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    Banel & Adama
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    Guiciné
    Guiciné

    147 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Un très beau récit pour un film qui prend son temps, magnifié par une superbe mise en image et une bande son très travaillée.
    Un travail efficace qui rend le sujet émouvant.
    Christophe Grosjean
    Christophe Grosjean

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Quelle déception ! Lors du dernier festival de Cannes, le premier film de Ramata-Toulaye Sy promettait du lourd : un premier film africain d'une jeune réalisatrice franco-sénégalaise, s'éloignant des clichés naturalistes sur l'Afrique sub-saharienne. On allait voir ce qu'on allait voir.

    Malheureusement, si le film s'éloigne effectivement de tout naturalisme, c'est pour mieux re-créer toute une série de clichés sur l'Afrique, sur un mode poético-mystique qui ne convainc pas.

    De cette histoire d'amour efflanquée et bancale, mâtinée de fantastique, il ne me reste pratiquement aucun souvenir, si ce n'est quelques belles images baignées d'une lumière très "National Geographic" et le souvenir confus de personnages antipathiques ou vaporeux, évoluant dans un réseau de thématiques très politiquement correctes (émancipation féminine, réchauffement climatique...).

    Banel et Adama est un essai épuré qui relève de la fable, et qui aurait probablement pu faire l'objet d'un moyen-métrage stylisé. Il peine à remplir toute la durée d'un long-métrage, par manque de densité narrative et de profondeur psychologique.

    Deux points positifs sauvent le film : la beauté parfois sidérante de certaines images, et l'originalité du regard.
    lipfy
    lipfy

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    On ne voit décidément pas tous les mêmes choses. Là où la critique presse a vu un "éblouissant" film féministe, et applaudi des deux mains un désir d'émancipation, de libération du patriarcat dans le personnage féminin de Banel, moi j'y ai juste vu de l'égoïsme et un terrible manque de solidarité. Ce que les critiques appellent "patriarcat" est tout simplement la vie dure d'un petit village africain, où il faut se serrer les coudes, où les règles ancestrales, sans doute dépassées, sont malgré tout, faute de mieux, nécessaires à la cohésion et à la survie du groupe. Il n'est pas temps de penser à soi quand la famille est en danger. Dans ce film, les femmes n'ont pas vraiment leur mot à dire, certes, mais la conditions des hommes n'est pas forcément très enviable (travail aux champs, responsabilités écrasantes. Les rôles sont distribués et cette société, qui n'est pas idéale, OK, est bon an mal an stable. Banel voudrait vivre sa vie à elle, avec son mari, et s'affranchir de la loi commune et des coutumes. Le reste ne l'intéresse pas. Que son village et les siens souffrent, que la sécheresse, le manque de pluie mette en péril les cultures et tue les vaches l'indiffèrent. spoiler: Son mari, d'abord comme elle, aspirant à une certaine liberté, finalement renoncera en comprenant que son devoir est d'être là, parmi les siens, et endossera les responsabilités dont il voulait lui aussi, comme elle, s'affranchir. Sa prise de conscience est belle, émouvante, et elle est tout sauf une abdication ou une résignation : c'est de la maturité, de la sagesse.
    Elle, aveuglée comme une ado dans ses rêves infantiles, semble ne rien voir, ne rien comprendre au drame qui se noue autour d'elle. Murée dans son égoïsme, elle en finit par être antipathique. Pour moi, le féminisme, ce n'est pas ça.

    La vie du village est magnifiquement filmée. Les images sont absolument superbes.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    99 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Ai vu le très très beau premier film de la jeune réalisatrice franco-sénégalaise, Ramata Toulaye-Sy, qui a été projeté à Cannes dans la Sélection Officielle 2023, "Banel et Adama". Un film entièrement interprété en langue peulh. Dans un petit village du Sénégal la pluie tarde alors que c'est la saison, les vaches meurent, la communauté se divise pendant que Banel et Adama s'aiment. Mais leur bonheur devient suspect spoiler: et est peut être la cause des malheurs qui s'abattent les uns après les autres sur la communauté.
    Le scénario allie le conte, le fantastique, l'onirique, le sociologique avec délicatesse et sans aucune démonstration. Certains mouvements de caméra sont sublimes, les cadrages et la photographie de bout en bout superlatifs. Des idées de scénario et de mise en scène très originales comme par exemple spoiler: la maison qu'il faut déterrer,
    où toutes les scènes où Banel se promène avec son lance-pierres. Nous nous laissons aspirer pendant 1h30 par l'histoire de Banel qui veut s'affranchir des rites, des coutumes, de la religion, qui se sent puissante simplement parce qu'elle aime. Est-elle une femme avant-gardiste et libérée, une égocentrique orgueilleuse où une sorcière maléfique ? Où comment le dérèglement climatique peut trouver une explication dans le quotidien de ses villageois. Khady Mane qui inteprète ce personnage si complexe qu'est Banel, est extraordinaire, une vraie révélation. Aucun misérabilisme, aucun jugement de valeur, la réalisatrice aime ses personnages et laisse toutes les portes ouvertes en faisant totalement confiance au spectateur. A noter également la très belle musique de Bachar Mar-Khalifé. Un film rare déjà parce que le cinéma africain n'est pas si souvent diffusé et parce qu'il est original et cinématographiquement très beau. Un nouvelle grande réalisatrice est née.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Banel et Adama s’aiment depuis toujours d’un amour absolu. Mais Banel était vouée à épouser le frère aîné d’Adama, Yéro, l’héritier d’une prestigieuse lignée, destiné à devenir le chef du village. C’est seulement après le décès accidentel de Yéro que Banel a pu, en vertu de la loi du lévirat, épouser Adama. Mais le décès de son frère, s’il permet à Adama d’épouser Banel, lui impose aussi de prendre les rênes du village et contrecarre les projets du couple.

