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flushroyal
32 abonnés
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
L'idée de chevaliers immortels s'affrontant à travers plusieurs époques est un concept plutôt audacieux et fun pour un film de genre. Cependant, je dois admettre être resté sur ma faim devant le visionnage du film. Certes, l'ensemble est plutôt distrayant mais pour un film qui a le titre de film culte, j'en attendais beaucoup mieux du point de vue du jeu des acteurs, des dialogues, de la mise en scène et même de l'histoire. Cette dernière se repose trop sur ses acquis et son concept de départ et ne capitalise pas vraiment sur son potentiel. Les dilemmes du héros associés au statut d'immortel ne sont que trop brièvement traités ( ce qui est d'autant plus frustrant que les rares scènes le faisant timidement sont parmi les plus intéressantes). Le film doit beaucoup à la présence de Sean Connery dont les scènes sont sans doute les meilleurs du film. Le bad guy est également très charismatique et bénéficiant d'une interprétation très adéquate. J'ai été cependant déçu par l'absence de mythologie ou du moins d'explication sur l'origine des immortels, pleins de questions pourtant basiques que l'on peut se poser à propos des personnages restent sans réponses. Tout en gardant une part de mystère, le scénario aurait au moins pu développer certains aspects. Les combats et duels sont aussi plutôt répétitifs et sans grande imagination ce qui donne un effet plutôt lassant. Il y a tout de même quelques bonnes idées ici et là et une certaine originalité qui maintient malgré tout la curiosité. Le film a cette ambiance purement années 80 qui ne me déplaît pas. Toutefois, il manque une profondeur au récit et un regard d'auteur que l'on retrouve bien dans certains films de cette époque ( comme le premier Terminator) et que l'on est loin de retrouver ici.
Highlander est un film mythique malgré la note relativement faible que je lui attribue. Le scénario est intéressant mais il y a vraiment trop d'invraisemblances dans cette histoire d'immortels qui luttent pour être le dernier (seul moyen de les tuer : leur couper la tête). Christophe Lambert n'est pas un acteur très impressionant non plus. Par contre, quel plaisir de voir toujours le merveilleux Sean Connery. Quel plaisir que d'écouter la bande son extraordinaire par le mythique groupe Queen. Quel plaisir que de voir un aussi bon méchant joué par Clancy Brown, meilleur rôle de l'acteur dans sa filmographie. Bref : "Il ne peut en rester qu'un !!"... mais lequel ? :)
Et pourtant... Tout commence très bien avec ce match de catch, cette atmosphère très 80's, de l'électricité dans l'air et Christophe Lambert. Ce dernier, suite à un combat à l'épée façon Star Wars, fait tomber une tête, les voitures s'allument toutes seules, Lambert court... et hop on passe au moyen-âge.
Je dois avouer que le début et de manière générale toute la première partie du film m'a bien intrigué, voire même fasciné. J'étais scotché à l'écran devant un film oscillant entre quelques moments de nanardises, d'autres presque lyriques et surtout un personnage fascinant.
Car oui, toute la réussite de cette première partie tient, à mes yeux, sur un Christophe Lambert totalement fascinant, que ce soit lorsqu'il fait face à des policiers très méchants, débiles et caricaturaux, lorsqu'il survit à des coups meurtriers, lorsqu'il est banni puis rejeté par une foule lui lançant des pierres notamment par une femme hystérique souhaitant le brûler alors qu'elle en était dingue deux jours plus tôt, lorsqu'il est appelé monseigneur et se roule dans l'herbe ou encore lorsqu'il partage des moments d'amitiés viriles avec Sean Connery. Le tout servit par une sonorité mélangeant Queen, Hard FM et synthé ainsi qu'un montage alternant les années 1980 et moyen-âge.
