fin. La fin d'ailleurs possédait deux versions, et heureusement la plus dynamique a été conservée : autrement, on voyait notre cher gangster se faire traîner au tribunal et être pendu, mais dans une fin des plus longuette et molle. On ne regrette pas la fin à laquelle on assiste ! On se prend à essayer de deviner qui se fera pincer par la police, qui voudra descendre qui, et les relations tendues qui se renversent en une seconde sont alors de vrais atouts du suspens jusqu'à la dernière seconde. Le tintamarre des mitraillettes est soutenu à la fin, on en a pour notre attente ! Seulement dommage que le film se disperse un peu en longueurs ponctuelles, car si l'on n'est pas un aficionado du genre, on risque de décrocher quelques fois. Autrement, un très bon polar noir qui a instauré le genre du film du point de vue du mafieux, très en vogue depuis !
    peter W.
    peter W.

    43 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    La sortie du film coïncide avec la chute de Al Capone alors que le scénario s'inspire de manière à peine voilé au roi de la pègre en le ridiculisant quelque peu et qu'il met en cause directement les autorités pour leurs manques de résultats. Opportunisme ou film engagé rattrapé par l'histoire en tout cas il n'a pas grand chose à envier aux films modernes. Un film si marquant que les truands de l'époque se sont inspirés des tenus portées dans le film.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Réalisé avec très peu de moyens mais porté par une mise en scène mordante, Scarface rend caducs les avatars de films de gangsters actuels qui jouent du surmontage et peinent à masquer l’inconsistance de leur propos et de leurs images. Les scènes de pause dramatique (au théâtre par exemple) appellent la retour à la réalité de la guerre urbaine. Chaque plan est une étape, un mouvement vers la mort, un glissement perpétuel. La logique narrative n’empêche pas Hawks de gratifier son film de quelques moments particulièrement marquants et puissants
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un film de cet âge doit être traité et manipulé avec des gants blancs tout en soufflant délicatement sur les deux centimètres de poussière accumulée et partant, on ne devrait pas trop le comparer avec l'illustre remake de Brian De Palma plus de 50 ans plus tard !

    Et pourtant, on s'amuse à noter les points communs et les différences et on apprécie finalement ces deux interprétations du méchant gangster tourmenté, le vilain garçon mal élevé et brutal même si, cela va sans dire, l'original ne peut décemment lutter à armes égales avec l'un des chefs-d'oeuvres de De Palma.
    La mise en scène du vieux film et son abus de fondus au noir, ses collages et ses accélérés, son avertissement en préambule (mais que fait le gouvernement contre les gangs de la Prohibition, au secours !...) font sourire, de même que le sur-jeu général des acteurs et des actrices.

    Nonobstant ce cinéma d'une autre époque, laquelle ne cesse de nous interloquer avec ses chapeaux et ses tacots, Scarface 1932 propose sa quantité de mitraillades ainsi qu'une ambiance qui lui est propre, forcément surannée mais plutôt sympathique.

    Quelques soucis de cohérence se font jour, comme le comportement de la soeur de Tony (Camonte ici, pas Montana...) vers la fin, quand ce n'est pas l'absence inexpliquée du gangster pendant un mois (!) sans tambour ni trompette ou bien la présence dans l'équipe d'un demeuré qui ne sait pas répondre au téléphone (l'élément "comique" du film ?).

    Il reste néanmoins ce qui a justifié le remake des années 80, à savoir une figure contrastée du "milieu" et une histoire globalement assez solide. Notons que "The world is yours" est également un letimotiv intéressant repris quasiment tel quel dans le remake, preuve que ce Scarface (agrémenté d'un nouveau doublage français) avait quelques bonnes idées.
    Nicothrash
    Nicothrash

