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    Highlander
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    311 critiques spectateurs

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    The Phenix
    The Phenix

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Ah Highlander (1986), A Kind Of Magic!

    Highlander est un classique du film fantastique est d'action avec un scénario intelligent est bien construits voir assez profond, dotés de personnages intéressants est profonds (biens définis). On est loin du MCU de Disney vous savez ce cinéma pour enfants qui vous prend pour des gros cons avec ses scénarios de navets de timbre poste. Avec Highlander de 1986 on avait une réalisation audacieuse signée du très bon et mésestimé Russell Mulcahy (Bobby, The Shadow, Blue Ice). Russell Mulcahy qui en 1986 avec Highlander de part sa réalisation virtuose fut très en avance sur son temps (Transition, montages, plans, sens du cadre) pompés par pleins de réalisateurs des années 90 ou 2000 en moins biens...

    Des acteurs dont Christophe Lambert (Fortress, Subway, Gideon) qui imprime à son personnage force, mystère et sensibilité et force de part son excellent jeu d'acteur est un charisme très singulier est rare. Il est épaulé par un autre grand acteur en la personne de Sean Connery qui apporte à son role charisme et panache. En plus nous avons le très bon Clancy Brown (La Ligne Verte) qui joue le méchant avec délectation et brio. Les effets spéciaux sont pour la plupart bons même si certains ont vieillis ce qui est normale est es l'adage du temps est de tout les films.
    Les scène de combats au sabres sont magnifiquement chorégraphié par le maitre d'arme des premiers Star Wars (4,5,6 les bons pas les daubes sortis plus tard).
    La photographie est très bonne faite par le chef op de Lawrence D'Arabie (autre classique).

    Que dire de la bande originale signé Queen (grand groupe indépassable), si ce n'est qu'elle colle parfaitement au film est à son ambiance. Les membres de Queen virent les rushs du film est furent immédiatement convaincu de sa qualité; ils participèrent immédiatement à ce film devenu un classique qui traverse le temps est la meilleur BO pour le cinéma signé Queen!.

    Un classique à voir et revoir sans hésitations.
    Marc UnderTaker
    Marc UnderTaker

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2023
    1986: Le film culte par excellence, visionné plus de 100 fois a l'époque (cinéma et vidéo).
    Seul ceux qui ont visionné ce film a l'époque peuvent comprendre la puissance de ce film, une révolution visuelle, une bande son délirante. Un chef d'œuvre des années 80.

    Vu avec les yeux et exigence des années 2020,ce film a vieilli c'est sur, les effets spéciaux laissent a désirer, mais l'histoire a gardé sa puissance épique.
    Le talent de Russel Mulcahy était indéniable et ces techniques visuelles très esthétiques (très clips).
    La musique de Queen, immortel comme le film. C'est après une pré-projection du film que Queen a voulu faire plus de chansons, 1 seule à l'origine.