Néanmoins, la deuxième partie du film me laisse énormément sur ma faim et a surtout tendance à m'irriter plus qu'autres choses. C'est surtout dû à un personnage de méchant grossier, débile, "dur à cuire", très laid et, en plus d'être inintéressant, énervant. "Highlander" tombe dans une surenchère (que ce soit dans la B.O., les bons sentiments...) maladroite et le film perd totalement de son charme et de son intérêt, ajouté à cela une réalisation qui se perd un peu dans ses ralenties et ses plans parfois foireux.
Bref, c'est bien dommage. Débutant de belles manières, "Highlander" perd peu à peu de son intérêt pour tomber dans la lourdeur et devenir inintéressant...
Ah Highlander... un bon vieux classique de la SF-aventure ! Je crois que ce qui m'a le plus charmer dans ce film, c'est son thème principal Princes of the universe, juste épique, merci Queen! les effets spéciaux sont géniaux et les acteurs inoubliables.
spoiler: C'est l'histoire d'un film qu'on ne regarde que parce qu'on souhaite profiter à 100% du 2HDP qui lui est consacré.
Cette critique contient des spoilers Le film s'ouvre sur une voix grave et imposante. Elle annonce la légende d'Highlander écrite sur notre écran dans le rouge douteux d'un PPT désuet. Le décalage avec l'envolée lyrique et couinante de la chanson de Queen qui lui succède est grotesque et déjà se confirme en un nom et en grosses lettres le potentiel nanardesque de l'œuvre : " Christopher Lambert ".
La première scène multiplie les mouvements aériens de caméra au Madison Square Garden (nous sommes à Nouyorque dans les années 80) dans lequel notre Cricri ne regarde pas le combat de catch qui s'y déroule et emplit les lieux d'une excitation frénétique toute américaine (ça éructe en dressant certains doigts). Pourquoi est-il là ? comment dissimule-t-il dans son imperméable Colombo un sabre d'un mètre vingt ? Nous l'ignorons mais nous suivons son inexpressif regard vitreux jusque dans ses souvenirs à la fin du Moyen Âge en Ecosse. C'est l'occasion pour le réalisateur de nous livrer ses premières lignes de dialogues. Il les consacre : au pipi des guerriers qui vont au combat ! Second degré assumé ? Un mystère de plus pour cette œuvre qui ne nous ménage pas intellectuellement. Nos sens ne sont pas épargnés non plus puisque la bataille qui suit est laide, mal tournée mais surtout le son est affreux. Les bruitages, c'est une constante tout au long des 2H00, donneront l'envie de se pendre à n'importe quel ingé son. On constate tout de même que la tactique et la rigueur militaire ont bien régressé depuis l'empire romain et que ce film ne s'embarrassera pas de cohérence puisqu'en plus du joueur de cornemuse que personne ne vient inquiéter pour ne pas gâcher la BO, l'ennemi juré de Cricri est "emporté" au loin on ne sait trop comment après qu'il ait préféré transpercer plutôt que décapiter notre héro en kilt. C'est donc en regrettant la libre caresse du vent entre ses bourses que Cricri décide de quitter son siège du Madison Square pour se diriger vers son destin, le parking souterrain. On y découvre une information terrible : même l'immortalité n'empêche pas la calvitie. Le duel très chiant qui l'oppose à son agresseur sans cheveux (et bientôt sans tête) a un effet surprenant sur les voitures présentes ("les garagistes le déteste" !) puisqu'elles démarrent toutes de concert avec une option vidange pour certaines. Arrêté par la maréchaussée notre Cricri montre qu'à défaut d'expression faciale il peut s'exprimer avec ses poings. C'est un rebelle charismatique et il le prouve encore dans la salle d'interrogatoire lors d'une scène ckikidomine dans laquelle il fait baisser les yeux à un policier homophobe. Afin de nous rassurer sur ses orientations sexuelles, notre viril héro suit ensuite dans un bar la médecin légiste alcoolique chargée de son enquête qui, coup de chance, est aussi une experte en arme médiévale. S'ensuit