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Arthur Brondy
227 abonnés
973 critiques
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3,5
Publiée le 26 février 2023
Une histoire de photo. Dans la famille Asada, lorsque Masashi devient photographe, il décide de mettre en scène sa propre famille, une idée qui va le porter au plus haut. Un film tendre et drôle et une histoire bouleversante.
Film d'une poésie sincère qui nous emporte dans le va et vient d'un jeune homme qui cherche sa voie. Passionné par la photographie, il trouve ainsi un sens à sa vie. Parsemé de moments touchants, amusants et parfois douloureux, on suit avec plaisir le cheminement du jeune Asada. C'est un film sur la famille. Et sur les souvenirs. Un très bon film qui plaira à tous les cinéphiles. La tragédie est adoucie et la fin en est un parfait exemple. 18/20
On peut, selon son humeur, ne retenir que les faiblesses du film, son manque de rythme, sa lenteur parfois, le jeu inégal des acteurs ou bien se laisser emporter par sa candeur, sa fraîcheur, ses moments d'émotion.
La famille Asada est un "petit" film léger (pas non plus une vraie comédie) tout en étant assez touchant aussi sur cette récente histoire vraie. Pour son premier film (sortant à l'international en tout cas), la sobre mise en scène de Ryota Nakano est réussie. Mais sur le plan scénaristique, j'ai passé 2h comme si elles en faisaient 4. La faute sans doute à la lenteur du récit dans sa seconde partie. Plus dramatique et moins comique, le personnage principal évolue peu, enfoncé dans sa nonchalance, son égoïsme et son absence d'ambition personnelle qui s'étire trop longtemps. Cela reste un avis très subjectif et je critique aucunement la bonne réalisation, la touchante intention et surtout les acteurs brillant même chez les plus jeunes ! spoiler: La famille Asada finit sur une petite surprise qui clôt parfaitement le film, sans trop en dire.
Ai vu "La famille Asada" de Ryôta Nakano. Une bulle de bonheur ! Un film qui commence de façon très légère et qui se poursuit par des notes plus profondes et graves. L'originalité, la force du scénario est une des efficacités de ce long métrage. Nous suivons sur plusieurs décennies la famille Asada, la mère infirmière, le père homme au foyer (ce qui est très rare au Japon) et les deux fils Yukihiro et surtout son petit frère Masashi un charmant glandeur qui se laisse porter là où le vent le mène. Jusqu'au jour où Masashi va se découvrir une passion pour la photo. Masashi n'est pas un artiste, il est un humaniste, un faiseur de rêve sans qu'il le sache. Masashi imprime et immortalise les rêves envolés. D'ailleurs Masashi est bien plus un metteur en scène qu'un photographe. Son regard décalé et son refus de rentrer dans le rang de la société japonaise font de lui paradoxalement un looser et un bienfaiteur qui trouvera une place fondamentale au sein de sa famille et dans l'histoire terrible du Japon le 11 avril 2011 (celle du séisme et de la catastrophe de Fukushima). Ce film nous vaut une double mise en scène, celle du long métrage à proprement parlé et celle des photos (très drôles) que Masashi prend. La réalisation est sobre, élégante. L'autre grand atout de "La famille Asada" est son casting. Tel un quatuor à cordes, les 4 acteurs se complètent à la perfection et leur jeu subtil fait de beaucoup d'écoute est un immense plaisir pour le spectateur. Les dialogues sont savoureux. Kazunari Ninomiya (Masashi) est très intense dans les moments de mélancolie de son personnage et ses traits presqu'encore enfantins apportent beaucoup d'allégresse au film essentiellement optimiste et philosophique. Une cure d'énergie positive, de raffinement, d'harmonie de 2h. Un film où l'acte de prendre une photo est un partage, un regard, une preuve d'amour et où le selfie narcissique et mortifère n'existe pas encore. Premier coup de coeur cinématographique de l'année 2023. A voir absolument.
Masquer ses émotions, c’est le sport national au Japon. Et pourtant ce film est très émouvant, car on ressent plus fortement ce qu’on croit deviner, au delà de la pudeur des personnages. La photographie est le fil rouge (ou jaune?) de l’intrigue, la famille aussi mais celle qui protège, qui est un paravent contre la solitude des grandes villes. Pas le clan. On découvre aussi comment vivent les japonais de la middle class.. Et de spectaculaires vues du bord de mer, mais chut…!
