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ATHMOS.ONER
152 abonnés
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4,0
Publiée le 29 mars 2023
Sur un Tesson ardant.
En randonnée comme dans la vie, il y a ceux qui suivent scrupuleusement les sentiers balisés avec un GPS et ceux qui s’aventurent sur des chemins avec une carte IGN. La destination reste identique, mais le cheminement sera totalement différent. Accepter les détours, les retours en arrière, les surprises (bonnes ou mauvaises) et les rencontres hors des sentiers battus, ce sont les bonus pour ceux qui prennent le risque de se perdre, mais aussi de se trouver. Même s’il est librement inspiré par la vie et les écrits de Sylvain Tesson, « Sur les chemins noirs » semble très fidèle aux idées et principes de l’écrivain. Ceux-là même qui semblent aisément en froisser plus d’un et ravir les autres. En somme, l’homme ne peut laisser indifférent. Cette dualité se retrouve tout au long du cheminement du film qui n’est pas clairement pas un trajet en ligne droite. Le début du film est assez pénible avec beaucoup de flash-back intempestifs, ils permettent de mieux ressentir l’énervement du marcheur qui a perdu de sa force physique, lui qui ne devait plus pouvoir marcher ! Puis, on se laisse porter par les paysages même si la volonté du réalisateur n’était pas d’en faire des cartes postales, la beauté de cette nature profonde reste saisissante. Le tournage a été un véritable challenge puisqu’il suit jour pour jour le cheminement tel qu’il a été fait. Peu importe le climat ou le nombre de prises, il fallait aller de l’avant. Malgré cette double difficulté de temps imposé et de marche réelle, le jeu de Jean Dujardin est tout en retenue et avec peu de mots. Lui qui est généralement très verbal avec une gestuelle appuyée, il est tellement plus convaincant en mode minimaliste et avec des passages totalement naturels et émouvants. La marche est conseillée aussi bien pour la santé physique que mentale, dans ce cas précis, elle est aussi vitale pour la réparation et la reconstruction. Il est encore possible, en 2023, de prendre le temps de se reconnecter avec la nature et la France profonde. Une reconnexion vitale qui permet l’apaisement et le bonheur profond. Ce film donne une envie folle d’explorer notre beau pays et d’aller vers les autres, alors pourquoi s’en priver ?
Très déçue par ce film qui aurait pu se résumer à la bande-annonce et nous éviter 1h30 de balade. Aucune émotion ne passe. Difficile d’accrocher à cette histoire si toutefois il y en a une. Quel sens à tout cela si ce n’est du déjà vu avec l’homme parti seul pour s’éloigner du brouhaha ambiant. On voit les km défiler… lentement… et puis le dernier quart-d’heure on les enchaîne comme par magie et on est plutôt content de cette accélération de fin de parcours. Une note positive : Jean-Dujardin est très classe en randonneur avec son petit gilet de costume mis sur son anorak et avec son petit foulard blanc autour du cou. Encore un beau cliché de bobo parti à la recherche de lui-même. Peut-être valait-il mieux lire le livre.
Sur les chemins noirs est un film dune richesse rare. Jean Dujardin joue a merveille les deux facettes de son personnage qui est touchant et tres bien ecrit. De plus ce film montre la France comme rarement montrer en parlant de sujet important. Ce film nous permet de reflechir et de se sentir plud proche de notre beau pays.
Ce film est très bien de termes de réalisation malgré un scénario plutôt classique. Sur les chemins noir est un long métrage divertissant et très touchant. Jean Dujardin toujours au top !
Porté par un Jean Dujardin impeccable, le film de Denis Imbert a le mérite d’entraîner le spectateur hors des sentiers balisés. La beauté des paysages est retranscrite par la mise en scène de Denis Imbert avec un solide sens du cadre. Dujardin est comme toujours parfait, livrant une interprétation très sobre. Par des éléments très ténus, il arrive à faire sentir dans son corps ce qu’est la marche et la manière dont elle joue sur la vie intérieure. Malheureusement, de nombreux flashbacks inutiles viennent perturber la marche. Ces allers-retours incessants vers la passé nuisent à ce qui aurait pu être un film immersif, avec un dispositif vraiment fort et original.
La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/sur-les-chemins-noirs-jolie-promenade
Je ne connais pas le livre. J'ai aimé ce film pour le jeu de Dujardin, la beauté des paysages et des textes. Un film littéraire, sans effets spéciaux mais qui a touché mon âme.
