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iof
5 abonnés
137 critiques
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3,5
Publiée le 8 mai 2023
Un jeune homme met en scène sa famille dans des compositions photographiques qui magnifient leurs rêves. Un film sur le pouvoir de la photo, sur ces histoires de vie conservées dans les images qui inondent désormais notre quotidien.
Annoncé comme une comédie, ce film japonais suit la famille Asada à travers Masashi, photographe, que l'on voit évoluer au fil des années. Parfois drôle mais également plus grave quand il faut aborder le Tsunami et ses victimes, la photographie est au centre de cette oeuvre lorsqu'il s'agit de désamorcer des évènements dramatiques. Au final, cela donne un film pas si léger qu'il n'y paraît. Il aurait gagné à être quelque peu raccourci même si les scènes finales parviennent à susciter de l'émotion. Une petite déception quand même par rapport aux critiques élogieuses.
Un film original et sympathique ! Rien n'est fou dans cette comédie, mais elle est gentillette, drôle par moments et réaliste en même temps. Il pose quelques questions sur le rapport entre l'égoïsme et la famille, mais aussi sur la bienveillance et l'entraide entre Japonais lors de cataclysmes. Un film beau et léger, qui laisse un sourire à sa sortie.
Un film pétri de bons sentiments, dont le scénario exploite à fond le potentiel d’une belle « histoire vraie », en appuyant sur tout : sur les aspects sympathiques et décalés, comme sur les aspects émouvants. Cela donne une gentille ode à la famille et à la solidarité, tantôt guillerette, tantôt larmoyante, assez démonstrative et fastidieuse sur la longueur. Emballé par une réalisation cheap, plan-plan, et une musique légèrement ringarde, l’ensemble n’est pas indigne, mais sans grand intérêt cinématographique.
C'est joyeux c'est des belles idées les unes après les autres. Le travail sur la tragédie et la mort est très interessant. C'est un film qui donne envie de dire à ses parents et sa famille qu'on l'aime si fort.
Ce film est d'une douceur assez exceptionnelle, les personnages sont tellement réels et authentiques avec leurs qualités et leurs défauts bien distincts que j'avais envie de faire partie de leur petite famille, ce film montre à quel point l'art est important et peux faire réaliser des rêves impossible ou bien non aquis pour nous (en en ayant réalisé au moins un) ou d'autres personnes, la justesse de l'émotion dans les œuvres asiatiques (Japon, Corée du Sud et Hong Kong de ce que j'ai vu) arrivé à être crédible autant dans l'authenticité que dans le surjeu car il intervient toujours au bon moment et la fin : spoiler: La "mort" du grand père teasé au début en réalité une mise en scène pour une nouvelle photo de la Famille Asadaspoiler: est vraiment inattendue en plus d'être hilarante. Bref, un film qui me donne envie d'être moi même et de réaliser mes rêves en faisant plaisir aux gens qui comptent. Mon coût de cœur de l'année qui détrôné pourtant l'excellentissime Babylone que j'avais trouvé incroyable
Le film est objectivement beau avec une superbe photographie néanmoins je ne suis jamais vraiment rentré dedans, trop de lenteur, surtout au milieu du film
Une séance de rattrapage pour ce film attachant qui a su trouver un ton léger pour surmonter le tsunami. Le rôle de la photo est intéressant et bien rendu, à partir de l'histoire vraie du photographe japonais Masashi Asada. Enfin, la famille a une place centrale dans cette tendre chronique. Tour à tour excentrique, émouvante ou fragile, elle apparaît unie et fournit l'énergie qui fait avancer.
Quelle petite perle ! On dirait une comédie, c'est une montagne russe d'émotions... c'est malin, sensible, drôle et triste tour à tour, des acteurs formidablement attachants, bravo !
Le film est vraiment découpé en deux parties qui se ressemblent assez peu. La première est assez niaise mais reste plutôt agréable à voir. La deuxième est beaucoup plus dramatique et prenante. Le tout s'imbrique assez mal, les acteurs sont attachants mais pas extraordinaires. Ça reste un bon film, avec une très très bonne fin.
Il est faiseur de rêves, faiseur de bonheur. Il sait transcender le destin de chacun. La réalité devient cliché pour fixer des moments de vie, image pour donner des couleurs aux envies Il y a parfois un peu une façon BD dans la succession des plans, en particulier quand il saisit son quotidien et celui de sa famille. Parlons en de cette famille ! Si peu représentative de ce qu'on peut imaginer d'une famille japonaise. Chacun est attachant , on se surprend à les aimer et s'imaginer tel un intrus être sur la photo. Masachi l'original est celui qui sublime leur vie en mettant en lumière leur souhait. Mais ce film est beaucoup plus qu' une suite de scénettes qui prêtent à rire. C'est un film révélateur de la nécessité du souvenir pour se réparer et se retrouver, et l'image devient symbole de résilience. A aider les autres à se réapproprier les morceaux de leurs existences parmi les débris, lui permette de se trouver lui-même, se recentrer sur ses vrais désirs. Plus qu'un photographe, plus qu'un artiste il est celui qui répare les fêlures, soigne les blessures, celui qui rallume l'espoir. Un film où même la tristesse et la souffrance donne le sourire. Poésie et humour pour servir son amour, sa passion : la photo comme un acte vital.