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Alain D.
583 abonnés
3 279 critiques
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3,5
Publiée le 7 août 2020
Une bonne comédie, écrite, dirigée et produite par Claude Lelouch. Le scénariste qu'est aussi Lelouch nous conte une histoire papillonnant sur des faits de vie. Avec une mise en scène efficace et sur des dialogues habiles, il nous propose une histoire avec beaucoup de charme et de délicatesse, n'occultant pas les réalités de la vie. Le casting de rêve nous gratifie d'un Charles Denner toujours aussi attachant ; il nous offre également la présence d'une très belle Catherine Deneuve. les rôles annexes que l'on voit trop peu sont aussi superbement assurés par une Anouk Aimée toujours aussi radieuse et un très pertinent Francis Huster dans son rôle de prof d'histoire.
Un Claude Lelouch que j'ai apprécié ce qui est rare pour le mentionner. En effet, je trouve le scénario tout à fait compréhensible contrairement à la plupart de ses films où je décroche très vite. Catherine Deneuve tient extrêmement bien son rôle et l'arrivée de Anouk Aimée relance le film et leur duo fait plaisir à voir. Ça fonctionne parfaitement entre les deux actrices et l'on a l'impression de voir vraiment deux amies qui improvisent.
ce film est tout simplement magnifique ,un ode a la vie ,plein de fraîcheur ,catherine deneveuve y est éblouissante et cerise sur le gâteau la superbe b.o de francis lai .
La réalisation de Lelouch a l'avantage de rendre l'atmosphère du film légère et la présence bien particulière de Deneuve plus diverses surprises rendent le film assez agréable. Revers de la médaille le scénario est assez improbable, on se sent peu concerné par les personnages, et beaucoup de passages sentent l'improvisation ou manquent complètement d'intérêt.
Catherine Deneuve joue une femme qui retrouve son fils après l'avoir conçu en prison, un choix de sa part afin de se dire en quelque sorte que c'est pour elle la dernière chose qui puisse lui donner la force de vivre durant toute son incarcération. Depuis le temps elle à jamais pu le voir grandir, de là s'ensuit le charme que rajoute Claude Lelouch grâce à une réalisation soigné, sobre et assez sophistiqué. A noter aussi une excellente prestation de Francis Huster, et le coté qui m'a touché, c'est de tomber sur une apparition de Jacques Villeret. A regarder avec attention pour cependant ressentir une saturation, la lenteur de comment Lelouch nous transpose le film qui prend de plus en plus de poids et s'engouffre. Et on termine par un plan final interminable, on se pose la question quand il se terminera ?
Après 15 ans passés en prison, une femme retrouve son fils qu'elle n'a jamais connu. Produite, écrite et réalisée par Lelouch, une comédie dramatique peu captivante, au scénario tiré par les cheveux, qui vaut seulement le coup d'œil pour l'interprétation touchante de la sublime Catherine Deneuve.
Parmi la cinquantaine de réalisations de Claude Lelouch,"Si c'était à refaire"(1976)a eu le temps de tomber aux oubliettes,alors que paradoxalement,il bénéficie de la présence diaphane de la magnifique et mystérieuse Catherine Deneuve,alors au sommet de sa gloire.Comme toujours chez Lelouch,le script s'efface devant les improvisations à la caméra,les dialogues impromptus et les envolées lyriques si bien coordonnées par la baguette de Francis Laï.Catherine Berger,après 15 ans de prison pour une injustice(elle a tuée l'homme qui voulait la violer),découvre le fils qu'elle n'a jamais connue.Elle tente à la fois de l'apprivoiser et de redonner un sens à sa vie,en devenant vendeuse de lampes.Deneuve,filmée sous tous les angles par Lelouch,est plus inaccessible que jamais.Anouk Aimée,en ex-copine de chambrée,met un bon coup de pied dans la fourmilière par son comportement inconséquent.Lelouch s'interroge sur le sens à donner à une seconde chance.Y a t-il une vie après le drame?Si oui,comment l'appréhender?Le manque de rigueur scénaristique est préjudiciable à cette comédie dramatique féministe et gauchisante(voir le personnage de prof lunaire de Francis Huster),qui a tout de même ses instants de grâce.
Le film démarrait dans la lenteur et dans la douleur et se termine dans la joie de vivre. Reconstruire le bonheur est le but de l’héroïne. Et le film change du tout au tout. On en vient à oublier le jeune qui est le centre du récit au début. Tout part ensuite dans tous les sens comme une vie qui quitte la normalité et la rigueur pour un épanouissement total.
"Si c'était à refaire" ou le portrait d'une jeune femme qui, après quinze années de prison, tente de refaire sa vie et de trouver le bonheur. Rarement, la mise en scène emberlificotée de Claude Lelouch n'aura semblé si artificielle et grossière. Probablement parce que son histoire aux accents complaisamment mélodramatiques dévoile progressivement une relative pauvreté scénaristique. La construction du film, qui brouille, comme habituellement chez le cinéaste, la chronologie des faits ne masque pas non plus la sentimentalité simpliste des personnages et le pathos tout en clichés dont ils sont les sujets. L'affectation avec laquelle Lelouch filme Catherine Deneuve, telle une icône et comme aveuglé par sa blondeur, est d'autant plus pénible que le personnage est manifestement toc. Comment prendre en compassion un figure si vaine, si faussement douloureuse. A travers la Catherine du film, Lelouch exprime non pas des sentiments sensibles mais une sensiblerie de roman de gare. Avec ses airs mélancoliques si dépourvus de sincérité et de profondeur, Catherine Deneuve devient, quant à elle, vite insupportable.
Film ridicule au scénario totalement improbable avec Deneuve où à la suite de son viol puis de son incarcération de 15 ans pour complicité de vengeance, elle se tape un surveillant pour tomber enceinte histoire d´avoir ´´une raison de vivre´´, en gros elle se tape un porc en se bouchant le nez, mais le précieux sperme en vaut la chandelle sans doute, avec une happy end ridicule, elle ressort de là toute fraîche, le tailleur à peine démodé, et retrouve fiston ado au club med. Complètement à côté de la plaque et vision très dépassée, typique de la ´´culture du viol´´ qui relativise ce crime. Un tel scénario serait inimaginable aujourd´hui. Du moins on l´espère...