Avis sur Le Faucon

Ce "faucon" a une réputation catastrophique..pas usurpée du tout !!!
Le pauvre Francis Huster, acteur moyen qui ici touche le fond, court pendant tout le film après un tueur, pendant que sa petite fille victime d'un accident de la circulation est dans le coma..Le résumé vous semble tarte ? hé bien la vision du film est encore pire !
oui c'est nul, long, sans intérêt..ah oui à la fin la petite fille sort du coma (oui je vous donne la fin pour éviter que vous vous infligiez la vision de ce film ou alors en toute connaissance de cause : vous voulez savoir ce que cela fait de voir un hyper NANAR alors regardez ce "faux con" (oups je me suis trompé dans le titre..oui c'est "vraiment con !"..)

On touche le fond , difficile de faire pire que ce nanar .

Mais c'est quoi ce film dont je n'avais jamais entendu du bien mais ça frôle carrément le nanar et frise souvent le ridicule, ils se sont mis à 3 pour pendre un scénario sans queue ni tête. Le Faucon c'est une longue course-poursuite sans saveur.

Il y a beaucoup de choses qui peuvent faire qu'un film soient mauvais. Beaucoup de choses qui échappent ou déçoivent après choix. Réalisateur, acteurs, budget réduit, etc...
Beaucoup de choses qui peuvent rendre un raté pardonnable.

Mais ce qui est impardonnable, c'est quand un mauvais script est validé !

Et la première chose qui me vienne à l'esprit en voyant "Le Faucon", c'est "Mais comment est-il possible d'avoir validé un truc pareil ?!?"

Le scénario est nullissime !
Il enfile les clichés et les illogismes avec une régularité qui forcerait le respect si on n'avait pas autant l'impression d'être pris pour un imbécile.

Bon après tout est nul, au diapason d'un scénar avec lequel des singes ne voudraient même pas se torcher.
Les dialogues sont pitoyables et parfois d'une bêtise sans nom (le coup du hamburger... à ce stade, on confine au génie paradoxal !), la mise en scène amorphe et totalement dépersonnalisée, et les acteurs... Ah les acteurs... Ils sont tous nuls (exception de Isabelle Nanty qui arrive à tirer son épingle du jeu), mais nuuuuuls ! Francis Huster en tête qui peut être un très bon acteur (quelques scènes ici le rappellent (rarement)), mais qui dans ce film, globalement se ridiculise de manière ahurissante, au point de même mal jouer la comédie en courant.

Les autres acteurs sont également pathétiques, et pourtant pour certains, des futures pointures du cinéma, comme Vincent Lindon qui joue tellement mal qu'on a envie de le baffer, et pas juste parce que son personnage est un idiot. Etonnant qu'il ait pu faire carrière après ce tout premier rôle au cinéma qui aurait dû le plomber; mais tant mieux pour lui, car il est devenu bon acteur après... voire très bon...

Ce film est juste honteux !
Mal écrit, mal pensé, mal conçu, mal mise en scène (l'accident au début est juste incompréhensible au niveau du montage) et super mal joué.

Une histoire hyper bancale pensée par des... "scénaristes" (3 quand même pour ça), disons ça poliment, qui devaient avoir la tête bien bancale aussi, sacrément de travers en fait ! ... Ou bien c'est leurs gosses qui ont écrit une histoire pour s'occuper à la maternelle entre peintures et pâtes à modeler, et ça a été mis par erreur dans le sac livré au metteur en scène, qui est tellement à la masse qu'il ne s'est rendu compte de rien et a filmé, ou plutôt lancé la caméra avant de partir aux toilettes... Allez savoir...

L'intrigue réelle met presque 30 mn à démarrer, s'en suit une course poursuite foireuse de plus de 20-25 mn où le scénario stagne, pour aller vers une fin totalement portnawak.

Maintenant si j'ai mis 1,5/5, c'est pour le côté artistique (et encore je suis grand seigneur sur ce coup), mais nanardesquement parlant, on se tape parfois de telles crises de rire, pour des séquences qui plombent le film par leur longueur, leur inutilité grotesque ou un humour qui ne fonctionne pas du tout au degré voulu; et aussi/surtout des acteurs parfois tellement à la ramasse, que je mettrais bien un bon 4/5.
Mais je ne pense pas que c'est dans ces conditions que Paul Boujenah (oui le frère de Michel, et réalisateur de quelques nanars comme "Fait Gaffe à La Gaffe" - 1981) aurait aimé avoir une bonne note.

Très étonnamment, Francis Huster déclare dans une récente interview pour la sortie en Blu-Ray, que le film a été un succès.
Mais à l'époque les français faisaient un triomphe aux "comédies" avec Aldo Maccione, alors...

Un film qui fera le bonheur de tous les abonnés à Nanarland, assurément !

Sinon, on ne saura jamais pourquoi on l'appelle 'Le Faucon' (pour moi il est tout ce qu'il y a de plus vrai), ni pourquoi l'affiche se sent obligée de nous préciser que "il n'a jamais tué...", comme si c'était impératif de le savoir ou qu'on en avait quelque chose à foutre...
Ou alors j'ai dû faire des micros-siestes au moments des big révélaicheunz du film...

