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Le film "Sur les chemins noirs" avec Jean Dujardin est une oeuvre qui peut laisser un sentiment mitigé. En effet, le début du film peut sembler ennuyant, mais il ne faut pas s'arrêter là car l'histoire devient rapidement intéressante.
La critique de la société est omniprésente dans le film, avec une mise en scène remarquable qui met en valeur les magnifiques paysages de France. La campagne est superbement représentée, offrant une immersion totale dans cet univers à la fois paisible et mystérieux. L'urbanisation de la société est également critiquée de manière subtile mais efficace.
Le personnage principal interprété par Jean Dujardin est touchant, et l'on ne peut que s'identifier à ses doutes et ses questionnements sur la vie. Les scènes entre les différents personnages sont bien écrites et bien jouées, renforçant ainsi l'aspect humain de l'histoire.
Malheureusement, le film pâtit d'un léger bémol, à savoir sa durée. Parfois un peu trop long, il peut par moments sembler étiré. 14/20
La critique de la société est omniprésente dans le film, avec une mise en scène remarquable qui met en valeur les magnifiques paysages de France. La campagne est superbement représentée, offrant une immersion totale dans cet univers à la fois paisible et mystérieux. L'urbanisation de la société est également critiquée de manière subtile mais efficace.
Le personnage principal interprété par Jean Dujardin est touchant, et l'on ne peut que s'identifier à ses doutes et ses questionnements sur la vie. Les scènes entre les différents personnages sont bien écrites et bien jouées, renforçant ainsi l'aspect humain de l'histoire.
Malheureusement, le film pâtit d'un léger bémol, à savoir sa durée. Parfois un peu trop long, il peut par moments sembler étiré. 14/20
Voilà un bon film qui risque de ne pas faire forcément grand bruit. Et ce malgré la présence de Jean Dujardin au casting. Sur les chemins noirs possède - avec ces longs monologues narratifs - une jolie poésie, directement tirée du livre de Sylvain Tesson dont le film est adapté. Ce long métrage tient presque une dimension philosophique assez séduisante. Le tout renforcer par les paysages magnifiques du Mercantour, du Cantal et du Verdon. Un discours parfois un peu trop larmoyant mais pas assez non plus pour faire dégringoler la note du film. 3.5/5 bien mérité !
D'autres critiques disponible sur le compte IG : lecinema.clement
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La France est belle… oui et alors ?
Après une carrière d’assistant réalisateur, Denis Imbert a pris son envol de réalisateur en 2015 avec le pitoyable Vicky, suivi d’un honorable Mystère. Le voilà de retour avec du beaucoup plus lourd avec cette adaptation du best-seller autobiographique de Sylvain Tesson de 2016. Un soir d’ivresse, Pierre, écrivain explorateur, fait une chute de plusieurs étages. Cet accident le plonge dans un coma profond. Sur son lit d’hôpital, revenu à la vie, il se fait la promesse de traverser la France à pied du Mercantour au Cotentin. Un voyage unique et hors du temps à la rencontre de l'hyper-ruralité, de la beauté de la France et de la renaissance de soi. 95 minutes en solitaire à parcourir ce qu’on appelle La Diagonale du vide. La gageure est-elle tenue ? A vous de juger. Pour ma part, je reste assez partagé devant ce drame somme toute assez convenu.
D’abord, j’aimerai qu’on m’explique pour quoi le héros par de La Diagonale du vide alors qu’il traverse la France du sud-est au nord-ouest alors que cette fameuse diagonale désigne un axe allant des landes à la Meuse, soit parfaitement l’inverse ? D’autre part, je me méfie toujours des réactions des spectateurs qui, au sortir de la séance, se contentent de dire « il y avait de belles images ». Oui, la France est belle, mais ça ne fait pas un film, en tout cas pas un scénario. Alors du scénario, parlons-en. Imbert a voulu à tout prix éviter le long récit chronologique de cette longue marche à la fois réparatrice et initiatique. Grâce lui en soit rendue. Il a donc morcelé son récit de retours en arrière pour expliquer l’accident, ses tenants et ses aboutissants, qui a poussé Pierre, le héros, à tenter cette traversée de l’impossible. Mais là aussi, il bouleverse ladite chronologie du récit au passé. Déroutant, parfois maladroit, - voix-off envahissante -, voire agaçant. Reste la reconstruction d’un homme qui accepte de se perdre pour se retrouver.
