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Roub E.
J ai eu l impression de regarder du Yves Boisset sans talent. Je n ai pas trop cru à l histoire qui a du mal à faire le lien entre les différents thèmes qu elle veut aborder. On trouve trop de personnages stéréotypés et trop d invraisemblances. A voir pour la curiosité de voir Christophe Lambert à ses débuts et pour Claude Brasseur qui lui s en sort très bien.
Très ancré dans son époque un bon polar avec Claude Brasseur qui est comme toujours impeccable. La réalisation est un peu terne mais assez rythmé pour nous tenir en haleine.
Je note peu sévèrement le film car son seul intéret est de nous replonger dans les années 80, ses décors et sans doute ses manieres de penser. Mais il mérite d'etre vu ou revu.
Alors oui, c'est un peu foutraque : un frère ( spoiler: incestueux ?
) demande à sa soeur (Véronique Genest) de draguer un homme politique, pour y organiser un attentat dans la gare de Deauville, assassinant au passage la famille de Claude Brasseur, lequel ensuite, va rejoindre une asso contre la peine de mort, présidée par un "oncle" en relation intime avec sa propre "nièce" (Valérie Kaprinski) puis s'enticher platoniquement de ladite soeur, poursuivi par le frère (Thierry Lhermitte) pour finalement voler à son secours au final. Enfin, bref !
Aujourd'hui, ça passe pour un téléfilm plus ou moins bien torché ( spoiler: ce commissariat ou cette boite de travestis, on en parle ???
) avec des acteurs convaincants (l'immense Claude Brasseur, époque post-Vidocq), les si jolies Véronique Genest et Valérie Kaprinski -- qu'on voit toutes les deux nues, gratuitement -- mais les 80's étaient sexy, époque des bronzages topless, de pubs et génériques aerobic de filles nues !) et les prometteurs Lhermitte et Lambert (presque habillé en Highlander qu'il tournera 4 ans plus tard !).
Il y a le coté sympa de retrouver Plastic Bertrand, à l'époque super star pop-punk (si si), au meilleur de sa forme (les années 80 sont la période la plus féconde artistiquement) et l'immense Francis Lemarque, chanteur ("A Paris",c'est lui) qui joue le père Modot.
Assez étonnant aujourd'hui, de regarder ces scènes de manifestations pour la guillotine, cette drague lourde et pas vraiment gay-friendly dans la boite de spectacle de travesti, ces flics français "à l'américaine" et limite rebelle, et le traitement de l'arrestation finale, du grand n'importe quoi ! A regarder pour le bain de nostalgie !
Alors oui, c'est un peu foutraque : un frère ( spoiler: incestueux ?
) demande à sa soeur (Véronique Genest) de draguer un homme politique, pour y organiser un attentat dans la gare de Deauville, assassinant au passage la famille de Claude Brasseur, lequel ensuite, va rejoindre une asso contre la peine de mort, présidée par un "oncle" en relation intime avec sa propre "nièce" (Valérie Kaprinski) puis s'enticher platoniquement de ladite soeur, poursuivi par le frère (Thierry Lhermitte) pour finalement voler à son secours au final. Enfin, bref !
Aujourd'hui, ça passe pour un téléfilm plus ou moins bien torché ( spoiler: ce commissariat ou cette boite de travestis, on en parle ???
) avec des acteurs convaincants (l'immense Claude Brasseur, époque post-Vidocq), les si jolies Véronique Genest et Valérie Kaprinski -- qu'on voit toutes les deux nues, gratuitement -- mais les 80's étaient sexy, époque des bronzages topless, de pubs et génériques aerobic de filles nues !) et les prometteurs Lhermitte et Lambert (presque habillé en Highlander qu'il tournera 4 ans plus tard !).
Il y a le coté sympa de retrouver Plastic Bertrand, à l'époque super star pop-punk (si si), au meilleur de sa forme (les années 80 sont la période la plus féconde artistiquement) et l'immense Francis Lemarque, chanteur ("A Paris",c'est lui) qui joue le père Modot.
Assez étonnant aujourd'hui, de regarder ces scènes de manifestations pour la guillotine, cette drague lourde et pas vraiment gay-friendly dans la boite de spectacle de travesti, ces flics français "à l'américaine" et limite rebelle, et le traitement de l'arrestation finale, du grand n'importe quoi ! A regarder pour le bain de nostalgie !
