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eldarkstone
215 abonnés
2 073 critiques
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3,5
Publiée le 4 décembre 2023
Un feel-good movie familial et rafraîchissant, humain et intéressant, tout en restant simple et humble ! je suis moi-meme Photographe, et l'histoire du personnage principal m'a tout de suite parlée !
Plus qu’un film de famille à la Kore-Eda, c’est un biopic ; celui d’un photographe japonais consacré pour avoir mis en scène sa famille sur des clichés humoristiques. Présenté comme une comédie, seules ses prises de vue sont comiques ; pour le reste on est loin de la comédie. Dans la seconde partie, c’est même un drame qui se noue. En effet, le film est divisé en deux parties très distinctes peinant à s’imbriquer. Dans la première partie, on découvre le cadet Asada dans sa famille, un garçon assez fainéant et égoïste ; et comment il arrive à la photo, par hasard. Et s’il peut en tirer un revenu, çà lui irait bien. Dans la seconde partie, on est après le tsunami de 2011 et le terrible accident de Fukushima. Là, c’est vraiment une ode à la photo. Elle façonne nos souvenirs, nous permet de faire notre deuil ; elle est vectrice de transmission ; elle est le lien intergénérationnel ; elle est un élément central de l’histoire familiale,… Et c’est l’hymne à l’amour pour cet art qui nous est montré à travers l’action de Asada pour sauver les photos des particuliers dans un village dévasté par le tsunami. Après avoir consacré la photo artistique dans sa première partie, le réalisateur met à l’honneur la photo domestique. Les deux pratiques photographiques seront, malgré des finalités bien différentes, couvertes de louanges. Un peu long, pas une comédie, pas toujours grand-chose à dire ; mais un bel hommage à la photo sous toutes ses formes en mode non documentaire. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Beau, dépaysant, surprenant, touchant bribe et un peu long parfois, La famille Asada c’est une belle et agréable façon de parler de la famille, de la mémoire et son lien à l’image.
À vrai dire, deux films bien différents: - l’ascension progressive d’un jeune photographe, qui cherche un thème familial pour créer des photos chaleureuses et personnelles (???) - le drame de Fukushima en 2011 où avec d’autres, notre héros photographe, renoue des liens et des histoires familiales, grâce à des milliers de photos retrouvées au hasard du tsunami, puis restaurées et mises à la disposition des familles décimées.
Cette deuxième partie, bouleversante, est bien jolie et sauve la légèreté de la première partie
Drôle, émouvant , remarquablement interprété, la Famille Asada est un pur plaisir visuel et sonore. Cette société japonaise où respect et altruisme sont des mots ayant encore un sens. L'histoire de ce photographe qui va rendre sa famille célèbre avec des portraits humoristiques pour revenir a la dure réalité du tsunami de 2011 et cet indispensable devoir de mémoire des rescapés et disparus. Du très bon cinéma qui fait du bien ...
Basé sur une histoire vraie, La Famille Asada nous présente la trajectoire de Masashi Asada, photographe qui se spécialise dans la mise en scène de photos à la fois drôles et évocatrices. Mais une tragédie le fera bifurquer et prendre à cœur une mission de recherche. La décomposition de l'histoire en 2 parties rend la narration très longue, d'autant plus avec une 2nde partie bien moins rythmée et à la mise en scène plus classique. Malgré ses longueurs, le film n'en demeure pas moins très touchant.
Ryôta Nakano navigue maladroitement entre plusieurs genres sans jamais réussir à trouver son cap : le film commence par un volant comique assez poussif avant d'opérer un tournant vers un drame d'une lenteur assommante et tout aussi peu convaincant. L'ensemble manque cruellement de rythme et précision pour espérer emporter l'adhésion.