Ce qui est certain, c’est que ce film offre à Jean Dujardin un rôle d’une grande force qu’il assume avec un véritable talent. Les « guests », parfaits également avec Izïa Higelin, Anny Duperey, Jonathan Zaccaï, Joséphine Japy, n’empêchent pas le film de tourner un peu à vide à cause de son héros qui se la joue à la mode aventurier « hemingwayen » à grands coups de cigares, de regards perdus vers l’horizon et aphorismes de haute volée. Agaçant, car on était en droit d’attendre plus de cette adaptation.
Après une carrière d’assistant réalisateur, Denis Imbert a pris son envol de réalisateur en 2015 avec le pitoyable Vicky, suivi d’un honorable Mystère. Le voilà de retour avec du beaucoup plus lourd avec cette adaptation du best-seller autobiographique de Sylvain Tesson de 2016. Un soir d’ivresse, Pierre, écrivain explorateur, fait une chute de plusieurs étages. Cet accident le plonge dans un coma profond. Sur son lit d’hôpital, revenu à la vie, il se fait la promesse de traverser la France à pied du Mercantour au Cotentin. Un voyage unique et hors du temps à la rencontre de l'hyper-ruralité, de la beauté de la France et de la renaissance de soi. 95 minutes en solitaire à parcourir ce qu’on appelle La Diagonale du vide. La gageure est-elle tenue ? A vous de juger. Pour ma part, je reste assez partagé devant ce drame somme toute assez convenu.
D’abord, j’aimerai qu’on m’explique pour quoi le héros par de La Diagonale du vide alors qu’il traverse la France du sud-est au nord-ouest alors que cette fameuse diagonale désigne un axe allant des landes à la Meuse, soit parfaitement l’inverse ? D’autre part, je me méfie toujours des réactions des spectateurs qui, au sortir de la séance, se contentent de dire « il y avait de belles images ». Oui, la France est belle, mais ça ne fait pas un film, en tout cas pas un scénario. Alors du scénario, parlons-en. Imbert a voulu à tout prix éviter le long récit chronologique de cette longue marche à la fois réparatrice et initiatique. Grâce lui en soit rendue. Il a donc morcelé son récit de retours en arrière pour expliquer l’accident, ses tenants et ses aboutissants, qui a poussé Pierre, le héros, à tenter cette traversée de l’impossible. Mais là aussi, il bouleverse ladite chronologie du récit au passé. Déroutant, parfois maladroit, - voix-off envahissante -, voire agaçant. Reste la reconstruction d’un homme qui accepte de se perdre pour se retrouver.
Ce qui est certain, c’est que ce film offre à Jean Dujardin un rôle d’une grande force qu’il assume avec un véritable talent. Les « guests », parfaits également avec Izïa Higelin, Anny Duperey, Jonathan Zaccaï, Joséphine Japy, n’empêchent pas le film de tourner un peu à vide à cause de son héros qui se la joue à la mode aventurier « hemingwayen » à grands coups de cigares, de regards perdus vers l’horizon et aphorismes de haute volée. Agaçant, car on était en droit d’attendre plus de cette adaptation.
Superbes paysages. Jean Dujardin tout en nuances. On se laisse entrainer par ce film tiré d'une expérience vécue
Le film n’a pas la puissance du récit de sylvain Tesson sur sa reconstruction post accident. Le résultat est quand même honorable et l’interprétation de jean Dujardin à la hauteur .
FaRem
On peut parcourir le monde et ne pas connaître son propre pays. Après une lourde chute, qui a failli le laisser paralysé, voire pire, Pierre se lance le défi de parcourir la France à pied en suivant la diagonale du vide. En adaptant le livre éponyme de Sylvain Tesson, Denis Imbert fait une déclaration d'amour à cette France rurale et dépeuplée dont il montre les beautés et livre le récit introspectif d'un homme qui cherche à se reconstruire après un grave accident. "Sur les chemins noirs" est un film aussi simple que beau. Il se dégage une certaine poésie et une certaine fragilité qui rendent à la fois ce voyage apaisant et émouvant. Jean Dujardin est remarquable dans ce rôle. Cela aurait pu être dénué d'intérêt, mais j'avais envie de prendre la route avec lui pour contempler tous ces magnifiques paysages. Si les décors naturels nous accompagnent, l'histoire est vraiment centrée sur Pierre et pas sur les détails du quotidien. Il n'y a quasiment rien sur le côté « survie » tandis que les différentes étapes paraissent parfois précipitées. Quant aux moments où il n'est plus seul, j'aurais préféré voir plus de rencontres que de retrouvailles avec des proches. Des détails, car il s'agit d'un beau film qui a réussi à me toucher et à me faire voyager dans des endroits finalement pas si loin...
