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    Scarface
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    4,1
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    140 critiques spectateurs

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    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Que je suis content d’être parisien. Pas par fierté pour ma région, je m’en fous un peu à vrai dire, mais parce que ça me permet de voir d’excellents films qui ressortent chaque semaine dans les cinémas parisiens. C’est mon premier Hawks et que je puis-je dire si ce n’est que c’est vraiment très bien ?
    Rien que l’apparition du personnage est mythique, et fascine le spectateur d’entrée de jeu, cette ombre et ce sifflotement ne sont pas sans évoquer un certain M. Je ne sais pas si Hawks fait référence à M, mais la ressemblance est assez frappante. Le film comporte de magnifiques idées de mise en scène, toujours avec les ombres on a cette scène de fusillade juste sublime, le film a de manière générale de putains de plans.
    Mais le mieux reste Paul Muni en truand défiguré, qui a une classe énorme, un personnage réellement fascinant, fou, et très émouvant sur la fin. J’ai beaucoup aimé sa relation avec sa sœur, sa sonnait très vrai, très beau.
    Par ailleurs, le film m’a semblé très violent pour l’époque, on n’était pas vraiment sous la censure en 32 (si ça avait été le cas le film ne serait pas passé de toute façon), du coup on a de nombreuses fusillades assez « costauds » pour un film hollywoodien de l’époque. Il me semble même avoir aperçu du sang gicler sur un plan large (enfin c’est furtif). Le film fait vraiment penser à M sous bien des aspects, le film veut dénoncer le milieu de la pègre (c’est très explicite avec le carton du début) mais c’est surtout le destin de cet homme qui retient l’attention, qui fait du mal autour de lui, qui se sépare et s’éloigne progressivement de sa mère et sa sœur, magnifiquement interprétée par Ann Dvorak (non moins magnifique). Toute sa beauté se matérialise à la fin où elle *SPOILERE*, fin qui est particulièrement formidable, toute en tension, avec un putain de silence pesant (qui est là tout le film d’ailleurs, il n’y a pas la moindre note de musique si je ne dis pas de bêtises).
    Bref c’est très très bien, assez sublime visuellement, et reste évidemment en mémoire des icônes telles que la pièce de monnaie de l’acolyte et la mitraillette.
    JulienAllard
    JulienAllard

    35 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2017
    Malgré son âge canonique et l'incroyable remake avec Al Pacino, ce film du célèbre Howard Hawks tient encore très bien la route et a d'ailleurs l'avantage d'être beaucoup plus court. Il depeint à merveille la Prohibition et en particulier la guerre des gangs à Chicago, ville d'un certain Al Capone dit Scarface (tiens donc comme le personnage principal du film !).
    Un film à voir pour tout fan de film de gangsters qui se respecte !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 août 2010
    Une oeuvre matricielle, meilleur que le remake de DE Palma.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2007
    vraiment genial un vai vieux film qui dechire bien etonnant ce scarface deja premier choc lol c un italien apparement l'auteur c inspire de la vie de capone puis sa se voit carremtn classe les gars pas salase lol comme celui de depalma tourne a la sauce cubaine ici pas de drogue simplement la prohibiton puis on ne peus s empecher de voir le film de depalma en voyant celuila c fou le nombre de scenes repris presque au mots pres par de palma puis tous y pour un film de gangster,perso vraiment sympa tony camonte s avere tres bon et convaincant avec son regard puis l ambinance est bien presentel histoire bien sur toujours celle que lon connait celle d el ambition d un homme dmeusré pres a tout vraiment pour un film de 1932 asser impressioné un film super ameliore par de palma dans le futur mais super juste une chose que il aurait pu prendre que ja itrouve genial la petite chanson que tony siffle avant de tuer les gars tro pbon enfin sa fait plasir de savoir que tony montana en fait c camonte et que c un rital ahaha
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2016
    Chef-d'œuvre du film de gangster, le Scarface de Howard Hawks – Brian De Palma en fit un célèbre remake avec Al Pacino dans le rôle-titre, moins centré sur les relations familiales troubles entretenues par le personnage principal que dans cette version de 1932 – est un délice absolu de vice et de violence. La mise en scène est magnifique d'intelligence, le film est souvent drôle, et l'acteur Paul Muni est simplement éblouissant de par sa folie totale. Absolument superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un film de cet âge doit être traité et manipulé avec des gants blancs tout en soufflant délicatement sur les deux centimètres de poussière accumulée et partant, on ne devrait pas trop le comparer avec l'illustre remake de Brian De Palma plus de 50 ans plus tard !

    Et pourtant, on s'amuse à noter les points communs et les différences et on apprécie finalement ces deux interprétations du méchant gangster tourmenté, le vilain garçon mal élevé et brutal même si, cela va sans dire, l'original ne peut décemment lutter à armes égales avec l'un des chefs-d'oeuvres de De Palma.
    La mise en scène du vieux film et son abus de fondus au noir, ses collages et ses accélérés, son avertissement en préambule (mais que fait le gouvernement contre les gangs de la Prohibition, au secours !...) font sourire, de même que le sur-jeu général des acteurs et des actrices.