la scène de drague la plus malaisante des 500 dernières années conclue par la fuite de la demoiselle. Cricri la rattrape dans une scène jump scare qui m'a mis les poils pour lui dire qu'elle est en danger. Pourquoi ? On a du mal à voir une autre raison que celle d'être en compagnie de Cricri puisque justement Kurgan débarque. S'ensuit un nouveau combat de taille et d'estoc tout aussi passionnant que le premier, seulement interrompu par un hélicoptère de police venu d'on ne sait où et reparti on ne sait comment. Ce n'est pas la seule chose qu'on ne comprend pas notez, après ce sont des détails mais par exemple : Pourquoi alors qu'ils se sentent et ont 500 ans pour se battre les 4 derniers immortels règlent ça en 3 jours à NY en 1986 ? pourquoi à la fin il ne doit en rester qu'un ? Bon, disons que le film n'exploite pas l'intégralité d'un potentiel scénaristique trop dense par soucis d'efficacité et de dynamisme. Les différents flash backs qui se succèdent à travers les âges ne nous l'apprennent en effet pas, préférant nous montrer que si les méchants sont ouvertement homophes, les gentils sont eux tout aussi à l'aise avec leur machisme "Do as I say woman". Le film traite systématiquement ses personnages féminins comme des êtres fragiles, creux qu'il faut défendre et assurer la sécurité. Remarquez le pire personnage est probablement celui du méchant dont aucune des scènes (mention spécial au maniement de l'épée en kit Ikea dans la chambre) ne permet de développer son personnage. A part peut-être le duel avec Sean Connery bouffon du roi puisqu'on apprend qu'il déteste les murs (il les abat à l'épée) et a un certain goût pour la scénographie particulièrement en haut d'un escalier.
Cette critique est déjà trop longue j'abrège donc Highlander par sa meilleure scène. J'avais du mal à comprendre pourquoi on avait pris un acteur français avec une tête de trisomique renfrogné pour jouer un écossais mais l'arrivée de l'égyptien Sean Connery (écossais au départ) fringué comme le chat potté m'a encore davantage surpris avant que je n'éclate de rire en le voyant, guibole à l'air, expliquer à Cricri qu'il "faut ressentir le cerf !" Et Sean Connery de gratter le sable avec sa papatte avant de s'élancer dans une course folle sur la plage avec son élève dont on saura jamais pourquoi il l'a formé. J'ai aussi bien aimé la scène de retrouvaille avec le pote black de Cricri, l'occasion pour eux d'évoquer ce fameux duel kitchissime 100 ans plus tôt mais comme ledit pote n'y apparait pas, ce serai absurde d'élire l'absence, le vide comme le meilleur moment d'Highlander.
Un film culte qui traverse les époques sans prendre une seule ride au passage. Highlander premier du nom est une référence incontournable du genre qui l'on revoit avec toujours autant de plaisir.
Je me suis toujours demandé qu'elle était cette entité secréte qui décidait de façon péremptoire qu'un film était "culte" à ce point que même wikipédia en intègre le concept dans cuistreries. Passons ! Que dire devant cette bouillie ? Les bonnes choses se résument à la bande son (c'est du Queen) à des très belles images et a des effets spéciaux complétements gratuits mais qui ne manquent pas de gueule. Sinon, c'est la catastrophe, Lambert est aussi expressif qu'un merlan, Connery vient cachetonner en flânant, le méchant est ridicule, à ce propos on a droit à une scène d'une rare imbécillité, pour nous convaincre que le méchant est vraiment méchant on nous le montre comme spoiler: étant anticlérical, c'est bien connu, les méchants sont athées et les gentils brules des cierges ! Non mais c'est quoi ce WTF ? Quant au scenario c'est le néant le plus complet, pas d'enjeu, pas de suspense, puisqu'on sait pertinemment comment tout ça va se terminer, aucun rythme, on s'ennuie, heureusement qu'on a inventé l'avance rapide pour terminer en vitesse cette plaisanterie et passer à autre chose !