    Ha si ce film avait eu un budget sérieux et une vision à plus a long terme d'origine (une vraie trilogie).
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 août 2021
    « It’s a kind of magic » comme le chantait Freddie Mercury. En réalité trente ans plus tard, le film de Russell Mulcahy n’a plus rien de magique. En cause principalement, le regard bovin de Christophe Lambert que le réalisateur tente d’utiliser au mieux tout en évitant de laisser sa caméra s’attarder trop longtemps dessus alors que paradoxalement, « l’homme singe » de Hugh Hudson dans « Greystoke la légende de Tarzan » (1984) en a fait sa marque de fabrique pour jouer de sa vague ressemblance avec Marlon Brando mais aussi sans doute pour masquer l’inexpressivité de son jeu. Les œillades de Rudolph Valentino largement moquées à la sortie du muet paraissent désormais relever de la subtilité face à celles de Christophe Lambert. Dans ces conditions, difficile de s’intéresser plus de trente secondes à cette histoire qui à l’aide d’allers et retours temporels mal orchestrés, nous parle d’immortels écossais à la recherche de leur chef devant être désigné lors d’un tournoi que le scénario alambiqué tente vainement de nous vendre. La jupette écossaise sied de plus très mal à ce pauvre Christophe Lambert qui paraît soudain minuscule quand après un long tiers du film paraît le grand Sean Connery qui lui porte très bien le kilt et n’a aucune appréhension à faire face à la caméra avec son sourire enjôleur. Malgré la présence roborative relativement courte de l’ancien James Bond, ajoutée à celle de Clancy Brown en méchant très « second degré », on continue de s’ennuyer ferme et ce n’est pas la photographie kitsch à souhait du pourtant très réputé Gerry Fisher qui parviendra à changer la donne. Le scénario continue de patiner jusqu’au bout des deux heures interminables de ce long clip réalisé par un Russell Mulcahy qui avait pourtant soulevé beaucoup d’espoir avec « Razorback », son remarquable premier film fauché, narrant l’errance d’un sanglier monstrueux dans les grandes plaines de l’Outback australien. Malgré son ratage au box-office en dépit d’une communication tonitruante essentiellement basée sur la musique du groupe Queen, le film aura deux suites qui seront tout aussi calamiteuses aux-quelles le malheureux Christophe Lambert sera bien aise de participer, sa courte heure de gloire assez inexplicable étant passée.
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    82 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Pour considérer ce film comme culte, il aurait fallu le voir à l'époque de sa sortie. Le voir en 2021 (comme bibi) écœure au plus au point : c'est un véritable patchwork du mauvais goût en matière de mise en scène et d'acting.
    Fred B.
    Fred B.

    10 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Vu le 10/04/2021.
    Si les suites de Highlander ont été assez catastrophiques (je n'en ai vu aucune mais j'ai le 2 dans ma box histoire de me faire une idée), le premier opus de base reste du bon cinéma. Alors certes, ça date des années 80 (1986 pour être exact) c'était une autre époque, les trucages sont assez flagrants, les portes en polystyrène, les câbles qui tirent l'échafaudage final, mais le scénario et le jeu des deux acteurs principaux Christophe Lambert (Connor MacLeod - Russel Nash) et le toujours remarquable Sean Connery (Ramirez) est excellent. Lambert est bon dans ce rôle, plus sombre, moins rigolard qu'il a pu l’être, plus inquiet, dépassé par ce pouvoir qu'il a du mal à maitriser.
    Les différentes scènes dans le passé (Ecosse, Guerre Mondiale) sont bien faites et le Kurgan (joué par Clancy Brown) est assez effrayant je dois dire, quand je l'avais regardé étant ado, il m'avait bien fait flipper. Bon, les combats à l'épée restent très sommaires, difficile de vraiment s'extasier dessus.
    Le gros plus de ce film, indépendamment du scénario qui est un peu tiré par les cheveux (on suppose que le Kurgan a éliminé tous les immortels qui trainaient dans le monde, ça fait un peu beaucoup), c'est la musique de Queen qui reste quand même exceptionnelle, parfaitement bien adapté au film et qui est une vraie valeur ajoutée.
    Bon Highlander, c’est un peu un film culte, 4 étoiles ça parait un peu beaucoup vu les défauts ci-dessous mais la magie des années 80 avec moins de moyens que maintenant, ça mérite quand meme cette note.
    Eriksson T
    Eriksson T

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2021
    Culte , visionnaire, magnifique bande son + un scénario original toujours un plaisir de le revoir ! Intemporel dommage que le chapitre 3 ce termine par un navet !!!
    SB88
    SB88

    23 abonnés 1 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Un film de notre adolescence qui devrait encore plaire aux générations actuelles.
    Les effets spéciaux n'étaient pas si mal pour l'époque et l'histoire, bien que wtf nous met dans une ambiance film à pop corn !
    3,2/5
    Manu D
    Manu D

