Mon compte
    Banel & Adama
    Note moyenne
    3,1
    264 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Banel & Adama ?

    43 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    11 critiques
    3
    20 critiques
    2
    5 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Joce2012
    Joce2012

    205 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Très beau film sénégalais avec de belles photos qui met en relief les coutumes ancestrales encore aujourd'hui dans les campagnes et les changements climatiques problématiques pour les Sénégalais et leurs animaux ce qui engendre beaucoup de problèmes pour se nourrir
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Seul premier long métrage de la compétition cannoise 2023, "Banel & Adama" a été réalisé par Ramata-Toulaye Sy, une jeune franco-sénégalaise de 37 ans, diplômée de la FEMIS, section scénarios. C’est donc tout naturellement par l’écriture de scénarios qu’elle a commencé sa carrière cinématographique. Le premier scénario sur lequel elle a collaboré a été "Sibel", le très beau film de Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci. Ce n’est sûrement pas un hasard si on retrouve dans "Banel & Adama" un peu de l’esprit qui avait enchanté les spectateurs dans "Sibel" : dans "Sibel", une jeune fille qui ne rentre pas dans le moule imposé par la communauté du village dans lequel elle habite ; dans "Banel & Adama", c’est un jeune couple qui ne rentre pas dans le moule qu’on voudrait leur imposer. Ramata-Toulaye Sy souhaitait réaliser un film au caractère universel tout en le plaçant résolument dans la région d’origine de ses parents, et souhaitait aussi montrer de façon détournée la catastrophe climatique qui s’abat sur le continent africain. Malgré un fin un peu trop sibylline, le contrat est rempli !
    Brut618
    Brut618

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2023
    Très joli film lumineux et superbement mis en scène. La réalisatrice a un talent certain, prometteur pour la suite.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    296 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juin 2023
    (...) En faisant de Banel une figure mythologique dont elle puise l’inspiration dans les grandes figures féminines de la mythologie grecque, Ramata-Toulaye Sy invite à forcer le destin. (...) Banel n’échappe cependant pas à la vision si souvent partagée de la perte d’un monde idéalisé, celui d’avant, le passé : « Nous étions maîtres du monde, libres. Que sommes-nous aujourd’hui ? » Noyé dans une fin paroxystique, un tel constat est faux et forge des illusions. Certes, le genre humain se suicide en refusant malgré l’urgence de contrer le réchauffement climatique, mais il ne s’agit pas de revenir à un passé mythique qui n’a jamais existé : la liberté s’acquière de haute lutte, c’est un combat ici et maintenant. Lire la critique complète sur Africultures : http://africultures.com/banel-et-adama-de-ramata-toulaye-sy-15725/
    Robgues
    Robgues

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2023
    Des frissons ! C'est pour ce genre d'émotions qu'on va au cinéma. Et la photographie... Magnifique !!! Allez voir ce film, allez prendre votre gifle ! Bravo et merci !
    Audrey L
    Audrey L

    640 abonnés 2 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Banel et Adama est une production France 5, très honnête et sincère, avec des plans magnifiques des paysages d'Afrique et une intrigue pro-libertés (celle de n'avoir pas d'enfants pour une femme, de choisir son époux, d'aller habiter à l'extérieur d'une communauté, de ne pas reprendre la fonction de ses parents) avec laquelle on est forcément d'accord (un consensus), mais qui faisait carrément figure de parent pauvre du Festival de Cannes. Le budget se devine ridiculement petit à chaque plan, tant les décors ne changent pas, les acteurs sont réduits à une poignée, l'intrigue ne demande rien du tout en matériel... On dira donc que, pour une après-midi sur France 5, Banel et Adama fait tout à fait son travail de divertissement et d'émerveillement à une autre culture qu'on maîtrise mal, mais que pour un Festival, il reste "un peu juste" en terme de technicité. Mais on ne boude pas son plaisir face aux scènes d'hallucination bien montées, face au duo principal plutôt touchant, face aux beaux plans paysagers (surtout l'arbre immense), et surtout face à la confrontation des traditions restrictives de cette tribu africaine avec l'envie de modernité de la jeune héroïne. On suit l'histoire tragique de ce couple jusqu'au final, pour nous défaitiste (on aurait vraiment préféré spoiler: qu'elle réussisse à accomplir son rêve de vie libre, plutôt que d'imager que la modernité est un combat perdu d'avance, et voué à finir sous le sable...
    La morale ne nous va pas), mais avec au moins l'envie d'y réfléchir et d'en discuter à la sortie. Banel et Adama est donc un courant d'air pas désagréable bien qu'oubliable au Festival, mais saura trouver une bien meilleure place sur les chaînes France Télévision, et c'est la fin (heureuse, pour changer) qu'on lui souhaite de tout cœur.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    229 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    C’est une histoire d’amour forte, entre deux jeunes d’un village isolé, où le poids des traditions est puissant, trop puissant. Banel et Adama vont se confronter au regard d’une tribune, qui privilégie le choix de la collectivité. C’est beau, puissant, la photographie est merveilleuse. Un premier long métrage très prometteur.
    Critique Facile
    Critique Facile

    96 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/05/21/banel-et-adama-critique/

    Tout au long du film, nous sera délicieusement soufflé à l’oreille « Banel et Adama « . Cette phonétique devient une poésie, et finit par s’imposer à nous autant qu’à eux comme une évidence, c’est Banel et Adama. Ramata-Toulaye Sy partage avec son héroïne la détermination chevillée au corps, la rage d’aimer ancrée au cœur. Banel, c’est un portait salutaire d’une femme forte et contemporaine, avec cette aspiration d’aller au bout de ses passions. En Afrique, mais partout ailleurs, c’est une ode à la liberté d’être au monde.