Avec le temps, on ne voit plus que les défauts de ce film. L'interprétation calamiteuse de Christophe Lambert. Des effets spéciaux complètement dépassés. Le côté kitcsh et bêtement romantique du scénario. Même Sean Connery fait pitié dans son rôle de Don Quichotte de pacotille. Désolant.
Chef d’œuvre fantastique sur le thème de l’immortalité mêlant un scénario d’une intelligence rare (aventure, enquête et philosophie), une mise en scène innovante et dynamique (décors naturels écossais et sauts dans le temps), des combats à l’épée superbes (combats réglés et effets spéciaux), une musique rock devenue éternelle signée Queen (un album monumental)... Les charismatiques Christophe Lambert et Sean Connery mènent le bal dans ce film unique en son genre signé Russell Mulcahy (réalisateur depuis retombé dans l’oubli) en guerriers immortels traversant les époques et dont le destin est de remporter le Prix, au terme d’un ultime combat à l’épée, pour redevenir un simple mortel…
A l'époque je trouvais le pitch d'Highlander vraiment génial. C'est dommage qu'on ne soit jamais réussit à pondre un film digne de ce nom dans toute cette saga. Le premier film qui est le plus potable a quand même prit un coup de vieux.
Le fameux Highlander, film le plus connu de la carrière de notre Christophe Lambert national. Est-ce qu'il mérite vraiment son statut de film culte ? Je ne pense pas. Highlander est un film plutôt pas mal, le scénario est assez fouillé et la mise en scène est plutôt bonne. On sent vraiment qu'il y a de l'idée et d'ailleurs le film est assez plaisant à voir. On a pas mal d'action et même quelques scènes gores par moment. On a aussi des moments très marquants comme l'entrainement entre Conrad Macleod et Juan Sanchez Villa Lobos Ramirez (le nom le plus long de l'Histoire !) qui est d'ailleurs le meilleur moment du film. Toutefois le film comporte des défauts évidents qui sont liés d'une part à son âge parce que oui, Highlander a vieilli et ça se voit, d'autre part au jeu des acteurs et à des failles de scénario. Les scènes d'action ont pris un sérieux coup de vieux et même par rapport à ce qu'il se faisait déjà à l'époque on voit que c'est relativement mou, ca manque d'impact et de cohérence. Ensuite les personnages sont vraiment très clichés, le héros est banal et le méchant est vraiment très mauvais. Il est méchant parce que... voilà. Ensuite dernier problème, les incohérences. Une scène m'a particulièrement marqué et elle se trouve au début du film et m'a instantanément refroidi pour le reste du film spoiler: il s'agit de la scène dans laquelle Macleod se bat contre Fasil au début, lui tranche la tête, se fait arrêter par la police, frappe un flic et... est relâché alors qu'il a été pris sur les lieux du crime et qu'il a frappé le flic . En conclusion, Highlander c'est pas mal mais loin d'être transcendant. On a vu beaucoup mieux à cette époque. Il ne mérite sûrement pas le statut de film culte qu'on a tendance à lui accordé même s'il y a de la recherche dans le scénario. 3/5
Le plus long clip de L'histoire du cinéma! Une BO d'enfer , un rythme génial! Une histoire peu crédible autant que les acteurs! Une mise en scène rapide et clinquante! En somme un plaisir coupable!
Très certainement le meilleur rôle de Christophe Lambert. L'histoire est originale et la réalisation impeccable. Quelques longueur tout de même à noter.
Si le film n'est pas si exceptionnel que cela, Highlander reste toutefois un film marquant des années 80 et la meilleure réalisation de la filmographie en dents de scie de Russell Mulcahy ; les acteurs sont épatants notamment Sean Connery et Clancy Brown (quand j'étais jeune, il me foutait vachement les boules) mais Christophe Lambert n'est pas en reste non plus. Les duels sont très bien chorégraphiés, Highlander dégage un certain lyrisme aidait en cela par le belle chanson de Queen. Cette histoire d'immortels est originale et agréable à voir.