« It’s a kind of magic » comme le chantait Freddie Mercury. En réalité trente ans plus tard, le film de Russell Mulcahy n’a plus rien de magique. En cause principalement, le regard bovin de Christophe Lambert que le réalisateur tente d’utiliser au mieux tout en évitant de laisser sa caméra s’attarder trop longtemps dessus alors que paradoxalement, « l’homme singe » de Hugh Hudson dans « Greystoke la légende de Tarzan » (1984) en a fait sa marque de fabrique pour jouer de sa vague ressemblance avec Marlon Brando mais aussi sans doute pour masquer l’inexpressivité de son jeu. Les œillades de Rudolph Valentino largement moquées à la sortie du muet paraissent désormais relever de la subtilité face à celles de Christophe Lambert. Dans ces conditions, difficile de s’intéresser plus de trente secondes à cette histoire qui à l’aide d’allers et retours temporels mal orchestrés, nous parle d’immortels écossais à la recherche de leur chef devant être désigné lors d’un tournoi que le scénario alambiqué tente vainement de nous vendre. La jupette écossaise sied de plus très mal à ce pauvre Christophe Lambert qui paraît soudain minuscule quand après un long tiers du film paraît le grand Sean Connery qui lui porte très bien le kilt et n’a aucune appréhension à faire face à la caméra avec son sourire enjôleur. Malgré la présence roborative relativement courte de l’ancien James Bond, ajoutée à celle de Clancy Brown en méchant très « second degré », on continue de s’ennuyer ferme et ce n’est pas la photographie kitsch à souhait du pourtant très réputé Gerry Fisher qui parviendra à changer la donne. Le scénario continue de patiner jusqu’au bout des deux heures interminables de ce long clip réalisé par un Russell Mulcahy qui avait pourtant soulevé beaucoup d’espoir avec « Razorback », son remarquable premier film fauché, narrant l’errance d’un sanglier monstrueux dans les grandes plaines de l’Outback australien. Malgré son ratage au box-office en dépit d’une communication tonitruante essentiellement basée sur la musique du groupe Queen, le film aura deux suites qui seront tout aussi calamiteuses aux-quelles le malheureux Christophe Lambert sera bien aise de participer, sa courte heure de gloire assez inexplicable étant passée.
J'ai complètement cerné le statut de film culte pour Highlander, mais qu'est ce que ça a mal vieilli. Heureusement dans l'ensemble ça se regarde, et grâce à une BO géniale on est captivés de bout en bout.
Sur une superbe B.O. signée Queen, Russel Mulcahy nous livrait sans doute en 1984 le chef d'œuvre de sa carrière. Un film fantastique original et à l'univers profond. On y retrouve un Christophe Lambert très inspiré pour peut-être son rôle le plus marquant et iconique, avant qu'il ne soit injustement raillé. Bien aidé par la courte présence de Sean Connery et de Clancy Brown en antagoniste impressionnant et timbré. L'intrigue est costaude et nous permet de voyager entre des temporalités différentes entre époques médiévale et contemporaine avec de très beaux décors. Malgré un budget pas forcément à la hauteur des ambitions initiales, Mulcahy nous réserve quelques merveilles de scènes et plans avec une photographie très maîtrisée. Malheureusement certains effets sont également assez cheap et l'humour a à mon sens une place un peu trop importante. Ce n'est pas parfait c'est certain mais Mulcahy a créé un véritable monde avec Highlander qui deviendra culte et verra suivre deux opus et une série à succès. Un remake est éventuellement dans les tuyaux, très curieux de voir ça.
Un classique des années 80 qui garde un certain charme - même si ça a pas mal vieilli - grâce à ses héros légendaires, notamment un génial Sean Connery et Christophe Lambert qui s'en sort pas trop mal, (c'est dire), bien accompagnés par la BO de Queen.
Sorti en 1986 et auréolé d'une réputation de film culte, "Highlander" est pourtant une déception. Tout était pourtant réuni pour réussir. D'abord un budget important, un casting séduisant et Queen à la BO ! L'une des raisons de cet échec reste le cinéaste sans envergure Russell Mulcahy qui n'est jamais parvenu à à transcender son projet. "Highlander" a d'abord affreusement vieilli, notamment du côté des effets spéciaux. Du point de vue de l'intrigue, le film met une bonne demi heure à se mettre en place et démarrer réellement, sans pour autant trouver le moindre fil conducteur. En réalité les seuls moments intéressants du film sont ceux avec Sean Connery, qui vient contrebalancer le faible charisme de Christophe Lambert. Une oeuvre qui entre dans la catégorie des grands films malades.
Un film typique des années 80 !! Son ambiance, ces clichés, ses dialogues et une BO entrainante !! Malgré quelques défauts , notamment dans le jeu d'acteur (Clancy Brown est particulièrement mauvais en antagoniste !! ) l'ensemble reste divertissant et mérite le coup d'oeil !!
