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Evelyne D.
4 abonnés
101 critiques
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4,0
Publiée le 11 décembre 2023
Vu en DVD, Excellent, j'ai meme regardé les bonus, certes les longueurs décriées par certains sont moins longues quand on regarde le film chez soi car on peut interrompre sa lecture ou accélérer...
Ryôta Nakano navigue maladroitement entre plusieurs genres sans jamais réussir à trouver son cap : le film commence par un volant comique assez poussif avant d'opérer un tournant vers un drame d'une lenteur assommante et tout aussi peu convaincant. L'ensemble manque cruellement de rythme et précision pour espérer emporter l'adhésion.
Un film indéniablement sympathique, avec quelques jolis moments d’émotion, mais qui n’est pas sans longueurs (surtout dans la 2eme partie) et auquel il manque quelque chose, pour pleinement emporter l’adhésion. Cela se regarde sans aucun déplaisir, mais une certaine déception quand même par rapport aux critiques bien trop élogieuses.
Un feel-good movie familial et rafraîchissant, humain et intéressant, tout en restant simple et humble ! je suis moi-meme Photographe, et l'histoire du personnage principal m'a tout de suite parlée !
Une ode magnifique à la puissance des images. A la mémoire dont elles sont chargées et qui a à voir avec la filiation. Le tout enrobé de drôlerie et de pudeur.
Plus qu’un film de famille à la Kore-Eda, c’est un biopic ; celui d’un photographe japonais consacré pour avoir mis en scène sa famille sur des clichés humoristiques. Présenté comme une comédie, seules ses prises de vue sont comiques ; pour le reste on est loin de la comédie. Dans la seconde partie, c’est même un drame qui se noue. En effet, le film est divisé en deux parties très distinctes peinant à s’imbriquer. Dans la première partie, on découvre le cadet Asada dans sa famille, un garçon assez fainéant et égoïste ; et comment il arrive à la photo, par hasard. Et s’il peut en tirer un revenu, çà lui irait bien. Dans la seconde partie, on est après le tsunami de 2011 et le terrible accident de Fukushima. Là, c’est vraiment une ode à la photo. Elle façonne nos souvenirs, nous permet de faire notre deuil ; elle est vectrice de transmission ; elle est le lien intergénérationnel ; elle est un élément central de l’histoire familiale,… Et c’est l’hymne à l’amour pour cet art qui nous est montré à travers l’action de Asada pour sauver les photos des particuliers dans un village dévasté par le tsunami. Après avoir consacré la photo artistique dans sa première partie, le réalisateur met à l’honneur la photo domestique. Les deux pratiques photographiques seront, malgré des finalités bien différentes, couvertes de louanges. Un peu long, pas une comédie, pas toujours grand-chose à dire ; mais un bel hommage à la photo sous toutes ses formes en mode non documentaire. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Masashi, le plus jeune des fils Asada revient chez lui après deux années d’étude. Peu assidu, il ne semble pas en avoir retiré grand-chose, ses bras sont intégralement tatoués et ses cheveux hirsutes. Il passe son temps à pêcher dans le port de la ville et focalise les inquiétudes de sa mère et le courroux de son frère aîné. Son père, chaque année tire le portrait de ses deux fils pour transmettre les vœux de la famille Asada. Au huitième anniversaire de son benjamin, il lui offre son appareil photo. C’est le début d’une aventure familiale. Masashi va saisir les siens dans des situations improbables. De celles qu’ils auraient souhaité vivre à d’autres plus farfelues. A travers les inspirations du jeune photographe en herbe, c’est un quotidien déjanté et joyeux immortalisé par l’image qui rythme la vie de famille. Il a inventé de vrais moments de vie avec les siens, de ceux qu’on n’oublie pas ; être femme de Yakuza, pilote de formule 1 ou super héros. Il part à Tokyo squatter l’appartement de son amie d’enfance, et court les éditeurs avec son book familial sans grand succès. Mais ceux qui regardent son album, rigolent beaucoup. Le film est inspiré de faits réels, de la vie du photographe Masashi Asada. Après sa famille il a mis son art aux service des autres, fabriquer de faux souvenirs pour des clichés familiaux, en saisissant ce qui pouvait faire sens pour eux. En 2011 après le tremblement de terre qui a dévasté le Japon, le photographe va investir un immense travail mémoriel. Collecter et restituer les clichés photographiques retrouvés dans les maisons dévastées pour redonner quelques parts de leurs vies à ceux qui pensaient avoir tout perdu. Le film est construit en deux parties, l’une drôle voir burlesque d’Asada avec les siens. C’est très étonnant de voir combien ce film bouleverse les codes de perception que nous pouvons avoir en occident des familles japonaises. Chez les Asada, c’est le père qui au foyer permet à son épouse de se réaliser professionnellement. La seconde partie plus grave, devient un vrai témoignage qui invite à la réflexion sur l’impression photographique comme sauvegarde de la mémoire familiale et collective. Un film avec une réalisation très maitrisée, qui nous fait rire et nous serre le cœur, d’une grande profondeur sous son apparente légèreté.