Cinéphiles 44
Inspiré du roman de Sylvain Tesson, "Sur les chemins noirs" met en scène Jean Dujardin dans le rôle d'un écrivain qui tente de se reconstruire après un accident. Pour y parvenir, il traversera le pays à pied, du Mercantour au Cotentin. Si le film offre de beaux paysages et de belles citations, le comédien stigmatise de bobo Parisien qui découvre la France rurale.
Un film qui donne envie de traverser le pays à pied. Calme, il permet d'admirer les paysages et la prestation de Dujardin en écrivain en quête de rédemption, même s'il est difficile d'éprouver de l'empathie pour son personnage.
Histoire et aventure humaine hors norme. Le film lui retrace donc cette traversée de la france avec de belles images et quelques peripeties mais c'est repetitif et parfois longuet.
L'histoire d'un retour à la vie. À travers le mouvement, re-découvrir le monde, la France plus exactement, et re-découvrir son corps, meurtri par les excès et une chute des plus sévère . Le film est un peu sentencieux, un peu gauche, mais laisse une bonne impression grâce à ses paysages visités, quelques rencontres, et quelques réflexions bien sentis ("le progrès, le prolongement d'une erreur"). Et l'on est presque aussi ému que le personnage Pierre, incarné par un bon Dujardin, quand la mer se présente devant lui.
Chacun pourra trouver un écho dans les messages personnels ou sur le monde que Jean Dujardin délivre avec beaucoup de simplicité dans de splendides décors. Ces bons points sont nuancés par une réalisation quelconque et une émotion que peine à venir.
Guillaume
Des paysages à couper le souffle, une qualité d'interprétation à tout le moins impliquée, "Les chemins noirs" invite à l'introspection, à la redécouverte de soi-même.
Le scénario n'évite pas quelques écueils moralisants, mais l'ensemble conserve une bienveillante homogénéité.
Le scénario n'évite pas quelques écueils moralisants, mais l'ensemble conserve une bienveillante homogénéité.
La marche comme remède au mal de vivre ....banal en fait....
De belles images , de beaux paysages , des rencontres simples ....on comprend aisément que parcourir ces chemins noirs , ces petits sentiers loins de tout offrent des moments de quiétude , propices à la réflexion , à se retrouver avec soi-même.
Adepte de la marche et des grandes randonnées , j'ai beaucoup apprécié ce film....et Jean Dujardin dans son rôle d'aventurier meurtri qui veut se reconstruire.
De belles images , de beaux paysages , des rencontres simples ....on comprend aisément que parcourir ces chemins noirs , ces petits sentiers loins de tout offrent des moments de quiétude , propices à la réflexion , à se retrouver avec soi-même.
Adepte de la marche et des grandes randonnées , j'ai beaucoup apprécié ce film....et Jean Dujardin dans son rôle d'aventurier meurtri qui veut se reconstruire.
L'histoire est bien racontée et les images sont belles. Et on sent bien que le bonhomme ne s'aime pas.
C'est donc un bon film mais on n'en sort pas joyeux.
C'est donc un bon film mais on n'en sort pas joyeux.
Succès surprise de cette année, le film tiré du livre autobiographique de Sylvain Tesson retrace le parcours de cet écrivain passé près de la mort qui décide de faire un périple de rédemption en suivant les chemin noirs ( la fameuse Diagonale du vide).
Forcement avec cet homme seul fasse à la nature , on obtient un film lent avec peu de dialogues, un film plus contemplatif et qui essaie de faire réfléchir sur notre vie connectée et sans répit.
Jean Dujardin est parfait dans son rôle , si le film a eu ce succès je pense que c'est évidemment lié à son interprétation parfaite.
Les paysages sont magnifiques , on a parfois quelques personnages secondaires sympathiques mais malheureusement trop vite effleurés et pas assez fouillés.
C'est lent contemplatif mais la faible durée du film permet à celui-ci de ne pas devenir trop ennuyeux et de s'en sortir honorablement
Forcement avec cet homme seul fasse à la nature , on obtient un film lent avec peu de dialogues, un film plus contemplatif et qui essaie de faire réfléchir sur notre vie connectée et sans répit.
Jean Dujardin est parfait dans son rôle , si le film a eu ce succès je pense que c'est évidemment lié à son interprétation parfaite.
Les paysages sont magnifiques , on a parfois quelques personnages secondaires sympathiques mais malheureusement trop vite effleurés et pas assez fouillés.
C'est lent contemplatif mais la faible durée du film permet à celui-ci de ne pas devenir trop ennuyeux et de s'en sortir honorablement
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