Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
this is my movies
718 abonnés
3 087 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 18 août 2016
Avant que T. Scott n'en donne sa version en 2004, le français E. Chouraqui lui avait soufflé la place pour cette adaptation du roman de A. J. Quinnell. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on comprend pourquoi le cadet des Scott a voulu faire sa version car il enfonce son prédécesseur dans bien des domaines : musique, acting, scénario, rythme et surtout mise en scène. Oui, car malgré de très beaux (et longs) ralentis, Chouraqui n'a ni le dynamisme ni l'inventivité de Scott et la voix off pompeuse n'arrange rien. Moins d'action, moins de profondeur au personnage (malgré un très bon S. Glenn), une relation entre la petite et son garde du corps moins bien exposée, moins d'enjeux dramatiques (et moins d'émotions) bref, un film assez gentil voire plan-plan, correctement fait, parfois intéressant mais jamais transcendant. D'autres critiques sur
Bien des années avant Tony Scott, Elie Chouraqui s'est intéressé à l'histoire du tourmenté John Creasy. L'intrigue est quasiment la même mais le traitement est différent. On regrettera par exemple que les relations entre les personnages ne soient pas plus poussées. Un bon thriller malgré tout avec un Scott Glenn très convaincant.
Man on fire est un bon film d'action, et il est d'autant plus attachant qu'il écrase avec une modestie étonnante le remake infâmant de Tony Scott, dont je vais baisser immédiatement la note. Tony Scott a vraiment salopé comme un malpropre un film sympa en lissant complètement le côté politiquement incorrect (l'interrogatoire dans les toilettes d'un peep show se transforme chez Scott en une torture filmée en direct dans les chiottes d'un bar lambda) et en rajoutant une dose de violence absolument injustifiée (l'interrogatoire dans la bagnole, les exécutions sommaires, le gros plan de mains explosé au fusil, tout ça est absent ici). Plus intimiste mais aussi beaucoup plus lisible dans ses séquences d'action, Man on fire 1987 est un thriller plutôt sympathique qui annonce déjà la bombe que sera plus tard Léon, et s'inscrit complètement dans la logique des films d'action des années 80. Nous avons droit à un final réjouissant, un brin dramatique, mais surtout bien plus léger que son remake. Vraiment, amis lecteurs, ne foncez pas sur les remakes avant d'avoir vu les originaux, vous risqueriez d'avoir une mauvaise surprise après coup.
J’ai voulu revoir dans la foulée du Tony Scott le film de Chouraqui dont il me restait de vagues souvenirs et dont je pensais que l’intrigue était différente. En réalité l’intrigue initiale est tout-à-fait identique, Tony Scott se contentant de développer davantage la partie consacrée à la vengeance avec un dénouement plus surprenant. Le film de Chouraqui paraît beaucoup plus lent à côté du remake et surtout l’intrigue beaucoup plus floue et moins travaillée. On se demande toujours comment Scott Glenn fait pour retrouver les preneurs d’otage ce qui nuit à la crédibilité de l’ensemble. Sympathique malgré tout avec l’heureuse surprise de voir Chouraqui œuvrer sur un domaine qu’il n’affectionne pas particulièrement ce qui explique peut-être les quelques errements du scénario.
Man on fire est basé sur une bonne idée : un ancien militaire devenu garde du corps d'une enfant va devenir l'ami de celle-ci. Mais malgré un beau début, le film sombre une fois que le kidnapping de l'enfant s'est déroulé, dans une succession de scène d'actions sans suspense où tout va trop vite. Une belle histoire qui aurait mérité une réalisation plus soignée.
Comme beaucoup, j'avais d'abord vu l'adaptation éponyme de Tony Scott et comme Scott Glenn est l'un de mes acteurs préférés dans la catégorie des seconds couteaux, j'avais très envie de le voir en tête d'affiche. A la différence du film avec Denzel Washington, Elie Chouraqui livre un long-métrage plus lent, moins nerveux et clinquant, moins orienté vers l'action. En dépit d'une touchante histoire de rédemption, un ensemble bien neutre, peu mémorable à cause d'une mise en scène épurée, lisse, peut-être trop prétentieuse artistiquement. Pas mal mais sans plus.
Un ex de la CIA revit grâce à la jeune fille qu'il doit protéger, avant que celle-ci ne se fasse kidnapper : Chouraqui s'intéresse davantage à la première partie de l'intrigue, avec un Scott Glenn assez touchant, pour ensuite basculer dans une suite de scènes d'action qui manquent un peu d'intensité mais surtout dont le rythme est trop rapide. "Man on Fire" aurait ainsi gagné à être étoffé sur sa fin, ce qui est un peu dommage quand on voit le tenue du début. Néanmoins, un film fort convenable.
Mouai... disons que cette première adaptation du roman "L’homme de feu" d'A. J. Quinnell est un bon film - quand bien même il n'atteint jamais la puissance (à la fois visuelle, scénaristique et surtout émotionnelle) du "chef-d’œuvre" de Tony Scott. Le film durant seulement 1h30, Elie Chouraqui n'a pas le temps de développer ses personnages pour qui hélas le spectateur a du mal à s'impliquer émotionnellement. Puis en utilisant cette voix-off (c'est "Creazy" le personnage principal qui raconte son histoire), qui avouons-le devient un peu lourde tout au long du métrage, le cinéaste gâche tout effet de surprise en révélant sa mort en début de film - quoi que, une surprise (la seule et unique du film) attend le spectateur en fin de métrage. Ensuite, si ce n'est que la réalisation est assez plate, l'ambiance et la photo plutôt lisse et froide et la musique vraiment pas terrible (le tout contrairement au violent film de vengeance de Scott), l’œuvre du réalisateur de l'excellent "Harrisson’s flowers" reste malgré tout un bon petit film d’amour, bien qu'assez fleur-bleue, pour qui aime le genre. [6,5/10]
EXCELLENT FILM, bien meilleur que le remake américanisé à gogo. L'ambiance est extraordinaire et le héro tout sauf un surhomme : un écorché vif qui trouve la sa rédemption. A voir absolument!
Plutôt un bon film ne serait-ce que pour Scott Glenn. C'est amusant de savoir qu'il jouera plus tard avec l'acteur principal du remake. Par ailleurs, le cadre historique des années de plomb est parfait. spoiler: Un bémol pour la fin qui est massacrée: le réalisateur aurait aimé un dénouement tragique mais la production n'a pas suivi et celle-ci a du être rajoutée, le film devant s'arrêter au corps de la petite dans la citerne.
Tony Scott n'y a pas échappé non plus avec Pita sauvée et le départ de Creasy qui est une ellipse.