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Je suis indulgent, parce que s'il y a du ridicule, il y a aussi du bon.
    Il y a du ridicule comme ce méchant qu'on croirait sorti de Buffy chez les vampires, ou ces cris de la fille qu'on croirait sortis d'une série Z.
    Mais aussi du bon, comme la BO de Queen, et ce mythique "It's a kind of magic" lié au film.
    Il y a aussi cette réplique cultissime "Il ne peut en rester qu'un" qui a fini par beaucoup nous amuser.
    La photo est belle sur la première partie du film, qui a dû contribuer à l'essor du tourisme en Ecosse (entre autres), malgré l'âge du film. Les effets spéciaux fonctionnent bien - au départ - car la scène de fin a vraiment pris un coup de vieux, même si elle n'est pas si mal faite.
    Pas fan de Christophe Lambert mais heureux d'y voir Sean Connery. J'ai sûrement vu Highlander plus jeune mais je n'avais aucun souvenir de sa présence. L'actrice est juste une faire-valoir.
    Concernant le scénario, je trouve que les mortels adhèrent un peu trop facilement à la théorie du Highlander, bon, admettons.
    Un point que je voudrais mettre en avant ce sont ces ambiances sonores au synthé vraiment 80s, elles ont quelque chose de singulier qui font à la fois datées et éternellement modernes, à la Blade Runner, même si ce n'est pas du niveau que nous proposait Vangelis.
    Un bon divertissement en somme, à regarder en accéleré ou d'un oeil pour la 2e partie.
    Michel1664
    Michel1664

    19 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2021
    Sympa de revoir ce film qui à quand même bien vieilli ! L’histoire est originale et intéressante par contre la réalisation fait très cheap : Les scènes d’affrontement au sabre sont faiblardes et les décors et effets spéciaux bien kitch (mention pour les rochers en polystyrène lors de l’affrontement Kurgan/Sean Connery). L’action, la profondeur des personnages est bien moyen. Le récit avec l’alternance temps présent/passé passe bien mais n’est pas très original. Une bande son vraiment sympa avec plein de titres de Queen. Bref, un film moyen au final.
    📞 Appelez-moi Jo
    📞 Appelez-moi Jo

    29 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2021
    Highlander fait partie de ce que l’on appelle les « plaisirs coupables » 😱✌🏼
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Le film qui a inspiré la série éponyme. Et cela ressemble effectivement plus à un pilote à la limite du téléfilm, tant par le jeu des acteurs (Christophe Lambert n'a pas son étoile sur Hollywood-boulevard n'est ce pas?) que par sa mise en scène assez bas de gamme par moment (les combats à l'épée, le moment de la découverte de Rachel et la confrontation avec le nazi d'opérette...).
    Trois étoiles tout de même pour la musique grandiose de Queen ("who wants to live forever"), pour ce concept d'immortel qui permet de naviguer dans diverses périodes historiques et parce qu'il faisait partie de ma collection VHS durant mon enfance.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Madison Square Garden, New York 1985. Alors qu'une foule de spectateurs peuple les gradins du stade à l'occasion d'un championnat de catch, dans le parking sous-terrain, deux hommes s'affrontent à l'épée dans un duel sans pitié. L'un des deux, Russell Nash, finit par vaincre son adversaire et lui trancher la tête. Il est alors frappé par une puissante énergie qui, dans un déchaînement d'explosions, détruit une partie du parking. Contraint de fuir, Nash est bientôt arrêté par la police et placé en garde à vue. Les autorités le soupçonnent d'être un meurtrier en série qui aurait déjà décapité une autre personne dans le New Jersey deux semaines plus tôt. Ne pouvant inculper son suspect, l'inspecteur Bedsoe est contraint de le relâcher. Mais Brenda Wyatt,une scientifique légiste, s'intéresse de près à l'affaire. Dans le même temps, les souvenirs de Nash ne cessent d'affluer à sa mémoire. Son vrai nom est Connor McLeod et il est né il y a 400 ans en Ecosse. Tué sur un champ de bataille par un guerrier kurgan, il s'est découvert immortel et, accusé de sorcellerie, fut contraint de fuir son clan. Quelques années plus tard, il coulait des jours heureux avec son épouse, Heather, dans les Highlands. C'est durant cette période qu'un chevalier de la cour d'Espagne, se présentant du nom de Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez, vint à sa rencontre et se proposa de lui enseigner l'art du combat au sabre ainsi que les secrets de son immortalité. Cet étrange personnage lui expliqua alors qu'ils étaient nombre d'immortels à errer dans le monde à travers les âges et que la tradition voulait qu'ils s'affrontent tous jusqu'à la mort pour qu'il n'en reste un jour plus qu'un. En 1985, McLeod n'est pas loin d'être le dernier. Pour obtenir la paix et gagner le "prix", il doit affronter un dernier immortel. Celui-ci n'est autre que son ennemi juré, qui n'a cessé de le poursuivre à travers les siècles. Le terrible Kurgan...

