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Bernard D.
111 abonnés
613 critiques
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2,0
Publiée le 4 avril 2023
« La famille Asada » le premier long-métrage en partie autobiographique du réalisateur japonais Ryôta Nakano (2023), ne m’a guère inspiré. Masashi Asada (Kazunari Ninomiya) préfère rêver que de finir ses études de photographe. Sa mère est infirmière, son père s’occupe de la maison et son grand-frère aurait aimé être pilote de F1. Alors tous les ans il fait une photo de la famille « en situation » : famille à l’hôpital ; famille en pompiers ; famille au stand d’une formule 1 ; famille en yakuzas … et il fera ainsi toute une série de photos de sa famille constituant son book. Il va à Tokyo avec son amour d’enfance, en espérant être publié mais … Apres le Tsunami de 2011, il ira sur le terrain récupérer des photos, des albums pour nettoyer les photos argentiques afin que chacun puisse y reconnaitre/retrouver un des siens disparus. Bref on est loin de l’affiche « racoleuse » de la famille faisant des ramens et si le film pose des questions de fond sur la filiation et la mémoire, il dure plus de 2 h sans élément vraiment accrocheur.
On passe constamment du rire aux larmes, c'est un état en apesanteur que propose ce film merveilleux. Courrez voir la famille asada, vous ne le regretterez pas.
Un film sur l'importance de la photo comme mémoire, avec les photos de famille, et une partie du film qui se passe après le Tsunami de 2011 avec la collecte des photos retrouvées dans les décombres et mises à dispo des survivants. Cette dernière partie aurait pû être attachante, mais elle est gâchée par la répétition de scènes qui la rende longue, très très longue.....Les acteurs sont bien, mais ce film est beaucoup trop long et ennuyeux. On y sourit un peu, mais seule la fin m'a arrachée un rire.
Le premier soucis, on ne comprend pas en quoi c'est hilarant, les photos sont amusantes sans doute pour les protagonistes mais de là à éclater de rire il y a un monde. Idem, elles n'ont rien d'unique et on dirait même qu'elles sont plutôt banales. Mais cela repose assurément sur une grande différence culturelle avec le Japon. En fait il ne s'agit pas réellement de l'histoire d'une famille mais un biopic sur le photographe Masashi. Le film est scindé en deux parties bien distinctes pourtant, ce qui crée un décalage de genre et rythme. Dommage. Le rythme est différent, on serait presque dans un autre film, une autre histoire, seule la présence de Masashi permet une continuité. Il y a soudain des longueurs et on se dit que le cinéaste aurait dû favoriser une des deux facettes du récit, et gagner par la même occasion 15 bonnes minutes. Sur le fond, ce Masashi n'est pas des plus passionnants, son travail n'est pas franchement éclatant de talent, mais son histoire permet un bel hommage à la puissance émotionnelle des photographies, de nos photos, familiales évidemment et pas que. Mais l'émotion est certaine, plusieurs séquences touchent à la grâce, et entre sourire et larme ça reste une très joli moment. Site : Selenie.fr
Oh que c'est plein de bons sentiments et de bonnes intentions ! Par contre, ça manque un peu beaucoup de cinéma mais c'est mignon tout plein. Et c'est clair que dans le registre "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", on peut pas faire mieux. Ceci dit la partie "dramatique" après le Tsunami est assez touchante... Mais dieu que c'est long pour une séance photo de famille.
Excellent film qui plonge le spectateur dans le quotidien d'une famille japonaise avec ses habitudes, ses rites et son grain d'extravagance dans un pays où la fantaisie cohabite constamment avec un raideur des mœurs qui déroute toujours un peu.
La photographie occupe le centre de l'histoire. Masashi Asada reçoit, enfant, de son père Junko un appareil photo. Il veut faire alors de la photo son métier mais sans passion excessive jusqu'au jour où il doit prendre la photo de sa vie pour diplômer. Il choisit de grimer sa famille, père, mère et les deux frères. Cette fantaisie guide des lors l'inspiration du jeune photographe qui va multiplier les scènettes de sa famille jusqu'à devenir célèbre.
Son art apporte du bonheur aux familles qui se prêtent à l'exercice conçu pour réaliser un de leurs rêves. Survient le cataclysmique tsunami de mars 2011. Masashi Asada rejoint le lieu du désastre et, visiblement ébranlé, s'emploie à récupérer les photos laissées dans les décombres pour permettre aux proches des victimes du désastre de les récupérer et de faire revivre le souvenir des disparus.