    La première partie sera chantante, ensoleillée, avec un Sénégal jamais carte postale, mais portée par les couleurs vives et chaudes des tenues de Banel, qui se fond dans le soleil, qui est le soleil. C’est l’avènement de leur amour, leur projet n’en déplaise aux grincheux, est de déblayer le sable pour vivre au creux de leur maison. Ils y retournent inlassablement, car c’est l’accomplissement de leur destin commun. Puis ils vont moins s’y rendre dans la deuxième partie, plus sombre dans sa mise en scène, dans sa photographie et des effets plus anxiogènes.

    La sécheresse devient implacable, le bétail meurt à petit feux, et avec lui les illusions. Banel se met jouer du lance-pierres pour ensuite faire griller les lézards. Décidément, elle n’est pas comme les autres, limite flippante dans ses obsessions et on comprend qu’elle ne se soumettra pas à une hiérarchie clanique pourtant bien établie. Quelques petites longueurs viennent ponctuer Banel & Adama, ainsi que des bizarreries, et parfois une évidente naïveté, mais qui, assumée ou pas, ne gâchent pas l’énergie romanesque qui émane de ce premier film.

    Banel & Adama est un conte très poétique et totalement original dans son aspiration d’un portrait de femme prête à tout, dans une communauté pourtant si codifiée. Leur amour fou est forcément inspiré et inspirant, car finalement l’amour, c’est… Banel et Adama.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    344 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Banel et Adama est un film contemporain qui revêt les atours de la fable amoureuses et sociale mais qui interroge sur l'adaptation des communautés rurales sénégalaises aux attentes de ses jeune générations.

    Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.

    Poids des traditions qui semblent être la réponse à tous les maux rencontrés, ici une sécheresse persistante qui doit plus au dérèglement climatique qu'au choix de Banel et Adama de vivre librement leur amour.

    Les images superbes s'entrelacent avec des séquences mystiques et l'ensemble vous cueille au fond de votre fauteuil.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Le village et le monde, ou comment le chaos du second vient perturber le premier. A vrai dire, même si cela fait cliché de l'écrire, concernant le cinéma africain, Banel & Adama a tout du conte. Moderne, sans doute, mais éternel aussi, puisque pas si loin des thèmes des tragédies grecques. Ils s'aiment fort, nos deux héros, et veulent vivre pleinement leur passion, égoïstement même, pourrait-on dire, un peu en marge de leur communauté, dont ils n'hésitent pas à contester les règles. Le film de Ramata Toulaye-Sy, son tout premier long-métrage, s'attache surtout à Banel : parce qu'elle est la plus forte, la plus rebelle, et que son influence sur Adama est indéniable. Jusqu'à un certain point, évidemment, et c'est tout l'enjeu d'une histoire située au nord du Sénégal, où la pluie ne vient plus, comme une malédiction dont il faut chercher les coupables. Très maîtrisé sur le plan esthétique, y compris dans son goût pour la théâtralité, avec une pincée de fantastique, Banel & Adama s'enferre tout de même un peu dans un rythme répétitif que ne vient pas alléger un excès de symbolisme, au moment du dénouement. Si le film ne convainc pas totalement, il possède cependant une vraie personnalité et laisse espérer que les promesses d'une nouvelle génération de cinéastes africains ne vont pas rester lettre morte, faute de moyens. Parce que l'envie et le talent, eux, ne font pas défaut.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Au nord du Sénégal, "Banel et Adama" s'aiment passionnément et aspirent à vivre dans leur propre maison. La sécheresse contrarie leurs plans. Tandis que l'un doit s'occuper des dernières vaches encore en vie, l'autre doit aider les femmes au champ avant la prochaine pluie qui tarde à venir. Dans une photographie presque mystique, les comédiens brillent dans une histoire qui avance pourtant trop lentement, sans jamais vraiment sortir du cadre de la contemplation.
    Dora M.
    Dora M.

    65 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2023
    Banel (Khady Mane) et Adama (Mamadou Diallo) sont mariés, ils s’aiment et ont pour ambition de quitter leur village natal du Sénégal pour aller vivre tous les deux, ailleurs. Le problème c’est qu’Adama subit la pression de sa famille qui souhaite qu’il reprenne le rôle de chef de son village.
    Le film n’est pas très long (environ 1h30) mais est très lent ce qui donne une impression de longueur même si les images (les paysages, les couleurs, les plans) sont magnifiques. Le plus grand bémol à mon sens, c’est que l'héroïne n’est pas du tout attachante, ce qui a faussé le véritable message que la réalisatrice souhaite faire passer. Au lieu de la percevoir comme une femme moderne qui souhaite s’émanciper des traditions et vivre librement son amour, je l’ai vue comme une femme possessive souhaitant faire passer son désir en premier, dicter tout ce qu’elle souhaite à son mari sans lui laisser le choix, et cela peu importe le prix à payer.
    norman06
    norman06

    347 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2023
    Un premier long métrage estimable qui bénéficie d'un travail technique et artistique soigné, notamment pour la photographie. L'ensemble coche cependant un peu trop les cases du film de fin d'études ou de festival, qui voit le jour grâce au coproductions, et caractérisé par son style policé, sa joliesse et ses thématiques dans l'air du temps. Mais la réalisatrice ne démérite pas.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top