Déjà le choix de Jean Dujardin ne me semblait pas judicieux pour incarner Sylvain Tesson et pour moi, ça c'est confirmé.... ensuite il n'y a pas de magie dans le film, ce à Quoi je m'attendais, une succession d'endroits mais pas de waouh dans les images. Je ne regrette ad'êtrallée le voir mais même effet sur petit écran
Je ne retiens que les plans sur les paysages mais malheureusement pas assez nombreux, pas assez long, un style plus naturaliste aurait été plus approprié. Réalisation tellement simple, naive, pleine de clichés: exemple : au reveil, sa femme dans des draps blancs avec lumière saturée (on dort tous dans une chambre qui au petit matin brille de lumière c'est bien connu. tellement cliché et surtout pas réaliste....). Je suis d'accord avec les commentaires sur le nombrilisme du propos. Mais surtout le ton pathos m'a énormément gêné et me donne pas du tout envie de lire le livre.... Je comprends que l'auteur ait pu souffrir mais rappelons qu'il vivait de façon excessive et a eu son accident en faisant l'imbecile en etant ivre. D'autres ont des maladies graves et ne s'etalent pas autant. Jean Dujardin joue bien, les autres beaucoup moins . Mais je ne l'aime pas dans le tragique. On parle de chemins noirs? d'aventure? ce sont tout de même des chemins pratiquables, y'a pas vraiment de danger, ni de crocodile. La seule difficulté c'est que le personnage marche à toute vitesse comme s'il etait pressé... Rappelons aussi que personne l'a obligé, il fait ça pour lui, y'a pas une contraire horaire donc pourquoi marcher comme une brute? Aventurier de pacotille s'improvisant poete dans les instants de contemplations comme tout un chacun, je ne trouve pas ça vraiment exceptionnel. Une femme aurait écrit ça on aurait dit que c'est nian-nian. Mais comme c'est un homme, on dit que c'est un aventurier poète... Aventurier solitaire? bien organisé tout de même, son meilleur pote le rejoint, puis sa soeur... quand je pars seule, j'organise pas aussi bien mon planning avec mes proches et n'envoie peut etre qu'un sms ou carte postale de signe de survie. Sa réputation l'a précédé et je suis vraiment déçue. Et SURTOUT et je m'engage avec ce film à commenter chaque prochain film car je n'en peux plus : l'actrice qui joue sa femme a 22 ans d'ecart (de moins evidemment).
J'avais lu le livre, j'avais beaucoup aimé, du coup j'appréhendais un peu le film. Un mec qui marche pendant presque e 2 heures ça peu vite être très ennuyeux, d'autant que lorsque vous lisez une histoire on se fait son film. J'ai quand même osé. Quel bonheur !!!! C'est beau, c'est profond, c'est remarquablement interprété. Merci
Disons d’abord les bonnes raisons d’aller voir ce film : avec ses belles images de paysages, de nature, de minéralité, il se laisse regarder agréablement. Des plans longs, ainsi en est-il de la marche au long cours. L’ambiance de cette itinérance est globalement bien rendue. Le montage revient régulièrement sur le passé, il s’invite dans les pensées du marcheur, oui la marche est propice au retour en arrière. On découvre ainsi petit à petit ce qui habitait Sylvain Tesson avant son accident. Et puis qu’on aime ou pas l’auteur, c’est bien un chemin intérieur qui nous est présenté. Il s’était construit un monde sans limite entre les voyages, l’alcool, les sensations fortes… comment retrouver le goût de vivre après un accident qui laisse partiellement handicapé ? Réponse dans la marche, elle seule suffit ! Mais ce film tiré du récit éponyme de Sylvain Tesson lui-même ne parvient pas à s’affranchir de son côté quasi-documentaire. Il manque le poids d’une véritable fiction, quelque chose qui pourrait insuffler davantage d’émotions. Jean Dujardin est très juste dans le rôle d’un solitaire peu aimable qui ne sait pas profiter des rencontres (un jeune, un vieil ami, sa sœur, une tante, un vieux paysan). Toujours ce sont les autres qui viennent à lui le taiseux. Mais alors, qu’il est difficile d’adhérer ! Pierre ne nous livre donc pas grand-chose de lui-même, excepté une série d’aphorismes livrés en voix off (il prépare le récit éponyme…). Il s’agit sûrement de propos tirés du livre, mais sans doute sortis de leur contexte… et de ce fait pas très intéressants. Quand l’intellect prend la place des émotions, du charnel, au cinéma le compte n’y est pas !
Superficiel, et, surtout, ce qui va avec, inintéressant. Les chemins noirs le restent. Aucune lumière ne vient nous éclairer, à part celles, salvatrices, de la salle de cinéma qui se rallument à la fin du film. Une belle photographie, une réalisation qui tient la route, et un Jean Dujardin bien, par respect duquel on reste jusqu’à la fin, mais dont on se demande comment il a pu accepter un rôle si insipide dans un scénario de si faible envergure.