Frank Zodiak était un super flic, celui que l’on surnommait "Le Faucon" n’est plus que l’ombre de lui-même suite au décès de sa femme dans un terrible accident de voiture où sa petite en a réchappé de justesse, mais la laissant dans le coma.

Après sa libre adaptation des aventures de Gaston Lagaffe au cinéma avec Fais gaffe à la gaffe ! (1981), Paul Boujenah délaisse la comédie familiale (son précédent film ayant été un bide retentissant), pour s’atteler à un polar avec Francis Huster dans le rôle-titre.

Après avoir survécu aux 80min que compte le film, on se demande bien où a voulu en venir le réalisateur tant son film s’avère aussi bien incompréhensible qu’emmerdant. Le film se voulait nerveux, avec d’entrée de jeu, une scène d’ouverture où deux poids-lourds menacent de cartonner une pauvre Golf. La mise en scène en fait bêtement des caisses puisqu’au final, la séquence s’avère incompréhensible et charcutée au montage. Le reste ne sera pas mieux, puisque l’on doit subir un Francis Huster neurasthénique (et accessoirement sosie de Benoit Hamon) qui ne cesse de courir à droite / à gauche dans tout Paris.

L’ensemble s’avère non seulement mou du gland et pas compréhensible. Des séquences absurdes (lorsque le héros s’adresse au méchant en passant un message à la radio, qui, comme par le plus grand des hasards, écoute cette fréquence au même moment), des ellipses à la pelle, un montage WTF sans parler de séquences hallucinantes de bêtises (la grenade dans le sauna & la réplique sur le cheeseburger).

On ne pourra pas non plus se rabattre sur la distribution où l’on retrouve lors de quelques apparitions le jeune Vincent Lindon (23ans lors du tournage), aux côtés d’Agnès Jaoui & Isabelle Nanty. On préfèrera éviter de s’attarder sur Audrey Dana (la pauvre n’a que deux lignes de dialogues en tout et pour tout, le reste du film, elle est dans le coma, alitée à l’hôpital). Du côté des caméos, Paul Boujenah à fait croquer la famille, puisque l’on y croise subrepticement Michel (son frère) ainsi que Joseph (son père).

Des choix scénaristiques douteux, des interprétations à la ramasse, une B.O. jazzy dont on se demande encore ce qu’elle venait foutre là et un Francis Huster en roue libre totale qui ressemble à un camé en manque de cheeseburger, bref un polar tombé dans l’oubli et on comprend pourquoi.

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Oooooh, qu'il est magnifique ce film... magnifiquement nul. Avec "Le Faucon", clairement, le frère Boujenah nous montre ce que le polar français des années 80 peut offrir de pire. Il faut dire, déjà, que prendre Francis Huster en tant que rôle principal, c'était pas l'idée du siècle. Comment ça, je suis mauvaise langue ? Mais non, vous n'avez pas le droit de dire ça les mecs. Ce qu'on voit pendant ces 80 minutes de films (les mecs ont au moins eu la bonne idée de faire court), c'est Francis Huster se couvrant de ridicule du début à la fin. Même quand il court, il craint. C'est très fort ça, non ? Ne pas arriver à courir dignement, c'est du génie inversé. Il y a ça, mais il y a d'autres choses : tiens par exemple, le nom du personnage principal : Franck Zodiac... Ça en dit déjà long, mais ce n'est rien comparé à ce qui va suivre. Ce film est à créditer de deux scènes absolument anthologiques tant elles respirent la nullité par tous leurs pores. Je ne dévoilerai rien. Il faut vraiment que vous alliez voir ça par vous-même. "Le Faucon" rate tellement tout qu'il n'a même pas réussi à être un bon nanar. Véritable prodige, je vous dis. Allez, sur ce, je vous laisse, j'ai envie d'un hambourgeur. Un cheezebourgeur, plus précisément. C'est très bon les cheezbourgeurs.

Le Faucon est un film réalisé par Paul Boujenah et sorti en 1983.
Ce film est un chef d'œuvre nanardesque policier. Ce long métrage, qui voit défiler dans leurs premiers rôles Vincent Lindon, Agnès Jaoui ou encore Isabelle Nanty, n'a ni queue ni tête. Le scénario est bourré d'incohérences et empile les clichés du genre policier à outrance, les acteurs sont en roue libre totale (Francis Huster qui court dans les rues de Paris, ça vaut le détour), le montage est catastrophique (les séquences s'enchainent sans réelle logique), certains dialogues méritent d'être cultes (la référence au cheeseburger est démentielle). Cet ensemble fait que le film est d'une drôlerie folle.
De manière objective, ce film est un accident industriel ni fait ni à faire. Si on souhaite rire un bon coup, ce film est le nanar idéal pour passer une belle soirée entre amis.

Le scénario est aussi mince qu'une feuille de cigarette, les dialogues réduits au minimum. Le seul intérêt à ce film est de voir des acteurs connus à leurs débuts.

Incontournable! à voir absolument.
Même si de nombreuses critiques sont négatives, moi et mes amis avont passé un excellent moment. Une amie s'est même pissé dessus de rire! Le voir en sachant que c'est un navet assure une bonne tranche de rigolade à coup sûr!