    Tout le monde ou presque sait aujourd'hui à quel point la franchise Highlander n'a rien de glorieuse. Alignant les navets successifs sous formes de suites-reboots inutiles qui s'acharnaient à dénaturer une mythologie pourtant prometteuse, la saga fait aujourd'hui partie de celles dont les amateurs parlent avec mépris et une certaine ironie. Et pourtant, on ne peut oublier que tout a démarré par un bon film, devenu rapidement culte. Sorti en 1986, Highlander demeure encore aujourd'hui parmi les réussites les plus originales du cinéma fantastique des années 80. A l'origine, il y avait ce scénario écrit par Gregory Widen, durant ses années d'études. Impressionné par le film Les Duellistes de Ridley Scott, le jeune scénariste imagina une intrigue où deux hommes immortels n'auraient de cesse de s'affronter dans des duels à l'épée à travers le temps et les grands moments de l'histoire. Le contexte fantastique de l'intrigue faisait alors toute l'originalité du script et permettait ainsi au scénariste d'imaginer plusieurs aller-retours temporels censés expliquer les origines surnaturelles de son personnage principal, un peu à la manière du film Les Prédateurs de Tony Scott (le mythe du vampire étant une autre influence évidente de l'histoire développée par Widen). Intéressés par le potentiel du concept, les producteurs Peter Davis et William Panzer achetèrent très vite le script pour en tirer un long-métrage dont ils confièrent la réalisation à l'australien Russell Mulcahy, remarqué quelques années auparavant pour son survival horrifique Razorback. Le jeune cinéaste délégua alors la direction de seconde équipe à son ami et compatriote Stephen Hopkins, futur réalisateur de Predator 2 et de la série 24, avec qui il travaillerait à nouveau plusieurs fois. Au terme d'une production internationale, le film sortit et passa quelque peu inaperçu dans les salles. Il rencontra néanmoins un énorme succès lors de son exploitation vidéo et devint rapidement culte pour toute une frange de cinéphiles.

    Soyons honnête, Highlander a beau conserver ce statut de classique, il n'est pourtant pas irréprochable. Son exposition, lors du combat dans le parking, révèle des idées lorgnant vers le pur nanar, surtout lorsqu'on voit les acrobaties inutiles de l'adversaire de McLeod. Par la suite, bon nombre de scories viendront alourdir le film, la réalisation de Mulcahy par exemple, révèle parfois quelques lacunes esthétiques imputables à son passé de pubard et de clippeur. La photographie, si elle bénéficie d'un formidable travail sur les couleurs, a aussi par moment mal vieilli (la faute au choix de caméra, notamment durant les flash-backs en Ecosse), et le montage semble avoir souffert de pas mal de coupes en post-production, d'où quelques incohérences et raccourcis flagrants dans l'intrigue (comment McLeod se libère-t-il de son fardeau après son départ en exil ?). Ce qui fait que l'on peut aujourd'hui déprécier le film et considérer qu'il a quelque peu mal vieilli.