    370 abonnés 3 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    Avant, bien avant le cultissime "Scarface" version De Palma, il y avait la première adaptation datant de 1932 et l'oeuvre du grand Howard Hawks. Totalement méconnu à l'heure d'aujourd'hui, ce métrage surprenant est l'un des tout premier mettant en scène des gangsters et surtout est d'une violence et d'une brutalité plus que rares à cette époque. On se rend tout simplement compte après visionnage que l'on a affaire au maître-étalon du genre et l'on comprend mieux d'où sont sortis les "Parrain", "Incorruptibles" et consort. Pour ne rien gâter, le réalisateur nous offre en outre une image d'une incroyable limpidité, l'ensemble est vraiment beau et il pu s'appuyer sur son acteur vedette, Paul Muni, pour une prestation surprenante et particulièrement classe. Si pour ma part, aujourd'hui, j'estime qu'il souffre de la comparaison d'avec son remake, il n'en reste pas moins un film provocateur et très réussi sur tous les plans, on regrettera quelques scènes inutiles, un rythme quelque peu haché et un final décevant et loin d'être épique à contrario de la fin tragique d'Al Pacino. Un grand film à découvrir.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2016
    Tony Camonte, version italienne de Montana, très inspiré d’Al Capone (surnommé Scarface), est une petite frappe en pleine ascension, qui finira au sommet de l’échelle sociale du grand banditisme de Chicago dans les années 20, grâce à une ambition, une audace, une force de caractère et une violence inouïes qui n’épargneront ni la concurrence, ni la police, ni même la fidélité de ses amis ou de sa famille, mais qui l’achèveront pourtant.
    On retrouve parfaitement le scenario de la suppléance progressive des différents caïds, de l’étalement de son territoire et de son pouvoir, de l’obsession de la maitresse blonde de son ancien boss, avec en plus la présence perverse d’une sœur, déterminante dans sa chute, qui diffère carrément ici, même après censure, de la version mondialement connue.
    Premier film de ce nom, de 1932, ayant inspiré l’excellente version culte de Brian de Palma en 1983. Il fut si choquant pour l’époque par sa violence, son inceste, son immoralité et sa prétendue apologie du gangstérisme, que l’Etat, niant ses fautes dans la ruine américaine d’après 1929, l’interdit durant des années et le musela jusqu’en 1980.
    Dénonciation d’une époque de laxisme gouvernemental et de contrebande d’alcool induit par la maladresse puritaine du pouvoir, qui autorisa les ascensions criminelles les plus spectaculaires. Tous les événements sont inspirés de faits réels, même si l’ensemble n’est qu’une fiction. C’est aussi l’époque où l’avènement de la mitraillette change le ton des violences, des guerres des gangs et des comportements policiers et populaires, et aussi des premiers tournages de cascades et poursuites en voitures, enfin en tacots…
    Malgré le style vieux-genre du jeu, Paul Muni et sa tête de malade fait encore son effet, et on aura le plaisir de reconnaitre dans des rôles secondaires Boris Carloff, fréquent monstre de Frankenstein, et d’Osgood Perkins, le père d’Anthony.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2016
    Chef-d'œuvre du film de gangster, le Scarface de Howard Hawks – Brian De Palma en fit un célèbre remake avec Al Pacino dans le rôle-titre, moins centré sur les relations familiales troubles entretenues par le personnage principal que dans cette version de 1932 – est un délice absolu de vice et de violence. La mise en scène est magnifique d'intelligence, le film est souvent drôle, et l'acteur Paul Muni est simplement éblouissant de par sa folie totale. Absolument superbe.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2016
    De Hawks, je n'avais vu que "The Big Sleep" un, incroyable, film noir, doté d'une mise en scène magnifique. Et Scarface semblait tout aussi intéressant, bien que la version de DePalma m'avait globalement laissé de marbre malgré ses qualités évidentes. Une fois le métrage terminé, il est indéniable que l'oeuvre créatrice est au dessus de la copie, et il semble impossible d'analyser l'un sans parler de l'autre.

    Bien que la mise en scène de DePalma soit très personnelle, celle de Hawks est d'une beauté stupéfiante, et cela dès la première scène, un magnifique plan-séquence qui fait tout comprendre au spectateur en quelques minutes. Hawks arrive à rendre l'évolution dans les conflits, d'autorité ou amoureux, de manière visuelle et physique, à l'image du repas entre Tony, Lovo et Poppy, où Tony prend de plus en plus de place dans le cadre et lorsque que les deux hommes proposent du feu à Poppy elle se retrouve à devoir choisir, c'est vraiment très beau. Il y a aussi le motif de la croix qui annonce la mort, qui sera reprise de la même manière dans Vertigo de Hitchcock et The Departed de Scorsese, qui donne au film un ton fataliste.

    L'écriture, bien que souffrant de quelques faiblesses, est excellente. Le carton qui ouvre le film est peut-être superflu, mais annonce clairement la volonté du film : faire réagir le gouvernement et la population sur la criminalité, mais aussi sur sa sacralisation par les médias. Le personnage de Tony Camonte, interprété par un Paul Muni hallucinant, fascine durant tout le métrage par son aura et sa démence.