Rarement un film n'a pu être aussi inégal que La famille Asada. Une première partie laborieuse sur le plan dramaturgique où le scénario ne tient que sur une petite idée, des petites vignettes humoristiques qui ne résistent pas à la distance, guère drôles d'ailleurs malgré le talent des interprètes. Une deuxième partie éblouissante, fine, intelligente et très forte émotionnellement où la tristesse des évènements nous étreint. Le tragique supplante alors la tragédie mais est aussi vectrice d'espoir telle un catalyseur qui jouera un rôle initiatique chez le jeune photographe ainsi que pour lui et les autres protagonistes, une aide pour le travail de deuil. Toutes ces photographies permettront d'aplanir la tristesse et de donner du sens à la vie des personnages. Y compris pour le personnage principal qui témoigne d'une immaturité flagrante mais qui, au fond gardera une partie de son mystère. Notons dans ce film la qualité de la photographie et des cadres.
De Ryôta Nakano (2023). Un beau premier film familial sur une famille aux liens particulièrement forts, ce malgré la distance . Autant qu'u film culturel au travers du rapport à la photographie voire à l'image peinte entre le passé , le présent et l'avenir . Le film de ce point de vue est magistral et édifiant . Il nous donne à comprendre la relation presque charnelle entre les japonais et la photographie . Ce au travers des drames qu'à vécu le pays . Dans le film , par exemple lors de la catastrophe de 2011 (tsunami) . Le film même s'il traite d'un drame national vécu au plus profond de chaque japonais est pourtant à la fois léger , tendre voire même joyeux . Une bouffée d'air frais . Avec Kazunari Ninomiya, Haru Kuroki, Satoshi Tsumabuki
Un film japonais sur la famille et la place prépondérante qu'elle tient dans la vie de chacun, dans les joies comme dans les peines. Le film raconte donc l'histoire d'un jeune japonais qui après quelques difficultés réussit à vire pour et de sa passion : la photo de famille, et d'abord de la sienne, puisque grâce à la photo chacun des membres à pu immortaliser ce qu'il aurait rêvé d'être et ne fut pas. L'importance de la photo comme ciment familial et mémoire de ce qui n'est plus, trouve sa consécration, dans la seconde partie du film, après le Tsunami de 2011 où des bénévoles ont récupéré, lavé et afficher des photos emportées par la mer pour que les familles puissent faire leur deuil. Malgré ses côtés attachants, le film traine souvent en longueur; Jolie pirouette finale !
Un film vraiment sympa, on (je?) sourit tout le temps, il y a quelques longueurs et l'émotion ne passe pas vraiment. C'est dommage et c'est ce qui manque à ce film. On sort avec le sourire, c'est agréable, à voir pour passer un très bon moment.
Famille Asada Joli film japonais léger, rigolo et poétique. Un bel hymne à la famille sur fond de tragédie . La lenteur ici est un plus pour nous permettre de nous attacher à ces personnages profondément humains. Ce film fait du bien et c’est bon de rire avec et pas de.
Bien sûr, il est question du photographe Asada et de ses photos si particulières de sa famille. Mais le film m'a étonné en allant plus loin et nous emmener dans une ville balayée par le tsunami de 2011. J'ai aimé que Ono se soucie des photographies pleines de boue, et bien sûr j'ai été émue par la petite fille qui vient demander une photo de famille à Asada. J'ai aimé la famille si spéciale d'Asada : un père à la maison et une mère qui travaille (ce qui doit être rare au Japon), des parents qui ne forcent pas le petit dernier à travailler, celui-ci pouvant partir à la pêche quand il le veut. J'ai aimé la petite amie de Asada, bien patiente elle aussi. Un film qui m'a fait passer du rire aux larmes et qui rappelle l'importance d'une famille bienveillante.
Un film pétri de bons sentiments, dont le scénario exploite à fond le potentiel d’une belle « histoire vraie », en appuyant sur tout : sur les aspects sympathiques et décalés, comme sur les aspects émouvants. Cela donne une gentille ode à la famille et à la solidarité, tantôt guillerette, tantôt larmoyante, assez démonstrative et fastidieuse sur la longueur. Emballé par une réalisation cheap, plan-plan, et une musique légèrement ringarde, l’ensemble n’est pas indigne, mais sans grand intérêt cinématographique.