Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Peter Franckson
52 abonnés
1 153 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 6 août 2023
C'est une publicité (4 mn) de la société Leyvraz de Charles BLANC-GATTI (1890-1966), Suisse plus connu comme peintre que comme réalisateur et l’un des fondateurs du musicalisme en 1932, mouvement pictural au concept fumeux, « qui cherche à synchroniser couleurs et formes dans l’espace à la façon du musicien qui agence sa matière sonore en relation directe avec les émotions à exprimer ». Rien que ça ! Les Diablerets est le nom d’une station de montagne (1 100 m d’altitude) de la commune d’Ormont-Dessus (canton de Vaud), au pied du massif éponyme dont le sommet, éponyme, culmine à 3 210 m. La légende est racontée sous la forme d’un film d’animation en couleurs, avec le procédé trichrome Dufaycolor, et dessiné par le peintre suisse Frédéric ROUGE (1867-1952) ; spoiler: elle raconte qu’un diable rouge, en visant le rocher dit Tour Saint-Martin, déclencha un éboulement de pierres qui ensevelit un village. Des plantes (dont la gentiane) poussèrent sur les décombres et versèrent leur suc, récupéré par les enterrés vivants qui en firent un élixir de vie, leur permettant de recouvrer leur force et sortir du chaos de pierres ! Ils se rendirent à Aigle en 1876 chez le fabriquant Leyvraz qui en fit un apéritif bitter, nommé Diablerets, consommé pur, avec de l’eau ou en grog et dont l’emblème est un chamois . Une publicité, certes, dont la partie animation, est de bonne facture et qui présente un intérêt documentaire.