Un film d'une autre époque avec un titre totalement trompeur. les amateurs de polars français des années 70 ,début 80 devront tout de même être conquis, comme je l'ai été à moitié. A classé dans film d'époque. ---- Août 2022----
Un film policier très moyen. Le scénario est simpliste, il traite de l'auto-défense et son message est ambigu. La mise en scène manque de punch et on n'accroche pas vraiment aux personnages qui ne sont pas fort attachants. Même Claude Brasseur semble un peu perdu dans ce film. Je suis assez déçu par ce film.
Polar finalement pas si teigneux et pas si favorable à l'autodéfense. Claude Brasseur aimerait faire quelque chose pour retrouver les meurtriers de sa famille, car il se rend bien compte que la police ne progresse pas (ou ne veut pas progresser nous comprenons). Mais il ne va pas lui-même prendre les armes. La police ne semble pas mener l'enquête et il se tourne vers un groupe qui en a assez des crimes impunis. C'est plus le groupe d'autodéfense, parfaitement dirigé et par Roger Planchon, bien délirant dans son interprétation, qui porte le sujet.
Claude Brasseur s'entichant finalement de la soeur d'un des criminels, Véronique Genest.
Curieusement, ce film d'hommes est intéressant sur les relations ambiguës des hommes aux femmes. Thierry Lhermitte, frère de Véronique Genest, semble posséder pour elle un amour un peu trop fort; le frère tenant une boîte de nuit pour travestis. Claude Brasseur, dans une démarche de vengeance, n'est pas insensible à Véronique Genest, la seule qui sait qui sont les tueurs de sa famille et qui est donc complice. Et Roger Planchon dont les scènes avec sa "nièce" sont très équivoques (la nièce étant interprétée par Valérie Kaprisky avec une certaine sensualité ).
Le commissaire de police torve, signé Michel Aumont, contribue lui aussi à donner de la texture au film avec une dimension politique à l'ensemble.
Claude Brasseur s'entichant finalement de la soeur d'un des criminels, Véronique Genest.
Curieusement, ce film d'hommes est intéressant sur les relations ambiguës des hommes aux femmes. Thierry Lhermitte, frère de Véronique Genest, semble posséder pour elle un amour un peu trop fort; le frère tenant une boîte de nuit pour travestis. Claude Brasseur, dans une démarche de vengeance, n'est pas insensible à Véronique Genest, la seule qui sait qui sont les tueurs de sa famille et qui est donc complice. Et Roger Planchon dont les scènes avec sa "nièce" sont très équivoques (la nièce étant interprétée par Valérie Kaprisky avec une certaine sensualité ).
Le commissaire de police torve, signé Michel Aumont, contribue lui aussi à donner de la texture au film avec une dimension politique à l'ensemble.
🎬 RENGER 📼
Un homme assiste impuissant au massacre de sa famille, victime d’un hold-up qui cachait en réalité, un crime politique. Lorsqu’il prend conscience que la police ne parviendra jamais à mettre la main sur les assassins, il décide de se faire justice lui-même.
Avec Serge Leroy à la réalisation, on s’attendait à tout sauf à ça. Après son remarquable thriller La traque (1975), on le retrouve au cœur d’un vigilante movie auquel on ne parvient jamais à y adhérer. La faute à son casting de stars qui (de par leur présence) vient décrédibiliser l’ensemble du film. Claude Brasseur, Véronique Genest, Thierry Lhermitte & Michel Aumont dans un polar nihiliste, tout cela nous fait bien rire. D’une part parce que Brasseur s’avère trop impassible & mollasson et que Lhermitte dans le rôle du chef de gang peine réellement à convaincre. En fin de compte, il n’y a que Christopher Lambert qui tire son épingle du jeu et pour cause, il avait déjà la gueule de l’emploi.
Remettons-nous dans le contexte de l’époque, lorsque le film est sorti en salles, la France venait tout juste d’abolir la peine de mort, on comprend mieux certaines idées au cœur du film, d’autant plus que le scénario, assez simpliste il faut bien l’admettre, est inspiré de la tuerie d'Auriol en 1981, qui survient dans une ambiance de paranoïa anticommuniste.