    Nonobstant ce cinéma d'une autre époque, laquelle ne cesse de nous interloquer avec ses chapeaux et ses tacots, Scarface 1932 propose sa quantité de mitraillades ainsi qu'une ambiance qui lui est propre, forcément surannée mais plutôt sympathique.

    Quelques soucis de cohérence se font jour, comme le comportement de la soeur de Tony (Camonte ici, pas Montana...) vers la fin, quand ce n'est pas l'absence inexpliquée du gangster pendant un mois (!) sans tambour ni trompette ou bien la présence dans l'équipe d'un demeuré qui ne sait pas répondre au téléphone (l'élément "comique" du film ?).

    Il reste néanmoins ce qui a justifié le remake des années 80, à savoir une figure contrastée du "milieu" et une histoire globalement assez solide. Notons que "The world is yours" est également un letimotiv intéressant repris quasiment tel quel dans le remake, preuve que ce Scarface (agrémenté d'un nouveau doublage français) avait quelques bonnes idées.
    njer57
    njer57

    26 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2008
    Un film moins connu que le remake de De Palma mais qui mérite tout autant d'attention. Avec un sujet très polémique à l'époque Howard Hawks dresse un très bon portrait de la pègre de Chicago grâce au personnage de Toni Carmonte, un gangster aux ambitions démesurées et l'un des truands les plus charismatiques du cinéma, et à son acteur Paul Muni. C'est la force de ce personnage, et de tous les autres, qui fait de ce film un mythe plus que l'histoire qui, si elle est très bien menée durant tout le film et sans que le rythme ne s'essoufle une seule fois, ne paraît pas toujours assez approfondie. Hawks ne donne pas assez de précisions sur les affaires de Carmonte et sur sa prise de pouvoir à Chicago, laissant parfois le spectateur sur sa faim. Mais Scarface reste un film de légende qu'il faut voir au moins pour pouvoir le comparer au remake réalisé par De Palma, assez différent mais tout aussi réussi.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Réalisé avec très peu de moyens mais porté par une mise en scène mordante, Scarface rend caducs les avatars de films de gangsters actuels qui jouent du surmontage et peinent à masquer l’inconsistance de leur propos et de leurs images. Les scènes de pause dramatique (au théâtre par exemple) appellent la retour à la réalité de la guerre urbaine. Chaque plan est une étape, un mouvement vers la mort, un glissement perpétuel. La logique narrative n’empêche pas Hawks de gratifier son film de quelques moments particulièrement marquants et puissants
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 août 2007
    Beaucoup voient en Scarface, et avec raison, un film précurseur et innovateur. Mais qu’en est-il 3/4 de siècle plus tard? Que je sache on ne note pas un film dans le contexte de sa date de sortie, mais bien par rapport au moment de sa vision; or je trouve son coté mélodramatique très chiant, ses interprétations maniérées et parfois quasi théatrales pénibles et somme toute prétentieuses. Je le considère plus comme une étape importante du cinéma, ayant inspiré de nombreux long métrages (et pas seulement le Scarface de 1983), mais de nos jours cela n’empêche pas le film de tomber dans une parodie du gangstérisme vieillotte et bourrée de clichés. Et c’est une honte de dire que cette version est supérieure à celle de De Palma. Si vous avez la nostalgie du cinéma historique, jetez-y un oeil, sinon passez votre chemin.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    986 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2018
    Quelle surprise de découvrir l’œuvre originale réalisée par Howard Hawks, qui venait alors de mettre en scène Code Criminel. Le réalisateur offre donc un classique instantané en mettant en scène le méconnu Paul Muni, acteur de théâtre s'étant récemment installé au cinéma, qui campe un Tony Camonte blagueur, classe mais aussi violent et immature. Un personnage exécrable mais toutefois toujours souriant qui devient immédiatement un anti-héros attachant. Le long-métrage joue sur les codes classiques du film de gangster des années 20/30, avec ses meurtres à la sulfateuse, ses magouilles et ses traîtrises, ses histoires d'amour compliquées autour de la prohibition... On est sous le charme à la vue de cette histoire originale, aux dialogues savoureux et à l'interprétation sans faille (on peut même y voir le grand Boris Karloff dans un petit rôle). De plus, quand on sait les problèmes houleux survenus lors de la production, on est d'autant plus impressionné par le résultat final : violence amoindrie, fin remaniée, thème de l'inceste entre Tony et Francesca supprimé (bien que l'on peut aisément le deviner), multiples scènes modifiées sans l'accord de Hawks, etc... On sera également surpris de voir les quelques petites différences entre le film et son remake éponyme par Brian De Palma qui a su conserver de nombreuses scènes et thèmes en allant parfois jusqu'au bout, chose que Howard Hawks n'a hélas pas pu faire. On y retrouvera donc la mort de Rinaldo, celle de Lovo, le conflit frère jaloux / sœur dévergondée, le fait que Tony drague Poppy... En bref, Howard Hawks a signé avec Scarface un long-métrage intemporel, véritable archétype du film de gangster violent, lourdement influencé par les méfaits d'un certain Al Capone.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film qui scandalisa à sa sortie pour sa violence et le personnage principal, Scarface est un des plus grands films de gangsters jamais tournés. Rinaldo avec sa pièce est devenu un personnage culte du cinéma. Howard Hawks est un grand metteur en scène qui fut obligé de maltraiter son film (rajout du carton au début et tournage de la scène de réunion du conseil municipal), Paul Muni est formidable dans le rôle de Scarface. Une référence dans le genre.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2019
