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ZAZA
3 abonnés
10 critiques
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4,5
Publiée le 31 mars 2023
un très beau film qui vous emporte : les paysages grandioses et le parcours de réparation du héros sont une belle échappée dans notre quotidien le film est fidèle au livre , sauf qu'il est beaucoup moins "noir" ! j' avais des doutes quant au choix de l' acteur , mais je suis conquise par l'interprétation de Jean Dujardin et des doutes sur le projet d'une adaptation du livre , mais c'est très bien fait !
Une pérégrination douce, vallées monts et paysages de nature, quelques rencontres simples, nous sommes rapidement cet écrivain Pierre qui sans renoncer à toute modernité recherche son propre salut en marchant simplement. Le film édulcore un peu les bivouacs, la complexité de la vie citadine quittée pour un temps, et offre au spectateur une parenthèse de temps. Jean Dujardi, acteur sobre au propre comme au figuré. Un beau film.
Fabuleux! Une prestation incroyable ! On a envie de partir en bivouac à travers la France :) Je recommande ce film à tout le monde! Un parcours de vie incroyable, un être fort et humble comme il y en a peu ! Un exemple pour la jeunesse voir l'humanité
Un film qui nous ammene a la reflexion. On oubli trop souvent l essentiel. Tres beau paysage et Jean Dujardin est excellent et nous montre comment on peut se battre devant les epreuves de la vie. Film avec peut d action et beaucoup de textes...
De superbes images , que c'est beau la France .... un jean Dujardin brillant mais tout en retenue et le texte de Sylvain Tesson tout simplement magnifique . Voilà une prochaine lecture en perspective. En tout cas un film lent , posé, contemplatif , qui donne à penser et qui m'a fait un bien fou , me donnant envie de prendre mon sac à dos pour les visiter ces chemins noirs ...
J ai adore même si les flashs black étaient un peu trop présents Maintenant il faut se laisser porter et laisser son esprit vagabonde comme qd on lit Philippe Tesson
Trop d aller retour sur sa vie d avant , l accident...qui casse l'élan vital de guérison et le bonheur d y accéder qui devrait aller cresendo...Trop d'intériorité, de tourments qui perdurent sans réelle issue de vraie guerison heureuse... De tres beaux paysages, beaucoup de courage...
Film poussif. J'ai trouvé Dujardin peu à son aise dans ce rôle de marcheur philosophe. On sent que la marche c'est pas son truc, et quand il fait semblant de trébucher on sent bien que ce n'est pas sincère. Il ne s'est pas parler profondément et calmement, il n' a pas une voix pour lire. Heureusement il y a les beaux paysages et les belles rencontres avec des acteurs qui sonnent juste.
J’ai adoré ce film qui fait du bien. Les paysages époustouflants et l’émotion de Jean Dujardin y sont pour beaucoup dans cette réussite incontestable. On se reconnecte avec la nature et on savoure chaque minute de ce film que je recommande.
Je ne vais pas faire de "spoil", juste mon avis sur ce film. C'est en effet une adaptation d'un livre. C'est une introspection. Mais c'est avant tout un film qui montre une part de la france, les chemins noirs se sont ces petites lignes sur les cartes au 25millieme. Peut etre aussi un jeu de mot par rapports a la couleur et a l'humeur. mais ce film montre une approche qui est assez unique dans le paysage cinematographique actuelle... c'est donc une sorte de bulle dans le temps. J'en suis sorti en me posant pleins de question, en me disant que j'avais vecu un moment de temps suspendu. Ca fait du bien, et donc je le recommande. Bien sur ceux qui auront lu le livre diront que ce n'est pas assez. qu'on ne voit pas assez la souffrance qu'a du vivre Sylvain Tesson, mais pour ma part je trouve le jeu de Jean Dujardin tres juste et en profondeur.
Pendant une nuit trop alcoolisée, en août 2014, à Chamonix, Sylvain Tesson chute de près de dix mètres d’une maison que, comme à son habitude, ce « chat de gouttières » était en train d’escalader. Victime d’un traumatisme crânien, de multiples fractures, il retrouve par miracle l’usage de ses jambes. En guise de thérapie, ce grand voyageur décide, contre l’avis de ses médecins, de traverser la France à pied, du Mercantour au Cotentin. Il tire de ce périple de mille trois cents kilomètres un livre publié en 2016 qu’adapte aujourd’hui Denis Imbert.
Jean Dujardin se glisse dans le rôle de l’écrivain. Il en adopte l’élégance d’un autre âge, la casquette gavroche en tweed, le chèche négligemment noué autour du cou. Ce serait un mauvais procès que de lui reprocher de ne pas suffisamment s’effacer derrière son rôle : l’interprétation de Sylvain Tesson réussit à faire oublier Brice de Nice ou OSS 117.
Le problème au contraire est la trop grande fidélité avec un livre qui…. pose problème. Il a eu pourtant un immense succès de librairie. Et c’est précisément sur ce succès de librairie que le film capitalise, sûr d’attirer en salles, où il a réalisé en première semaine un score remarquable, tous les amoureux de Sylvain Tesson et de ses carnets de voyage.
Je dois avouer un sentiment très subjectif. Sylvain Tesson m’horripile. Je trouve ses livres horriblement égocentriques. Sa fausse modestie transpire la suffisance : « Certains hommes espéraient entrer dans l’Histoire. Nous étions quelques-uns à préférer disparaître dans la géographie ». Chaque phrase semble avoir été écrite avec le souci envahissant d’atteindre à un sommet de poésie et un abîme de profondeur : « La forêt filtrait le soleil en tisserande et je traversai les rais avec l’impression de me laver le visage à chaque explosion de clarté ». Une écologie de pacotille peine à cacher un vieux fond réactionnaire et anti-humaniste : « Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l’aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie » ou encore, citant Cocteau : « Il est possible que le progrès soit le développement d’une erreur ».
Aussi je souffre presqu’autant à la lecture de ses livres qu’à la vue des films qui en sont tirés. Les premiers ont l’avantage de ne pas être bien épais et d’être lus presqu’aussi vite qu’on voit les seconds.
Je n’avais pas aimé "La Panthère des neiges", qui a pourtant cassé la baraque au box-office. Je reprochais déjà à Tesson « une idéologie volontiers conservatrice sinon rétrograde qui postule que tout était mieux avant, que la nature était parfaite et que l’intervention de l’homme en a perturbé l’équilibre et altéré la beauté ». Comme je l’avais auguré, je n’ai guère plus aimé "Sur les chemins noirs". Les fans de Tesson ne seront pas de mon avis. Ni les spectateurs sensibles à la splendeur des « beau paysages » qu’on y voit – et qui soutiennent aisément la comparaison avec la soirée diapos que Tonton Paul et Tata Nénette (elle s’appelait Antoinette mais personne n’utilisait jamais son vrai prénom) nous infligeaient jadis à leur retour de vacances en camping-car. Mais nous nous accorderons peut-être lucidement sur un point : même si le montage réussit intelligemment à mêler l’histoire de l’accident de Sylvain Tesson et celle de sa longue marche, "Sur les chemins noirs" ne raconte pas grand-chose et tourne un peu en rond… ce qui n’est pas le moindre des paradoxes d’un film censé nous raconter la traversée de la France.
Un film où les images, le texte de Sylvain Tesson et Jean Dujardin ne font qu'un. Sylvain Tesson joue avec les mots avec un talent rare. Les images ajoutent avec une lenteur maitrisée la beauté trop souvent oubliée de paysages magnifiques. Pour finir, Jean Dujardin, avec une belle sobriété, pose un certain nombre de questions existentielles. A voir.