Pour en revenir au film, non seulement il peine à convaincre, mais en plus de cela, ses innombrables protagoniste par le biais d’un complot politique, de flics corrompus et d’une milice facho sous couvert d’être une association d’aide aux victimes (la CAPMAC le "Comité contre l'Abolition de la Peine de Mort et pour l'Autodéfense des Citoyens"), cela fait beaucoup de monde pour pas grand-chose à raconter.
Au final, Légitime violence (1982) accumule les caricatures et s’enlise dans un polar assez mou, en dehors de la poursuite dans le métro parisien (qui aura le mérite de nous sortir de notre torpeur), il n’y a vraiment rien à en retirer. Si vous vous attentiez à une version franchouillard d’Un justicier dans la ville (1974), vous vous êtes trompé de film.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Avec Serge Leroy à la réalisation, on s’attendait à tout sauf à ça. Après son remarquable thriller La traque (1975), on le retrouve au cœur d’un vigilante movie auquel on ne parvient jamais à y adhérer. La faute à son casting de stars qui (de par leur présence) vient décrédibiliser l’ensemble du film. Claude Brasseur, Véronique Genest, Thierry Lhermitte & Michel Aumont dans un polar nihiliste, tout cela nous fait bien rire. D’une part parce que Brasseur s’avère trop impassible & mollasson et que Lhermitte dans le rôle du chef de gang peine réellement à convaincre. En fin de compte, il n’y a que Christopher Lambert qui tire son épingle du jeu et pour cause, il avait déjà la gueule de l’emploi.
Remettons-nous dans le contexte de l’époque, lorsque le film est sorti en salles, la France venait tout juste d’abolir la peine de mort, on comprend mieux certaines idées au cœur du film, d’autant plus que le scénario, assez simpliste il faut bien l’admettre, est inspiré de la tuerie d'Auriol en 1981, qui survient dans une ambiance de paranoïa anticommuniste.
Pour en revenir au film, non seulement il peine à convaincre, mais en plus de cela, ses innombrables protagoniste par le biais d’un complot politique, de flics corrompus et d’une milice facho sous couvert d’être une association d’aide aux victimes (la CAPMAC le "Comité contre l'Abolition de la Peine de Mort et pour l'Autodéfense des Citoyens"), cela fait beaucoup de monde pour pas grand-chose à raconter.
Au final, Légitime violence (1982) accumule les caricatures et s’enlise dans un polar assez mou, en dehors de la poursuite dans le métro parisien (qui aura le mérite de nous sortir de notre torpeur), il n’y a vraiment rien à en retirer. Si vous vous attentiez à une version franchouillard d’Un justicier dans la ville (1974), vous vous êtes trompé de film.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
soniadidierkmurgia
Serge Leroy qui est un metteur en scène sous estimé, ne nous livre pas ici son meilleur opus. Cette charge contre l’auto défense perd grandement de sa force à cause d’un manichéisme trop prononcé donnant aux personnages de méchant des allures caricaturales. On pense notamment à Roger Planchon qui en fait des tonnes. Brasseur semble gêné aux entournures, mal à l’aise qu’il est dans les rôles trop en nuances. Seul le grand Michel Aumont survole le film de toute sa classe. Je ne parle pas de Lhermitte qui est aussi crédible en salaud que Gabin le serait dans la "Cage aux folles". Il serait dommage de garder ce souvenir de Serge Leroy quand on songe aux petites perles qu’étaient « Le mataf » ou « La traque ».
AMCHI
Le style de Légitime violence n'est pas sans rappeler le cinéma d'Yves Boisset avec ce côté très incisif qui peut manquer de finesse mais qui est souvent efficace ; il est ici question d'une histoire d'un homme ayant vu ses proches abattus lors d'une fusillade et qui se heurte à une police nonchalante mais se présente à lui une milice qui veut l'aider (proche de l'extrême-droite) mais Brasseur qui joue l'homme brisé ne sympathise pas avec eux. Légitime violence n'est pas vraiment une histoire de vengeance comme Un Justicier dans la ville mais un polar efficace sans temps mort qui dénonce les tares de la société de manière parfois maladroite, Serge Leroy n'est pas un grand réalisateur mais s'appuyant sur de bons acteurs, il parvient aisément à réaliser un film divertissant.