    Pourtant, le film de Mulcahy compte toujours plus de qualités que de défauts et reste bien supérieur aux quatre navets qui ont suivi. Ne serait-ce que par la dichotomie de sa narration (le passé dans les Highlands, le présent dans la N.Y. sordide des 80's), qui fait toute l'originalité de son scénario, et l'ambiance délicieusement déliquescente qui se dégage de ses images essentiellement nocturnes et qui font de Highlander un des plus proches cousins du premier Terminator de Cameron. Ce dernier film aura d'ailleurs servi d'influence évidente à Mulcahy, notamment dans sa manière de filmer les excursions meurtrières de son antagoniste et son repli dans un hôtel sordide. Le réalisateur ne s'en cache pas et semble aussi s'inspirer de bon nombre d'autres oeuvres pour mettre en images son univers, de la fantasy barbare à la Milius lors des premières apparitions du Kurgan à l'esthétique crépusculaire des premiers films de Tony Scott (Les Prédateurs) et Michael Mann (La Forteresse Noire). Le jeune réalisateur savait alors magnifier son univers et la confrontation anachronique de ces personnages légendaires, usant de mouvements de caméra amples pour perdre ses immortels dans la foule ou pour conférer une dynamique originale à leurs duels (voir le combat final). Assisté de son ami Stephen Hopkins, lequel a probablement orienté la recherche visuelle du film (si l'on considère l'esthétique de ses films suivants Freddy 5 et Predator 2), et comptant aussi sur une superbe direction artistique et la formidable palette chromatique de sa photographie, Mulcahy mettait alors volontiers son savoir-faire de clippeur pour dynamiter les codes de la mise en scène, alignant les cadrages atypiques et des parti-pris stylistiques clairement post-modernes. Une atmosphère particulière hante cet Highlander, à la croisée des genres et des styles, et finit de le placer au coeur de son époque. D'autant plus que l'ensemble se trouve sublimé par la musique de Michael Kamen et surtout par la B.O. de Queen, Brian May et Freddy Mercury ayant été tellement séduits par le premier montage du film qu'ils ont écrit pour l'occasion quelques-unes de leurs plus belles chansons. Aussi, comment ne pas vibrer aux premières notes du générique annonçant The Princes of the Universe ou ne pas rêver à l'écoute du célèbre A Kind of Magic ? Qui oserait dire qu'il n'a pas apprécié la reprise de New York New York par le groupe (lors du carnage routier du Kurgan dans les rues de N.Y.) ou qu'il n'a pas été touché par la chanson Who wants to live forever alors qu'à l'écran Connor coule des jours heureux avec sa femme, celle-ci vieillissant au fil des images alors que le temps semble n'avoir aucune emprise sur lui... Ces quelques séquences pleines de poésie ne font qu'ajouter à la réussite globale d'un film qui bénéficie en outre d'un casting de qualité. Encore loin du versant nanardesque de sa filmo, Lambert trouvait ici le rôle de sa vie et composait un anti-héros fatigué de son immortalité face à un Sean Connery, parfait en mentor charismatique et séducteur, et un Clancy Brown (lui aussi dans le rôle de sa vie) qui nous offrait ici l'incarnation inoubliable d'un monstre immortel, rendu fou par l'éternité et les combats livrés. On pointera juste du doigt des personnages féminins trop secondaires, bien écrits et interprétés, mais encore trop relégués à des rôles de faire-valoir et d'enjeux émotionnels.