    "Banel & Adama" est le premier film d’une jeune réalisatrice franco-sénégalaise formée à la Fémis. Il a été sélectionné en compétition officielle à Cannes. Les mauvaises langues diront qu’il le doit moins à ses qualités propres qu’à son origine géographique : grâce à lui, l’Afrique subsaharienne trouvait sa place sur l’échiquier mondial du cinéma (le Maghreb étant quant à lui très dignement représenté par "Les Filles d’Olfa").

    Son action se déroule dans le Fouta, une région désertique du nord du Sénégal, à la frontière de la Mauritanie. Ramata-Toulaye Sy raconte avoir voulu tourner une grande histoire d’amour entre deux êtres qui refusent les règles contraignantes que le village et la tradition voudraient leur imposer. Ils se vouent une passion oblative, refusent pour le moment de faire des enfants, malgré la pression collective, et aimeraient s’installer à l’écart du village dans une maison désaffectée qu’Adama dispute au sable qui l’a recouverte quand ses corvées lui en laissent le temps.
    La pluie se fait attendre, obligeant Banel à travailler aux champs et Adama à veiller sur les bêtes lentement décimées par la sécheresse.

    "Banel & Adama" m’a rappelé "Animalia", un film lui aussi tourné par une réalisatrice française revenue filmer dans son pays d’origine, le Maroc. Comme "Animalia", "Banel & Adama" a le dérèglement climatique pour arrière-plan. Comme "Animalia", "Banel & Adama" fait un pas de côté, dans sa dernière partie, vers le cinéma fantastique. Comme lui, il encourt le reproche de vouloir explorer plusieurs registres sans arrêter son choix sur aucun.
    Eddie Brock
    Eddie Brock

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    Banel & Adama est un film envoutant et singulier. Une histoire d'amour touchante qui nous balade entre la romance et la contemplation. Le scénario est très sensible, avec un personnage féminin complexe et original. La photo est magnifique et les effets spéciaux sont bluffants.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    334 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    Une grande sensation de plénitude émane de chaque instant passé devant Banel & Adama. Dès les premières scènes, on se retrouve immergé au cœur de cette région désertique sénégalaise, loin de l'agitation du monde occidental. La manière dont Ramata-Toulaye Sy parvient à capturer la beauté brute de cet environnement est tout simplement fascinante. La photographie du film saisit chaque grain de sable, chaque étendue de ciel. Accompagnant cette expérience visuelle, la bande originale se révèle être un voyage auditif à part entière. Les rythmes envoûtants et les mélodies enchanteresses fusionnent pour célébrer la singularité de l'Afrique. Le village devient bien plus qu'un simple décor. Il se transforme en une bulle intime où les émotions, les traditions et les liens humains prennent vie.

    Au cœur du film réside une histoire d'une grande puissance. D'un côté, se déploie une étreinte d'amour inébranlable entre Banel et Adama. Leur lien fusionnel emporte dans un voyage authentique. De l'autre côté, cet amour doit faire face aux défis complexes de la vie au sein d'un petit village sénégalais. Les enjeux de la communauté s'entremêlent avec la trame de cette romance. L'influence culturelle est indéniablement profonde, notamment à travers le personnage d'Adama qui se trouve propulsé malgré lui dans le rôle de chef. La sécheresse qui frappe la région joue aussi un rôle majeur pour mettre en lumière les croyances enracinées dans la culture locale et leur influence sur les comportements des habitants du village.

    Banel et Adama se révèlent être une véritable incarnation du Yin et du Yang dans le tissu même du film. Tout au long de l'histoire, leurs personnalités se développent de manière intrinsèquement liée. Au fur et à mesure que l'intrigue se déroule, la séparation entre eux s'accentue. Adama, animé par une constante préoccupation pour le bien-être collectif, met continuellement les besoins de la communauté en avant, reléguant ainsi son propre bonheur au second plan. À l'opposé, Banel incarne un égoïsme destructeur, en focalisant toute son attention sur sa quête personnelle du bonheur. Pour les incarner, Khady Mane et Mamadou Diallo sont impeccable.

    Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
    S123A
    S123A

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    L'histoire d'amour impossible entre Banel et Adama dans ce désert Sénégalais n'a rien de surprenant à la base, cependant au fur et à mesure du film on est saisi pas tant de qualité de mise en scène et par ce drame shakespearien qui nous prends aux tripes. Le personnage de Banel est saisissant de force et de beauté et nous permet de relativiser nos propres histoires d'amour. Les deux comédiens non professionnels ont un charisme incroyable, l'image du film est sublime, notamment cette tempête de sable finale
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    89 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    Cette évocation d'un village peul est très convaincante, et donne une bonne compréhension d'une source de migrants.
    Les plans sont très beaux mais trop appuyés.
    Des flûtes et ngonis peuls auraient été préférables pour la bande-son, plutôt qu'une trame au piano mille fois exploitée.
    Quant à l'héroïne, certes on en déchiffre le parcours émotionnel passionné.
    Mais son lance-pierres ne suffit pas à dévoiler sa dimension masculinicide.
    On eût attendu une véritable pasionara qui aurait rendu le film haletant.

    Néanmoins, cette immersion dans une civilisation bientôt disparue (sécheresse, misère, terrorisme, tentation urbaine...) est très belle et très instructive.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    126 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    Dans un village rural du Sénégal, deux jeunes mariés vivent le parfait amour et projettent d'emménager dans une maison un peu éloignée. Leurs proches font obstacle pour empêcher l'émancipation de Banel et Adama, qui tentent de se rebeller quand une tempête climatique remet en cause leurs projets, jusqu'à les forcer à une grande introspection. En salle le 30 août.

    spoiler: Banel & Adama est une œuvre intéressante dotée d'atouts tels qu'une réalisation de toute beauté, des acteurs qui envoient leurs émotions au coeur du spectateur et un twist narratif qui monte crescendo jusqu'à la fin, belle et spectaculaire. Dommage que des lenteurs ponctuent un peu trop souvent le film et loin de parvenir à apporter ce petit côté méditatif recherché, provoquent une légère somnolence. L'intrigue ne manque pas de dynamisme pourtant mais c'est au niveau de l'image et surtout du son qu'il y a un vide qui aurait pu être un peu rempli. Un joli moment qui questionne la morale.
    Corinne76100
    Corinne76100

    41 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2023
    Une belle surprise! Belle réalisation, images et décors colorés. Une fin très onirique. On s'évade de nos petits problèmes du monde urbain pendant 1h30. Le poids des traditions et des coutumes de cette tribu, ainsi que le pouvoir et l'impact familial pèsent très lourd sur les épaules du jeune homme, qui doit porter la responsabilité de tout ce qui arrive dans le village. Très puissant.
    Flower 0478
    Flower 0478

    55 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2023
    J'ai trouvé l'histoire longue pourtant sa ne dure qu'a peine moins 1h30 les paysages sont magnifiques je vous laisse avoir votre propre opinion.
    Joce2012
    Joce2012

    198 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Très beau film sénégalais avec de belles photos qui met en relief les coutumes ancestrales encore aujourd'hui dans les campagnes et les changements climatiques problématiques pour les Sénégalais et leurs animaux ce qui engendre beaucoup de problèmes pour se nourrir
    velocio
    velocio

    1 270 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Seul premier long métrage de la compétition cannoise 2023, "Banel & Adama" a été réalisé par Ramata-Toulaye Sy, une jeune franco-sénégalaise de 37 ans, diplômée de la FEMIS, section scénarios. C’est donc tout naturellement par l’écriture de scénarios qu’elle a commencé sa carrière cinématographique. Le premier scénario sur lequel elle a collaboré a été "Sibel", le très beau film de Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci. Ce n’est sûrement pas un hasard si on retrouve dans "Banel & Adama" un peu de l’esprit qui avait enchanté les spectateurs dans "Sibel" : dans "Sibel", une jeune fille qui ne rentre pas dans le moule imposé par la communauté du village dans lequel elle habite ; dans "Banel & Adama", c’est un jeune couple qui ne rentre pas dans le moule qu’on voudrait leur imposer. Ramata-Toulaye Sy souhaitait réaliser un film au caractère universel tout en le plaçant résolument dans la région d’origine de ses parents, et souhaitait aussi montrer de façon détournée la catastrophe climatique qui s’abat sur le continent africain. Malgré un fin un peu trop sibylline, le contrat est rempli !
    Brut618
    Brut618

    4 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2023
    Très joli film lumineux et superbement mis en scène. La réalisatrice a un talent certain, prometteur pour la suite.
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