    Toutefois le film n'est pas exempt de défauts, sa limite la plus évidente étant son affrontement assez basique truands/flics qui, bien que non manichéen, se révèle sans grand intérêt. Certains personnages quand à eux sont maladroits, à l'image du simplet ou de la mère. La relation entre la soeur de Tony et ce dernier aurait mérité d'être plus développé, tant l'alchimie fonctionne parfaitement, et nous présente une autre facette du truand.

    Le Scarface de Hawks s'impose donc en tant qu'oeuvre fondatrice, à la beauté formelle incroyable et au personnage principal fascinant, le métrage questionne sur l'idéalisation morbide des criminels et offre un portrait moral intelligent. Le film souffre de quelques défauts mais pas suffisamment pour remettre en cause son statut de classique et d'oeuvre incontournable.
    Shephard69
    Shephard69

    335 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2016
    Un film noir dans les règles de l'art qui n'a pas à pâlir de l'inévitable comparaison avec l'oeuvre de Brian De Palma. Indéniablement moins politique, moins luxuriant, un polar loin d'être académique, sombre et violent comme il se doit dans lequel Paul Muni est vraiment excellent. Vraiment agréable.
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    Très bon film de gangster, encore aujourd'hui, "Scarface" m'a beaucoup plu, l'action violente est très présente, la fameuse Thompson également, des jolies filles, des bandits en costumes, une très bonne histoire et un méchant charismatique. Je suis impressionné par les moyens mis en oeuvre à l'époque ! Pour un film de 1932, il décape ! Quelques effets spéciaux ont vieilli, mais le film n'a pas perdu de sa superbe. Très bonne interprétations, beaucoup de fusillades et pas d'ennui !
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2016
    Le seul film de Hawks que j'ai vu c'est Rio Bravo quand j'étais tout gamin et bien qu'il m'ait marqué je ne me suis jamais penché plus avant sur la filmographie du réalisateur. Quelle erreur ! C'est génial, ce Scarface est grandiose. Rien à voir avec celui de De Palma, là c'est magnifique, que ce soit l'acteur qui cabotine comme pas possible, les femmes magnifiques de ce film, la mise-en-scène inventive. Au fond je reprocherais juste au film l'impression d'avoir une succession de scenettes décousues ce qui peut lasser arrivé à la moitié du film, heureusement que la mise-en-scène y est pour beaucoup car le scénario n'est pas forcément des plus intéressant, disons que c'est un des pères fondateurs du genre alors forcément ça a été éculé depuis... En tout cas ce n'est pas moral pour un sous et ça c'est bien, les gangsters et l'État qui ne cessent de se rejeter la faute sur la délinquance croissante du pays avec un discours engagé contre le port d'arme. Si vous avez vu la version avec le procès à la fin c'est sûrement moins vrai, on a tendance à diaboliser le personnage de Scarface et d'en faire l'incarnation du mal mais pour la version où il meurt désarmé c'est beaucoup plus parlant et ambiguë. Bref, un petit chef d'oeuvre, intelligent à tous les niveaux et une sacrée claque de mise-en-scène.
    dougray
    dougray