Instruit par la vie, Masashi rentre chez lui, épouse Wakana Kawakami (Haru Kuraki), son amie d'enfance, et livre une dernière photo de la mort de père en famille qui se révèle être une scènette facétieuse comme les autres scènes familiales...
Le film est inspiré de l'histoire véritable du photographe éponyme. C'est un film émouvant et souvent drôle, qui souligne aussi la fragilité de la vie qui passe, dont le montage réserve une surprise. Le final paraît mettre à mal la réputation un peu mordide du réalisateur Ryōta Nakano (né en 1973) et c'est sans doute à dessein.
Il y a des films où il faut une volonté de fer pour rester jusqu'au bout tellement le temps qui passe parait long et l'intérêt qu'on porte au film très, très proche de zéro. Quand le film essaye d'émouvoir, c'est le flop, quand il essaye de faire rire, c'est pathétique, c'est le bide. Alors que ce film est considéré comme étant une comédie par Allociné, aucun rire ne s'est manifesté dans la salle. Il est vrai que le cinéma japonais n'a pas la réputation d'engendrer le rire. Il m'est arrivé pourtant une fois de voir une comédie japonaise à la fois très drôle et très intelligente. Le problème, c'est qu'elle n'est jamais sortie en salle dans notre pays !
Film terriblement ennuyeux. Je n'ai pas ri une seule fois, ni souri. Le film peine à trouver son style, d'ailleurs AlloCiné le présente comme une comédie, Imdb comme un drame et le distributeur du film présent à cette AP parle du film comme un biopic. La première heure est longue à passer, n'a aucun intérêt, les garçons grandissent et voilà. Des scènes en sketchs sont censés faire rire, mais ce type d'humour s'exporte mal. La suite est longue à se déclarer et le scénario n'a rien d'exaltant. Sinon le film a fait un mini carton au Japon, me dit la brochure du film déjà imprimée.
Annoncé comme une comédie, ce film japonais suit la famille Asada à travers Masashi, photographe, que l'on voit évoluer au fil des années. Parfois drôle mais également plus grave quand il faut aborder le Tsunami et ses victimes, la photographie est au centre de cette oeuvre lorsqu'il s'agit de désamorcer des évènements dramatiques. Au final, cela donne un film pas si léger qu'il n'y paraît. Il aurait gagné à être quelque peu raccourci même si les scènes finales parviennent à susciter de l'émotion. Une petite déception quand même par rapport aux critiques élogieuses.
Petit biopic vaguement poétique, légèrement feel-good, saupoudré de drama mais manquant surtout pas mal de rythme. Pas de renouveau du cinéma nippon à en attendre, mais pourra plaire à l'aune d'une lecture indulgente.
j'ai adoré cette histoire qui est un coup de cœur sa nous rappelle comment c'est précieux de garder des photos en souvenir que se soit avec la famille ou des amies on c'est jamais ce qui peut ce passer dans la vie les acteurs sont une bonne surprise j'ai aussi bien rigoler que pleurer en tout cas courez y.
Un bonheur de film ! La photographie est la passion d'une famille japonaise. Se prendre en photos ensemble dans des situations insolites est leur signature. Un des fistons finira par quitter le cocon avec son appareil à la découverte de l'archipel. Pudique, subtil, universel, ce film est un petit bijou. Le rire le dispute aux larmes. La famille Asada est un merveilleux voyage au coeur du Japon et des émotions.
Le (ou la) critique du Monde n'a pas du voir le même film que moi pour accoucher d'un commentaire assassin totalement dénué d''à propos (a-t-il il d'ailleurs vu le film ?). C'est sensible, voire parfois bouleversant tellement c'est notre condition humaine qui est concernée. Et la photo a ce pouvoir de réhausser la force des souvenirs. Merci pour cet excellent moment. PS : oui, c'est une comédie mais si vous êtes accro à la "rigolade", mieux vaut passer votre chemin.
Une comédie dramatique réussie, aussi légère que touchante, souvent émouvante, qui parle de famille et de photo avec un joli regard plein d'humanité. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/02/la-famille-asada-de-ryota-nakano-leger.html
L'histoire vraie d'un fils d'une famille de banlieue classique japonaise, un peu perdu dans sa vie, devenant exhausteur des rêves en photo des membres de sa famille et bien plus par la suite ... est à la fois extrêmement réjouissant et souvent particulièrement émouvant spoiler: (la séquence du Tsunami) Le film simplement tourné nous fait entrer dans les réalités naturelles et sociales en toute simplicité et une pudeur remarquable. C'est rare de sentir toute la salle émue. Un très beau film pour tous et encore plus pour les fans du Japon.