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fraivert
3 abonnés
52 critiques
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4,5
Publiée le 15 février 2023
Eloge romantique et bien vivant de la photo de famille revisitée par l'espiègle Ryota Nakano dans le Japon pre et post Fukushima. Les personnages sont tous très attachants, les situations drôles voire burlesques. L'image sobre mais belle. L'émotion grandit tout au long d'un film qui prend son temps mais où ne l'on s'ennuie pas une seconde, jusqu'à la pirouette/photo finale. Bref, un Grand Film.
« La famille Asada » le premier long-métrage en partie autobiographique du réalisateur japonais Ryôta Nakano (2023), ne m’a guère inspiré. Masashi Asada (Kazunari Ninomiya) préfère rêver que de finir ses études de photographe. Sa mère est infirmière, son père s’occupe de la maison et son grand-frère aurait aimé être pilote de F1. Alors tous les ans il fait une photo de la famille « en situation » : famille à l’hôpital ; famille en pompiers ; famille au stand d’une formule 1 ; famille en yakuzas … et il fera ainsi toute une série de photos de sa famille constituant son book. Il va à Tokyo avec son amour d’enfance, en espérant être publié mais … Apres le Tsunami de 2011, il ira sur le terrain récupérer des photos, des albums pour nettoyer les photos argentiques afin que chacun puisse y reconnaitre/retrouver un des siens disparus. Bref on est loin de l’affiche « racoleuse » de la famille faisant des ramens et si le film pose des questions de fond sur la filiation et la mémoire, il dure plus de 2 h sans élément vraiment accrocheur.
Dire qu'une photo est une Madeleine de Proust, qu'elle a un pouvoir d'évocation intense en ce qu'elle ravive non seulement des images, mais aussi des sons, des odeurs et même des états d'âme et des émotions, n'a rien d'original. Beaucoup l'éprouvent. D'autre part, constater qu'il y a deux sortes d'approches parmi ceux qui élèvent la photographie au rang d'Art, les spontanés et les metteurs en scène, n'est pas davantage une révélation. La famille Asada fait partie de cette deuxième catégorie de photographes qui emprisonnent la mémoire dans un cliché savamment travaillé. Et alors ? y avait-il de quoi imprimer plus deux heures de bobine pour faire un film qui ne fait d'autre que de nous seriner cela à l'envi, du début à la fin.
Au vu de l'avalanche de bonnes critiques, je m'attendais à coup sûr à passer un bon moment. J'avais en outre envie de bonne humeur, ce que me promettait l'appellation de comédie. Las, le soufflé de mon enthousiasme n'a pas tardé à retomber. Au bout de 30 minutes, j'avais compris mon erreur. Quel pensum, mais quel pensum! Si je n'ai pas quitté la salle avant la fin, c'est simplement parce que mon optimisme me laisse toujours espérer que le suite peut me réserver une bonne surprise... ce qui , en l'occurrence, n'a pas été le cas.
Je ne cherche pas à me distinguer et il est même plutôt est rare que je sois à contre-courant, mais là, je dois bien oser le dire tel que je l'ai ressenti : ce film est mortellement ennuyeux , sans intérêt, extrêmement long et pas drôle (allons, je vais être honnête, le rebondissement de la photo finale m'a "arraché " un sourire. Il était temps !)
Un film vraiment sympa, on (je?) sourit tout le temps, il y a quelques longueurs et l'émotion ne passe pas vraiment. C'est dommage et c'est ce qui manque à ce film. On sort avec le sourire, c'est agréable, à voir pour passer un très bon moment.
Très belle surprise. J'avais entendu dire beaucoup de bien de ce film mais je ne m'attendais quand pas à ce que ce soit aussi bien. C'est prouesse de réussir à faire un film feel-good basée sur une histoire vraie pas si gaie au final. Et pourtant, quand on sort de ce film, après avoir ri autant que pleuré, on se sent bien.
Deux heures de voyage au Japon ! Ca démarre doucement comme un mochi puis ca s'emballe, grave, parfois drôle puis cocasse. Quel étonnement pour un français ! Un vrai régal ! En VO sous titré, on est complètement dans l'ambiance.
Il y'a beaucoup d'amour, de tendresse et d'humanité dans ce film, servi par des acteurs d'une grande générosité. Certes le scénario et le rythme font parfois défaut mais le message et les personnages font tout passer. C'est aussi la société japonaise qui est décrite au travers de la famille, avec ses joies et ses tensions sous-jacentes.