    La comparaison avec la version de De Palma est très pertinente tant les deux films se rejoignent et sont à la fois si différents.
    Pourtant, j'ai préféré la version de Howard Hawks.
    C'est un film extrêmement fort et lourd de conséquences qui sort dans un contexte difficiles (l'ère post Al Capone) contrairement au remake qui se positionne dans l'ère reaganne qui s'inscrit donc bien dans le moule.
    N'oublions pas qu'il sort aussi 10 ans avant Citizen Kane et ce premier Scarface dispose déjà de bien des atouts comme des personnages travaillés, une intrigue soignée qui tient en haleine, une mise en scène déjà en avance sur son temps et certaines scènes qui n'ont pas à pâlir devant la version de 1983.
    Ce que je préfère bien davantage à cette version est le personnage principal qui de mon point de vue est loin d'être aussi détestable que dans la version de De Palma tout en étant aussi immoral.
    Enfin, je mentionne le doublage français ou plutôt le redoublage qui est d'une qualité exceptionnelle avec des comédiens au top que vous prendrez plaisir à retrouver ici si vous aimez Matrix, Les Simpsons ou Game of Thrones.
    Un classique absolu !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    156 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    LE film de gangsters. Les suiveurs n'arriveront jamais à égaler Hawks, tous ces Scorsese, De Palma et autres Coppola avec leurs «Affranchis», «Incorruptibles» ou «Parrain» (sans parler du remake). La mise en scène est brillante, l'interprétation excellente (Paul Muni et la belle Ann Dvorak en particulier), et le scénario est prenant, sans temps mort tout en restant pertinent et lucide sur la situation. Les auteurs firent même preuve d'un second degré certain, les personnages n'étant pas aussi caricaturaux que bien des autres films du genre. On est loin en effet du lyrisme grossier et du mauvais goût des réalisateurs précédemment cités. «Scarface», même si la censure le voyait différemment à l'époque, reste d'une sobriété bienvenue et n'en fait que mieux ressortir le tragique et la force du récit. D'ailleurs en parlant de censure, Hawks et le célèbre producteur Howard Hughes eurent fort à faire pour mener à bien leur «Scarface» en toute intégrité : aujourd'hui subsiste au début du film un carton moralisateur précisant que le long métrage est sensé dénoncer et non pas faire l'apologie du grand banditisme, tandis qu'une fin alternative (heureusement abandonnée) avait été tournée, où l'on voyait Tony Camonte se faire juger puis exécuter, à la place de sa mort plus romantique qu'avaient voulu les auteurs. L'influence de l'expressionnisme se fait sentir, en particulier celle de Fritz Lang, mais Howard Hawks a su créer une oeuvre plus personnelle en la replaçant dans le contexte de l'époque. Efficace tout en restant d'une qualité remarquable, le «Scarface» de Hawks et Hughes est un long métrage fascinant que ses successeurs ne surent faire oublier. Un classique intemporel. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Un grand classique du film de gangster réalisé de façon efficace et inspirée par Howard Hawks et qui introduit un schéma narratif devenu incontournable, à savoir l'ascension puis la chute du gangster. Comme l'indique le carton en introduction, le personnage de Tony Camonte n'est pas présenté comme un héros mais Hawks évite le manichéisme et le message sentincieux en ne l'enfonçant pas non plus. Le cinéaste se contente de dépeindre les actes crapuleux de son personnage et, si il introduit quelques passages de comédie, ce n'est pas par facilité mais dans le but de renforcer encore l'impact de son final. De manière générale, Hawks décrit des criminels peu instruits, violents et lâches. Si Scarface est longtemps différencié des autres par son sens de la répartie et le charisme de Paul Muni dans le rôle, il se révèle en fin de compte aussi minable que les autres, tyrannique avec sa soeur dont il provoque la mort et pour qui il a des sentiments clairement incestueux, détruisant tous ceux qui forment son entourage et terrifié par sa fin prochaine. Et comme l'avait prédit le policier au début du film, il fait comme tous les autres et gémit lorsque l'on vient pour l'arrêter.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2008
    Scarface est un film noir très solide, dominé par le charisme de Paul Muni. Regorgeant d'idées de mise en scène très originales, Scarface est évidemment un classique prouvant presque à lui seul tout le savoir-faire d'Howard Hawks.
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