    239 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    Qui se souvient aujourd’hui qu’avant Tony Montana, il y avait Tony Camonte ? Car, on l’oublie trop souvent mais le "Scarface" de Brian de Palma est le remake (assez fidèle dans sa structure) d’un film signé Howard Hawks en 1932 et qui entendait dénoncer les dérives mafieuses de la pègre de Chicago (menée par un certain Al Capone surnommé… Scarface) et l’inertie gouvernementale face à la montée de ce fléau. A ce titre, le film est une vraie curiosité puisqu’il s’ouvre avec un carton qui harangue le gouvernement américain, accusé de laisser faire ces factions mafieuses et l’interrogeant frontalement sur les mesures envisagées pour y mettre un terme. Quel film aujourd’hui peut se vanter d’avoir été aussi loin dans l’interpellation frontale ? Le film ne fait, d’ailleurs, pas grand mystère concernant celui dont elle entend dénoncer les actes puisque, outre le titre évoquant le surnom d’Al Capone, il situe son intrigue à Chicago et nous montre le fameux meurtre de la Saint Valentin qui fut l’un des coups d’éclat du gangster. Et force est de constater que ce parti-pris en fait un exemple assez rare de représentation peu reluisante du milieu mafieux, qui se voit critiqué avec un premier degré auquel le grand écran ne nous a pas habitué depuis. On est loin de l’ambiguïté des films plus récents, voire même du remake de De Palma (où Tony était un peu réhabilité par son refus de tuer un enfant). Howard Hawks, lui, ne magnifie jamais son (anti)héros qu’il présente sous une facette certes flamboyante mais, surtout, pathétique dans son arrivisme immoral. Hawks n’hésite, d’ailleurs, pas à affubler son Tony Camonte de tous les défauts (voleur, menteur, tueur, jaloux, colérique, frimeur…), y compris les plus tabous. Ainsi, sa relation avec sa sœur frôle souvent avec l’inceste, même si ce traitement a, sans doute, été très édulcoré (Code Hayes oblige). Hawks le fait, certes, évoluer dans un milieu opulent où l’argent et le champagne coule à flots mais il n’oublie jamais de rappeler au spectateur les moyens employés par Camonte et son absence de scrupules, caché derrière ces costumes sue mesure. Ce qui sauve, d’ailleurs, l’intérêt du personnage, c’est l’interprétation de Paul Muni, qui ne nous laisse pas un instant de répit (avec son débit de mitraillette et ses mimiques incroyables) et qui n’a rien à envier au cabotinage d’Al Pacino, près de 50 ans plus tard. Le casting, est, d’ailleurs, l’un des points forts du film et aligne une galerie de vraies gueules de cinéma bourrés de classe, de Georges Raft en bras droit séducteur à Ann Dvorak en petite sœur délurée en passant par Karen Morley en trophée convoitée, Osgood Perkins en boss minable, Vince Barnett en secrétaire simplet ou encore Boris Karloff en rival. La mise en scène de Howard Hawks est, également, une réussite puisqu’il s’autorise quelques effets plutôt originaux (le temps qui passe au bruit des mitraillette, la mise en scène du meurtre de la Saint Valentin…) et parvient à faire ressentir la violence de l’époque, malgré la censure imposée. Tout au plus pourra-t-on lui reprocher une fin un peu trop vite expédiée ( spoiler: il faut dire que le film de l’époque avait un peu trop tendance à s’achever sur la mort du bad guy, suivie, quelques secondes après, du panneau THE END)
    . C’est peu et, au vu de la qualité formelle et de la virulence de la charge, ce "Scarface" mérite vraiment d’être redécouvert aujourd’hui.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Un polar ultra-violent, surtout pour l'époque, une mise en scène parfaite, et bien sur une vraie histoire de gangster comme on les aime. Sans aucun doute, ce Scarface, est le meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    Ayant vu un bon nombre de fois le remake de Brian de Palma et n'ayant pas vu l'original, je me devais de réparer cette erreur. Je pensais rester dubitatif sachant que le film a plus de 80 ans. Ce ne fût pas le cas. Howard Hawks nous livre un superbe film sur les gangsters et dénonce la criminalité (en constante augmentation lors des années 30). Le film a une narration plus courte et plus dynamique que le remake de Brian de Palma. J'arrêterai cette comparaison ici sachant que les films sont sortis à des époques différentes. Paul Muni dans son rôle de Tony Camonte reste mémorable et dégage un certain charisme. Quelques scènes sont censurées mais cela est du au contexte de l'époque où l'on ne montrait pas tout. spoiler: Quand par exemple, Tony Camonte va effectuer une rafle pour tuer 7 gangsters en les faisant s'aligner contre un mur. Nous voyons simplement les ombres des personnes qui se font tuer.

    Au final, Scarface de Howard Hawks reste un film précurseur des films de gangsters qui inspirera d'autres cinéastes. Le film aujourd’hui pourra paraître vieillot pour la jeune génération mais il n'en reste pas moins un classique à voir.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Avant Tony Montana, il y avait Tony Camonte ! La team Howard (le réalisateur Hawks et le producteur Hughes) livre un film de gangsters, qui sera bien loin de passer inaperçu : "Scarface". Pour les amateurs du film de 1983 (nettement plus abouti et profond sur son scénario, au-delà de ses autres qualités), sachez que les bases de cet original seront conservées. Ce "Scarface" de 1932, au-delà de son scénario moins riche que la version de Brian De Palma donc, sera également moins sombre et violent en ce qui concerne son personnage principal et ses aléas. Ici, et ce malgré la noirceur de son sujet, nous aurons l'occasion d'assister à des scènes quelque peu contrastées, freinant de temps à autres le charisme et la détermination du plus célèbre des gangsters. Cela dit, le contexte et la liberté cinématographique n'étaient bien entendu pas les mêmes entre 1932 et 1983. Je vous rassure tout de même, que ce soit dans l'original ou le remake, on retrouve tous les traits qui forgent la personnalité et le caractère du fameux "Scarface", à savoir la soif d'argent, de pouvoir, mais aussi la jalousie, ou encore la folie.
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