Un beau récit original, qui associe l'évolution d'une famille pittoresque, la quête du sens de ses choix et le drame si fréquent au Japon des dégâts occasionnés par les forces de la nature. De l'humour et de la compassion dans les scènes qui se succèdent jusqu'à une pirouette finale inattendue. Une très belle réussite
Bien sûr, il est question du photographe Asada et de ses photos si particulières de sa famille. Mais le film m'a étonné en allant plus loin et nous emmener dans une ville balayée par le tsunami de 2011. J'ai aimé que Ono se soucie des photographies pleines de boue, et bien sûr j'ai été émue par la petite fille qui vient demander une photo de famille à Asada. J'ai aimé la famille si spéciale d'Asada : un père à la maison et une mère qui travaille (ce qui doit être rare au Japon), des parents qui ne forcent pas le petit dernier à travailler, celui-ci pouvant partir à la pêche quand il le veut. J'ai aimé la petite amie de Asada, bien patiente elle aussi. Un film qui m'a fait passer du rire aux larmes et qui rappelle l'importance d'une famille bienveillante.
Masashi Asada est le fils cadet d’une famille soudée et aimante. Son père, qui a sacrifié ses ambitions professionnelles pour s’occuper de ses deux fils tandis que sa mère enchaînait les gardes de nuit à l’hôpital, lui a transmis sa passion pour la photographie. Après une scolarité chaotique, le jeune Masashi décide de faire de sa passion son métier. Le succès tarde à venir ; mais son premier recueil, qui rassemble les photos qu’il a prises de sa famille, obtient un prix convoité et assoit sa réputation. Bientôt Masashi trouve sa marque : immortaliser une famille en lui faisant revivre un moment heureux. Lorsque le tsunami du 11 mars 2011 détruit les côtes du nord-est de Honshu, Masashi se rend sur les lieux et aide les secouristes à retrouver les albums photos abandonnés dans les maisons détruites et à les restaurer.
"La Famille Asada" est un "feel good movie" comme on aimerait en voir plus souvent en cette période maussade de l’année où nous attendons tous impatiemment le retour du printemps et la remontée des températures encore hostiles. C’est un film rempli de tendresse qui donne chaud au cœur. Son fil rouge est la photographie et son rapport au temps, sa capacité unique à arrêter le temps qui passe en captant l’essence intime des êtres.
Le sujet est intelligent et son traitement touchant. Mais pour autant, je ferai à "La Famille Asada" deux reproches. Le premier est sa structure assez bancale. "La Famille Asada" raconte deux histoires : la première est celle de la découverte par Masashi de sa vocation, la seconde celle de sa participation aux opérations de secours de 2011 autour de Fukushima. D’ailleurs, les deux sujets sont si distincts l’un de l’autre qu’en voyant la bande-annonce, j’ai cru un instant qu’il s’agissait de deux films différents. La seconde vise les mécanismes de narration très conventionnels et un peu racoleurs qui, systématiquement, visent dans le même mouvement à nous faire sourire et pleurer. Sans doute y parviennent-ils avec une redoutable efficacité : je défie quiconque de regarder "La Famille Asada" sans verser sa larme. Mais, après plus de deux heures à ce régime répétitif, on a l’impression d’être l’otage d’un spectacle qui ne nous laisse aucun choix.
L'idée était intéressante ( la photo, vecteur de solidarité, support de la mémoire...). Le ton se voulait drôle, charmant et poetique, mais la lenteur du scénario, la répétition des situations, et il faut bien le dire l'expression des sentiments à la mode nippone, genère l'impression d'un film inabouti, superficiel et ennuyeux.
Avec cette famille Asada, on rit beaucoup, touché par ses membres sympathiques et simples. Ce film nous offre de jolis portraits, on ressort le cœur joyeux, une larme au coin de l'œil. Un très chouette moment de cinéma.
amateur de photos, je partage la philosophie qui dit que la photo de famille est le gardien de la mémoire partagée avec celles et ceu qu'on aime, notamment la famille et je me sens proche de ce père qui capture sa famille mais qu'on voit peu car il est derrière...j'ai été ému aux larmes avec la partie après le 11 mars 2011, sans photos, pas de famille unie !