Le film revient sur la vie de Masashi Asada, un photographe bien réel, devenu célèbre au Japon pour avoir mis en scène sa famille dans des situations qu’ils auraient aimé vivre. La première partie est un drame familial particulièrement attendrissant, un peu façon « Le Premier Jour du reste de ta vie ». Où Masashi est le frère cadet paumé, qui peine à se trouver un sens et une occupation, autant dans sa famille que dans la société. Jusqu’à ce qu’il ne décide de mener cet exercice photographique, qui va se révéler aussi drôle qu’émouvant, pour les personnages et le spectateur. La deuxième partie surprend, abordant un thème inattendu et beaucoup plus sombre. spoiler: Le tsunami de mars 2011 et ses conséquences pour les familles, qui ont perdu tout souvenir de leurs proches décédés.
J’ai trouvé plusieurs longueurs à cette deuxième moitié, mais il faut avouer qu’elle demeure poignante. Apportant une réflexion bienvenue et tout à fait pertinente sur la famille en général. Mais surtout, sur le rôle de la photographie et des souvenirs. En particulier dans le monde d’avant les années 2010, où l’on ne possédait par un smartphone avec des centaines de photos stockées. L’ensemble est filmé avec énergie, et très bien interprété, allant même jusqu’à offrir un twist final réjouissant !
Superbe film , le début est rempli d'humour mais tout en finesse et puis arrive le tsunami, c'est un film tiré de faits réels qui est poignant, touchant et qui montre le courage de ces habitants devant l'horreur. Remarquablement interprété ! A voir absolument et à proposer aux ados!
Un vrai plaisir cette réalisation. À travers l'histoire de la famille Asada, Nakano apporte un regard critique sur une société hyperconnectée. Il remet au premier plan l'importance des éléments matériels pour créer du lien social.
De ce long métrage japonais, je m'attendais à une pure comédie déjantée et décalée comme savent si bien le faire les habitants du Pays du Soleil levant. Il y a bien une touche d'humour mais c'est bien l'aspect dramatique qui prime ici. Histoire extrêmement touchante qui nous tire plus d'une larme. Un film plein de bienveillance et d'humanité. Ça fait du bien tout en étant, cinématographiquement parlant, intéressant. Très belle oeuvre que je conseille à tous.
Ce film est un chef d'oeuvre pour plein de raison. L'histoire est relativement simple, un jeune homme passionné de photo décide de se lancer dans la carrière de photographe. On y suivra ses débuts de carrière puis, progressivement, une note de mélancolie et du rôle nécessaire de la photo fera son apparition. Cet élement appelée "photo" n'est pas si inutile puisque c'est grâce à lui que nous pleurons, rions, étonnerons. L'intrigue est pas si mal que ça, c'est l'un des rares films où l'émotion était forte (et je le remercie encore). Bref, amateur de photo, allez voir ce chef d'oeuvre.
Un brin délirant, mais basé sur une histoire vraie.
Une vocation d'un enfant celle de devenir photographe, des fantasmes familiaux. Alors autant faire vivre les deux la famille vit ses fantasmes le fils de la famille photographie. Une première partie joyeuse, comique de situation. Cela pouvait faire un film en soit. Mais vient un tsunami la désolation, des photographies orphelines derniers souvenirs, images de disparus. La photographie n'est plus ludique mais objet de reconstruction. Et c'est un autre film qui parait.
Basé sur une histoire vraie, La Famille Asada nous présente la trajectoire de Masashi Asada, photographe qui se spécialise dans la mise en scène de photos à la fois drôles et évocatrices. Mais une tragédie le fera bifurquer et prendre à cœur une mission de recherche. La décomposition de l'histoire en 2 parties rend la narration très longue, d'autant plus avec une 2nde partie bien moins rythmée et à la mise en scène plus classique. Malgré ses longueurs, le film n'en demeure pas moins très touchant.
Que j'aime le cinéma. Ce film est merveilleux. Pour sa construction, sa délicatesse, son propos universel. La grande image n'est abordée qu'après que chaque personnage ait trouvé sa place dans l'histoire. Un chef d'oeuvre simple et élégant. peut-être ma meilleure expérience de cinéma en 10 ans, et pourtant...