Si il y a un point sur lequel le film de Serge Leroy est à peu près convaincant, mais seulement à peu près, c'est sur la critique virulante qu'il adresse aux forces de polices et au système judiciaire en général: une police pourrie, facilement corruptible et soumise aux sphères politiques... Et encore tout cela est abordée de manière très laconique, une critique lâchée à la sauvette dans une réplique, bien que ce ne soit pas le thème principal du film, ce sujet aurait gagné à être développé davantage car le personnage joué par Michel Aumont avait tout du policier pourri et corompu... Quant au reste, il n'y a pas grand chose à signaler. "Légitime violence" n'est pas le film que l'on espérait... La seule réelle qualité vient d'un Claude Brasseur timoré qui essaie de tirer l'ensemble vers le haut mais qui n'y parvient pas et qui reste lui aussi les deux pieds bien englués dans cette galère. On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, mais le plat proposé par Serge Leroy manque cruellement de saveur et est terriblement indigeste...
Comme l'a dit un autre commentaire le titre du film n'est pas vraiment en accord avec la trame du film. Le propos du film a effectivement vieilli et la violence ne peut être légitimée de toute façon. Et finalement cela manque de réflexion ; a savoir pourquoi cette violence serait légitime? C'est un peu expédié. Si on veut juger le film sur la portée actuelle du message vieux de presque 30 ans c'est un peu dépassé tout au moins sur le fond. Par contre cela reste un honnête divertissement avec ce qu'il faut d'action ; des comédiens plus ou moins convaincants mais qu'on aime retrouver ainsi que des curiosités comme Francis LEMARQUE . Je dmets quand même 3 étoiles c'est un film qqui vaut bien certains plus connus dont on se gargarise.
Ne vous fiez ni au titre (racoleur) ni au synopsis (mensonger), Légitime Violence n'est qu'un film policier sans grand intéret qui a très mal vieilli. Le film accuse un âge trop prononcé sur tous les plans, et je ne parle même pas de l'introduction du film sur une musique ringarde à souhait interprêtée par Plastic Bertrand ?! Malgré un casting plutôt alléchant (Brasseur, Planchon, Genest, Lhermitte et Christophe Lambert encore débutant), ce film ne parvient jamais à tirer parti de ses situations, le rythme est lent et les enjeux sont trop brouillons que pour retenir notre attention. Aux antipodes du vigilante-movie, le film s'intéresse davantage à un groupuscule de droite contestateur plutôt qu'à la recherche pure et dure des coupables. Si vous espériez voir Brasseur canarder les brigands dans la pure tradition bronsonienne, c'esr râte ! Inutile de s'attarder plus longtemps sur cette production médiocre qui rejoindra sans mal le cercle des polars français disparus.
En compagnie de Thierry Lhermitte et Jean-Marie Lemaire, Christophe Lambert en tueur terroriste, mitraille, en pleine gare de Deauville, l'innocente famille de Claude Brasseur! Ce dernier, choquè par la mort des siens, n'aura de cesse qu'il n'ait retrouvè les tueurs, autant par curiositè vitale que par dèsir de vengeance! Tel est le point de dèpart de "Lègitime violence"! Le tournage se dèroule sans problème à Paris, dans sa banlieue et, bien sûr, à Deauville! Le personnage de Jockey est dans l'ombre du chef de gang du très convaincant Thierry Lhermitte (le bougre pète un cable dans le final sur les toits). il inquiète par son physique, son regard, mais surtout son silence! Serge Leroy joue sur le côtè à la fois dèrangeant et sèduisant du physique de Lambert, l'affublant d'un lourd manteau et de bottes de cuir (qui explique le surnom du personnage). Jockey semble aussi possèder une fêlure intèrieure qui flirte avec la folie meurtrière! Un bon polar avec pas mal de rebondissements, où le spectateur a tôt fait de s'identifier à la victime et, par consèquent, de crier vengeance! Claude Brasseur se montre une fois de plus excellent en brave type qui perd sa femme! Côtè actrice, Vèronique Genest chante "L'amour en travelling, c'est bodybuilding" et Valèrie Kaprisky fait une apparition courte mais qui ne passe pas inaperçue...
Un film mineur mais intéressant, surtout pour la prestation assez touchante de Brasseur en justicier au milieu d'une pleiade d'acteurs dont les prestations ne sont pas toujours très convaincantes. Comme quoi, l'affiche d'un film ne fait pas tout !
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