Difficile de juger Highlander avec les lunettes de notre époque. Je dirais que ce film a de grandes ambitions sans toujours avoir les moyens de les concrétiser. Il y a de très bonnes choses comme la superbe BO de Queen, le personnage interprété par Sean Connery ou le scénario qui part d'un postulat très intéressant, celui qu'il existe des êtres immortels. Les flashbacks sont superbes et j'aurais vraiment aimé qu'il y en ait plus car l'histoire dans le présent m'a paru finalement moins intéressante.
Aussi, le film a un petit peu mal vieilli sur différents aspects. Outre les effets spéciaux datés, certaines scènes sont quasi-nanardesques, comme celle du type qui fait des pirouettes au début…c'est d'un kitsch… Ça m'a fait penser à Blade Runner avec la scène de la réplicante maquillée comme une poupée. Rien de tel pour me sortir d'un film.
Mais bon, ce film a été celui qui a posé les jalons d'une saga à l'univers qui aurait pu être fascinant et qui n'a pas toujours été traité par les différents réalisateurs qui sont passés dessus, avec l'égard qui lui est dû. J'ai très hâte de voir ce que va proposer Chad Stahelski.
Le film devait sûrement être très bien en 1986, mais 36 ans plus tard, force est de constater qu'il a pris un sacré coup de vieux ! Même les images des actions situées en 1536 paraissent vieilles. Les scènes de combat semblent molles. La musique est envahissante (à part quelques passages de Queen et encore). Le scénario est bon mais on n'arrive pas à ressentir le tiraillement du héros, condamné à ne pas aimer. L'alternance entre les images du Moyen Âge et les images contemporaines est incompréhensible. Même l'idée d'avoir choisi un Français pour jouer un Écossais est étrange. Prendre un Écossais pour jouer un Espagnol, ça aussi c'est une drôle d'idée. Côté effets spéciaux, c'est fou les progrès réalisés depuis 1986 ! Bref, à voir pour l'histoire du cinéma en notant au générique de début : Christopher (!) Lambert. Quand ça commence par une faute d'orthographe dans le prénom de l'acteur principal dès les premières secondes, ça met des doutes, malheureusement confirmés par la suite.
Dans la série "rectification réaliste des films cultes des années 80", "Highlander" est bon candidat. Une réal' too much avec overdose de grands angles, des effets spéciaux au rabais, un méchant top grotesque, un Christophe Lambert pas hyper convaincant, une image fade digne d'un téléfilm, un Sean Connery qui cachetonne, une histoire pas captivante du tout... Reste la musique de Queen et encore... Le résultat est plus ou moins consternant. Russel Mulcahy aurait du continuer à faire des clips...
Le rôle culte de la carrière (très inégale) de Christophe Lambert, Highlander est un film terriblement ancré dans son époque. C'est surjoué et quelques effets spéciaux font sourires mais le coté Kitsch, le concept de base captivant, l'excellentissime B.O de Queen et les très bons plans du metteur en scène, spécialiste des clips vidéos, font encore passer un très bon moment devant de film.
Comme un vieux sandwich mangé en haut d'une belle montagne, ce n'est pas un bon repas, mais c'est un repas mémorable. Highlander est pareil. Devenu un film culte, mais ce n'est pas pour autant un bon film. C'est un pur film des années 80 qui vieillit. Décors en carton-pâte, effets visuels pas très convaincants (disons même pas du tout mais on va essayer de se placer dans l'époque...), quelques séquences qui rappellent de sacrés séries B, des séquences de combat très limitées techniquement. Reste l'histoire, originale et plaisante qui fait tout le charme de ce film dont on fait référence aujourd'hui. Et pourtant, elle baigne dans la médiocrité de sa mise en scène, ponctuée de quelques plans naturels sympathiques et des interprétations plaisantes de Lambert et Connery.
Cinq étoiles pour la musique ! #queen Bon scénario original. Beaux décors de tournage écossais. Effets spéciaux vintage qui donne un certain charme vieillo au film!
Un très bon film qui est devenu un une oeuvre culte des années 80. 30 ans plus tard ce film est encore très agréable à suivre et reste visuellement tres moderne. Chritophe Lambert y signe une ses meilleures performances et Sean Connery en mentor est excellent. A voir et revoir.
Il ne prend pas une ride, pour moi. Toujours aussi excellent et sans doute la meilleure version (Je n'ai jamais eu le courage de voir les suites qui ont de très mauvaises réputations). Ici, le scénario est relativement simple et culte : "Il ne peut en rester qu'un". Conrad McLeod est poursuivi par le Kurgan (Un guerrier sanguinaire et tout en muscle et à l'esprit dérangé magnifiquement interprété par Clancy Brown. Nous voyons comment Conrad a perdu la vie pour finalement faire partie des "immortels". La reconstitution de l'époque est d'ailleurs bien rendu, à la "Braveheart". Nous assistons à sa formation par Ramirez (Sean Connery) et à la façon dont il a caché son immortalité au cours des siècles. Il y a de bonnes différences dans les épées de chaque immortels et dans leurs façon de combattre, un humour bien dosé et assez fun répandu sur plusieurs époques et typique des immortels. Un bon divertissement, encore aujourd'hui et qui mériterait un remake à ne pas mettre dans n'importe quelles mains !