    Bourré de séquences d'anthologies (le combat du Kurgan et de Ramirez, les retrouvailles de McLeod et de son ennemi dans l'église, l'enlèvement de Brenda et le carnage qui s'ensuit, le duel final), le film de Mulcahy avait bien entendu tout pour devenir un classique. Son concept, riche en perspectives narratives mais pourtant tué dans l'oeuf par une conclusion qui n'appelait aucune suite, donna malgré tout lieu à une continuité cinématographique ingrate à la qualité souvent catastrophique. La franchise se vit même déclinée à la télévision, à travers trois séries de qualités variables (Highlander, L'Immortelle, Highlander The Animated Series) ainsi qu'à l'occasion d'un film d'animation japonais méconnu (Highlander Soif de Vengeance) qui explorait l'idée de Highlander 2 (intéressante mais mal exploitée) de mixer la mythologie de la saga à de la pure SF. Au vu de son triste héritage, et en attendant son inévitable reboot, mieux vaut alors considérer Highlander pour ce qu'il devait être à l'origine et ce qu'il est toujours aujourd'hui : un long-métrage isolé, dénué de continuité, et un jalon essentiel du cinéma de genre de son époque.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2020
    Film culte pour certain mais le film est assez kitsch avec le temps qui passe. Beaucoup de chose on vieillit, que ce soit la réalisation, les effets speciaux ou meme le jeu d'acteur qui est parfois ridicule.
    On se dit que la suite est encore pire...
    Film qui a vieillit...
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2020
    Qu'est-ce qui a bien pu créer la légende autour de ce film, à son premier visionnage, déjà, je n'avais pas été conquis. A le revoir tant d'année après, cela à eu le même effet. L'histoire est originale, mais le traitement tellement marqué dans son époque, avec un montage haché, comme un clip vidéo, pour donner du punch, caricatural pour le méchant de l'histoire, un combat final d'une mièvrerie complète sans panache ni grandeur, affublé d'une musique en complet décalage, qui ne nous donne aucune émotion. Voilà le grand mot, l'émotion, il n'y en a aucune. Les scènes avec Sean CONNERY sont les meilleures à mon goût, excepté son combat, qui encore une fois, est bâclé. Christophe Lambert a eu la chance d'être sélectionné dans quelques films qui ont bien marché à cette époque et qui l'on propulser en tant que star internationale, mais il lui manque un peu de charisme pour interprété des personnages d'une telle envergure. Un film qui repose sur une bonne idée, avec presque trop de chose à montrer, des combats trop statiques digne de série B, et un montage saccadé ont fini par enliser le film dans un bourbier des highlands.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    Ce film, réalisé par Russell Mulcahy et sorti en 1986, n'est franchement pas terrible. C'est l'histoire, en gros, de guerriers écossais immortels (enfin sauf par décapitation) qui se font la guerre depuis des siècles et là ils se retrouvent dans le New-York des années 80. Bon voilà, comme d'habitude, je suis très mauvais pour résumer les films mais vous avez compris le principe. L'idée de base n'est pas franchement mauvaise mais en revanche, le scénario manque clairement de substance et de relief. Nous sommes en effet dans quelque chose qui est dans le fond très classique, même si la forme est plutôt sympa. De plus, malgré son aspect prévisible, j'ai trouvé le film dans l'ensemble assez foutraque. Forcément, pour correctement expliquer l'histoire, il faut des allers/retours entre plusieurs époques, via des flashbacks notamment, et franchement au début, c'est plutôt difficile de rentrer dans tout ce délire. Nous n'avons en effet pas le temps de nous acclimater à une époque que le film nous en amène à une autre. Bien évidemment, au bout d'un moment, on commence à se faire à ce type d'intrigue mais ce n'est pas évident de pleinement rentrer dedans. Cependant, je comprends que ce film ait pu devenir culte car nous avons tout d'abord l'ambiance, très kitch, qui est très bonne. Même si nous ne rentrons pas totalement dans l'histoire, nous pouvons au moins nous laisser porter par l'atmosphère du film, très années 80 forcément. Ce qui participe énormément à l'ambiance, c'est aussi le côté très cheap du film qui, même pour les années 80, saute aux yeux. Bien évidemment, je sais que ce genre de film ne va pas nous offrir des effets spéciaux très réalistes, et ce n'est d'ailleurs pas non plus ce que je recherche, mais ici, que ce soit dans les effets spéciaux donc ou dans les costumes, les cascades, les décors, tout sonne assez faux et carton-pâte. La mise en scène est elle aussi assez particulière car nous avons de très beaux plans mais d'un autre côté, on sent que le réalisateur a tout d'abord été habitué aux clips. Que ce soit dans les cadrages, les angles de caméra, la direction d'acteur, quelques fois dans le montage ou même dans certaines chorégraphies de combats, on sent quelque chose de très clipesque. Mais est-ce que ça dérange vraiment, je dirai surtout qu'ici, cela participe à l'ambiance du film. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Christophe Lambert qui n'est pourtant pas mauvais acteur mais qui a ici beaucoup de mal à gérer son personnage, Sean Connery dans le rôle d'un espagnol (avec un accent anglais à couper au couteau, c'est plutôt marrant), Roxanne Hart, Clancy Brown etc. Nous n'oublierons pas non plus l'excellente B.O. de Queen. "Highlander" possède donc pas mal d'idées plutôt mal exploitées mais touche surtout de par sa maladresse.
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