Film très décevant, je trouve qu'il y'a un manque d'actions qui entraîne le spectateur dans une somnolence qui s'emplifie jusqu'à la fin du film. Très plat mise à part la musique et les paysages.
“Les Chemins Noirs”, sentiers pédestre empruntés par Pierre permettant de traverser la France “rurale”, mais surtout les voies de la réappropriation d’un homme et de son corps qui n’est plus à la suite à un accident. Malgré la belle photographie du paysage français, le long métrage manque cruellement de rythme avec un montage en dent de scie qui n’apporte rien à l’édifice. Les arcs narratifs sont simples, mais un peu trop quand même. Se réapproprier son corps permet de poser les questions, philosopher sur le monde comme le fait Pierre (Jean-Dujardin), sur la folie des hommes, la beauté d’une nature qui n’est plus à prouver, sûrement un reflet à l'image du livre de Sylvain Tesson dont est tirée l’adaptation. Mais il n’aborde que très peu la réparation physique et psychique en tant que telle, les personnages que Pierre rencontre sont sympathiques, mais les entrevues sont tellement éphémères qu’elles ne construisent pas le récit. La poésie et la mélancolie parcours le film, mais sans construire véritablement les personnages secondaires : Anna (Joséphine Japy) est transparente, Arnaud (Jonathan Zaccaï) est absent en tant que très bon ami de Pierre, la relation de Pierre avec Céline (Izïa Higelin) sa soeur est très abstraite, en même temps, les deux acteurs ont 20 ans d’écart, difficile d'asseoir sa crédibilité. Un ensemble morose, pour un long-métrage pas terrible de Denis Imbert, un format très court qui ne prend pas le temps de poser les idées, les personnages et les situations.
Un film où il ne se passe rien ... j espérai "comprendre" cet auteur, on se trouve devant un exercice auto-centre d un promeneur dans les montagnes qui s épanche sur son cas ... oui alors enfin bof ! Ce n est pas contre Dujardin, il s efface derrière ce personnage, juste un film très ennuyeux...
Je ne retiens que les plans sur les paysages mais malheureusement pas assez nombreux, pas assez long, un style plus naturaliste aurait été plus approprié. Réalisation tellement simple, naive, pleine de clichés: exemple : au reveil, sa femme dans des draps blancs avec lumière saturée (on dort tous dans une chambre qui au petit matin brille de lumière c'est bien connu. tellement cliché et surtout pas réaliste....). Je suis d'accord avec les commentaires sur le nombrilisme du propos. Mais surtout le ton pathos m'a énormément gêné et me donne pas du tout envie de lire le livre.... Je comprends que l'auteur ait pu souffrir mais rappelons qu'il vivait de façon excessive et a eu son accident en faisant l'imbecile en etant ivre. D'autres ont des maladies graves et ne s'etalent pas autant. Jean Dujardin joue bien, les autres beaucoup moins . Mais je ne l'aime pas dans le tragique. On parle de chemins noirs? d'aventure? ce sont tout de même des chemins pratiquables, y'a pas vraiment de danger, ni de crocodile. La seule difficulté c'est que le personnage marche à toute vitesse comme s'il etait pressé... Rappelons aussi que personne l'a obligé, il fait ça pour lui, y'a pas une contraire horaire donc pourquoi marcher comme une brute? Aventurier de pacotille s'improvisant poete dans les instants de contemplations comme tout un chacun, je ne trouve pas ça vraiment exceptionnel. Une femme aurait écrit ça on aurait dit que c'est nian-nian. Mais comme c'est un homme, on dit que c'est un aventurier poète... Aventurier solitaire? bien organisé tout de même, son meilleur pote le rejoint, puis sa soeur... quand je pars seule, j'organise pas aussi bien mon planning avec mes proches et n'envoie peut etre qu'un sms ou carte postale de signe de survie. Sa réputation l'a précédé et je suis vraiment déçue. Et SURTOUT et je m'engage avec ce film à commenter chaque prochain film car je n'en peux plus : l'actrice qui joue sa femme a 22 ans d'ecart (de moins evidemment).
je me suis Ennuye commE rarement en regardant ce film d’une lenteur exaspérante avec des gros plan sans fin . Seul intérêt : une promo pour les différents offices du tourisme des régions traversées .
Ce film retrace un randonneur "parisien" équipé, comme pour aller cueillir quelques paquerettes par un bel après midi de printemlps dans la forêt de Fontainebleau, et qui emprunte des chemins tordus pour aller tout droit. Mais il demeure très beau, dans sa belle chemise blanche, à peine froissée à la fin du film!
Raconter sa vie est ce qu'il y a de plus facile, surtout pour un écrivain ; faire un film du récit est un autre défi. Au cours de la première demi-heure, on se dit " c'est rythme lent, on va s'y faire..." , mais en dehors des paysages genre "Connaissance du monde, Dujardin, Dujardin encore et toujours Dujardin, il ne se passe rien, l'action consiste à monter, à descendre, à rencontrer, rarement, d'autres personnages, failli partir... Notre héros à bien une carte (IGN) mais pas de boussole, fait du feu à faire hurler les forestiers (et les pompiers), et fait 1300 kilomètres hors des sentiers balisés... Que croire ?
Je pense que pour adorer ce film il faut avoir lu le livre parce que je suis passé complètement au travers. Alors oui il y a de beaux paysages qui sont accessibles à tous, du coup, je ne vois pas ce que le film apporte. Jean Dujardin par contre est excellent et crédible.
Le vide intégral. Jean Dujardin marche mille bornes le long de la diagonale du vide. Il est rejoint par un ami, sa soeur, rend visite à sa mère, croise un quelques personnages mais toutes ces scènes sont d'une platitude absolue et n'ont aucun fil conducteur l'un avec l'autre. Les réflexions de Dujardin en voie off ne dégage rien non plus. Je ne comprend vraiment pas comment ce film a pu toucher autant de monde car pour moi c'est le vide absolue.
Par ailleurs, si la plupart des comédiens joue plutôt bien (Dujardin, Dylan Robert, Zaccai), j'ai trouvé Izia Ighelin catastrophique.
Enfin, on sent clairement le penchant réactionnaire de Sylvain Tesson : critique contre les néo-ruraux, contre la modernité, citation de Napoléon qui n'a rien a voir avec ce qui est en train de se passer...
Marchez au loin !!! Lecteur de Tesson, j'apprécie sa poésie ses aventures et ses engagements. Mais on n'y croit pas une seconde à l'interprétation de Dujardin. Quiconque a fait de la randonnée voit que c'est surfait et incohérent : bois prédécoupés dans le feu, escalade au Verdon pas réaliste, sac à dos très léger et certainement bourré de papier (comme sorti directement du magasin), toujours propre malgré les nombreux bivouacs, chute ou tout se retrouve miraculeusement à côté de lui et un Dujardin bedonnant qui arrive à la mer après 1300km de randonnée sans aucune trace physique apparente. Le pire c'est un sentiment d'égocentrisme tout au long du film qui éloigne de la beauté de ses textes.
Quelques beaux paysages, une interprétation un peu moins belle, un scénario mauvais pour un film particulièrement ennuyeux. Dujardin malgré une certaine implication ne sauvera pas ce film de l’oubli.