Le film est objectivement beau avec une superbe photographie néanmoins je ne suis jamais vraiment rentré dedans, trop de lenteur, surtout au milieu du film
Une famille loufoque et créative qui se plie aux désirs de leur jeune fils photographe. MAis de fil en aiguille, il va bosser sur un projet lié à la photo, mais d'une humanité déchirante. Une très jolie découverte
« La famille Asada » donne un petit coup de frais au cinéma japonais pour nous européens habitués par des films plus académiques. Dans la famille Asada, chacun a un rêve secret : le père aurait aimé être pompier, le grand-frère pilote de formule 1 et la mère se serait bien imaginée en épouse de yakuza ! Masashi, lui, a réalisé le sien : devenir photographe. Grâce à son travail, il va permettre à chacun de réaliser que le bonheur est à portée de main. Sur ce canevas qui laisse augurer une gentille comédie, le film offre une lecture plus profonde des rapports des japonais à la mémoire et à sa conservation. Organisé en deux parties distinctes, la première suit les pérégrinations un peu laborieuses de Masahi vers la reconnaissance artistique, quand la seconde est centrée sur le séisme de 2011 qui détruisit de nombreuses villes côtières. Masahi va y trouver une nouvelle vocation autour de la photographie et d’une certaine manière fermera la boucle d’une histoire débutée par d’innocentes photographies de famille.
La Famille Asada nous submerge parfois sans toutefois en rajouter dans le larmoyant, restant sur le fil de l’émotion pour basculer très vite dans l’humour et nous faire rire souvent. Ryôta Nakano réalise ainsi une comédie délicate, qui compose entre gravité et légèreté, sur le devoir et le besoin de mémoire, les chemins personnels et collectifs vers le deuil, les liens familiaux et la puissance de la photographie comme medium de transmission....
Un joli portrait de cette famille que l'on suit à travers le temps et l'objectif d'un appareil photo... r. Cette comédie dramatique aborde avec justesse et sensibilité les thèmes de la famille, de l'amour et de la perte. Les personnages attachants et les performances remarquables des acteurs font de ce film une œuvre à la fois divertissante et émouvante.
L'histoire se déroule dans la petite ville de Nara et suit la vie de la famille Asada, composée de quatre membres : le père, Masashi, la mère, Yoko, leur fils aîné, Ryota, et leur fils cadet, Kazu. Le récit débute lorsque les Asada gagnent un appareil photo lors d'une loterie et décident de documenter leur vie quotidienne. C'est à travers cet appareil photo que nous sommes témoins des joies, des peines et des défis auxquels cette famille fait face.
Le scénario est habilement construit, mêlant habilement des moments de légèreté et d'humour à des scènes plus profondes et émotionnelles. Les dialogues sont naturels et authentiques, ce qui rend les personnages encore plus attachants et crédibles. La réalisation de Ryota Nakano est soignée et élégante, avec une utilisation intelligente de la photographie et des images pour raconter l'histoire.
Les acteurs sont tous excellents dans leurs rôles respectifs. Kazunari Ninomiya incarne avec brio le personnage de Masashi, un père dévoué et attentionné qui cache une profonde tristesse derrière son sourire. Haruka Ayase est touchante en tant que Yoko, une mère aimante et résiliente qui tente de maintenir l'unité de sa famille malgré les épreuves. Les performances des deux jeunes acteurs, Sosuke Ikematsu et Satoshi Tsumabuki, sont également remarquables, apportant une énergie et une fraîcheur bienvenues à l'ensemble du film.
La famille Asada aborde également des thèmes universels tels que la communication au sein de la famille, la quête d'identité et le poids des secrets. Le film nous rappelle l'importance de chérir les moments passés avec nos proches et de ne pas prendre pour acquis le temps que nous avons avec eux. La photographie joue un rôle central dans le récit, servant de fil conducteur pour explorer les relations entre les personnages et leur évolution au fil du temps.
En conclusion, La famille Asada est un film touchant et authentique qui saura séduire les amateurs de comédies "dramatiques". Les personnages attachants, les performances des acteurs et la réalisation soignée en font une œuvre à la fois divertissante et émouvante. Ce film nous rappelle l'importance de la famille, de l'amour et du pardon, tout en mettant en lumière la beauté et la fragilité de la vie. Je recommande vivement ce film à tous ceux qui cherchent une histoire captivante et émotionnellement riche.
La Famille Asada est une histoire feel-good centrée sur un personnage photographe qui se spécialise dans les photos de famille, à commencer par la sienne. Le film est plutôt bien rythmé même si petit passage à vide vers le centre, et aborde sans concession des sujets difficiles par le prisme de la photographie. Doux-amer.
Un film réussi, porté par des acteurs convaincants et une mise en scène impeccable. Les personnages sont tous attachants et le film s'inspire de faits réels ce qui contribuent à l'immersion et à rendre cette histoire pleine d'émotion encore plus touchante. Malgré une légère longueur, cela reste du très bon cinéma !