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21 Studio
28 abonnés
129 critiques
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3,0
Publiée le 8 avril 2023
Certains passages sont marquants et intéressants, sinon un film assez lent et long, cependant avec un bon message qui passe vraiment bien. Un découpage originale, voir assez bizarre mais ça à son charme. Dujardin habituel. Un film passable à allez voir, il n'y a rien de plus a dire je pense.
Excellent film t. Le personnage est très bien incarné par Jean Dujardin. J habite à Ganagobie, un des petits lieux magiques vu dans le film. Tout est à sa bonne place. Le seul petit bémol sans importance est le port dune chemise blanche pour randonner ... U Ce film est à voir et à revoir .
Film magnifique. Des paysages d'une beauté qui nous rappelle la richesse de nos régions. Un film apaisant, reposant qui nous laisse le temps d'apprécier l'histoire proposée. Jean Dujardin tout en sobriété nous propose une très belle interprétation. Un beau moment. Merci.
Je suis allée voir ce film sur les conseils appuyés d’une amie qui pratique la randonnée. Adepte de cette activité depuis près de 60 ans, j’étais plutôt bien disposé. Je m’attendais à une sorte de Wild où la traversée de la France en diagonale remplacerait le Pacific Crest trail. Déçu. Les paysages ne sont pas aussi spectaculaires que l’écrivent d’autres critiques. J’ai eu du mal à reconnaître le Mercantour ; Où sont ses lacs incontournables et les pétroglyphes ? Les quelques rencontres au cours ce périple ne sont gère crédibles et sont justes l’occasion de sortir un bon mot et une sage pensée. Le petit sac (30 l max pour une rando à la journée) a dû être acheté à Mary Poppins ou à Joséphine Ange gardien tant il contient d’articles. Ses compagnons d’occasion ont un équipement plus conforme à ce type de trek bien qu’ils n’en fassent qu’un petit bout. Au cours du chemin, on le voit utiliser une veste de pluie, un tarp, une gourde, une collection de cartes IGN, un livre et j’en oublie surement. Tout ça sort de son sac. On se demande où il case son change, sa nourriture, une gamelle puisqu’à un moment il achète des pâtes. D’ailleurs à part un morceau de saucisson qu’il fait griller au feu de bois, aucune évocation de la nourriture si importante pour le physique et le moral. Pourtant il se restaure rarement dans abri en dur (gite, famille, …). Ce doit être un pur esprit pour ne pas avoir besoin de nourritures terrestres. Très propre sur lui, il a une chemise blanche, tout à fait l’équipement adéquat. Et pourtant il se définit lui-même comme un marcheur aguerri. spoiler: Pourquoi s’aventure-t-il dans un pierrier au lieu de passer à côté ?
spoiler: A la séquence finale, on se retrouve sur une large plage de sable intitulé le nez de Jobourg. Si effectivement ce cap se trouve au nord du Cotentin, il est connu pour son relief escarpé. De l’a peu près.
A allez voir si on est un fan de Jean Dujardin et qu’on ne veut rater aucun de ces films. Si ! Je donne 2 étoiles pour le message suivant : Ne buvez pas de l’alcool exagérément sans quoi vous risquez de bousiller votre vie tant il y a de belles choses à faire. Au moins ce film pourra être recyclé pour des campagnes de prévention contre l’alcool.
Un homme se répare en parcourant les chemins de traverse. De cette intrigue famélique Denis Imbert a fait un film puissant et sensible. Avec toute les limites de l'exercice de style qui consiste à faire marcher Dujardin dans les pas de Sylvain Teysson ! Mais l'esprit et surtout les mots de l'écrivain irradient dans cette errance diagonale ... Les comparaisons permanentes entre l'homme "d'avant" et celui qui marche n'alourdissent pas le propos. L'"introspection se fait avec autant de finesse que de sincérité.
Ce film, réalisé par Denis Imbert et sorti il y a quelques temps, qui doit avant tout son succès à Jean Dujardin, n'est pas mal mais vraiment sans plus. Sorte d'"Into the Wild" français, nous suivons un homme qui, après être tombé et s'être blessé, décide de parcourir la France à pieds. Film adapté du récit de Sylvain Tesson, le scénario est surtout prétexte à nous montrer de très beaux paysages français. Et c'est franchement là tout l'intérêt du film ! Car en dehors de son côté carte postale, le film n'a vraiment pas grande chose à proposer. Il tente quand même de creuser son personnage personnage car c'est lui qui porte le film, presque à lui-seul, pendant une heure et demie mais malheureusement, son histoire et parcours est très bateau et, franchement, sans intérêt. Nous suivons en effet l'énième vieux type alcoolique qui écrit plus dans son carnet qu'il ne parle aux gens qui décide de partir seul, parcours se transformant bien évidemment en voyage initiatique au fil des rencontres qu'il va faire. Et malgré cette histoire foncièrement très peu intéressante, le film parvient tout de même à nous captiver ! Car le réalisateur a cette capacité de ne pas juste filmer platement des paysages mais à les rendre réellement vivant ! On prend ainsi plaisir à parcourir la France avec le personnages principal, à découvrir des paysages que l'on ne connaissait pas ou que l'on redécouvre, à entendre le bruit très apaisant du vent en regardant une prairie ou une montagne. De plus, il faut dire que le film est très bien porté par Jean Dujardin qui arrive à rendre vivant son personnage, ce qui n'était pourtant pas gagné. "Sur les chemins noirs" est donc un film à voir sur grand écran pour pleinement apprécier les paysages qu'il nous propose mais n'a, en dehors de ça, pas grand-chose à proposer.
« Sur les chemins noirs » de Denis Imbert (2023) reprend le récit autobiographique de Sylvain Tesson édité en 2016. Ecrivain reconnu, marcheur, vivant à Paris dans un milieu bien alcoolisé, Pierre va un soir chuter de 8 m d’un balcon… avec un long séjour en réanimation après un trauma rachidien et des fractures de la jambe. A peine rétabli, il fait le pari (« une folie pour son kiné ») de traverser la France en diagonale de la vallée de la Roya au cap de la Hague soit 1 032 km de la préhistoire au monde « moderne » de l’atome car « le progrès est une farce ». Il n’empruntera que des chemins « noirs » sur les cartes de l’IGN au 1/25 000e (sentiers, pistes, traces historiques de la France rurale…) « pour échapper à l’époque » et se plonger dans la campagne profonde. Il sera parfois accompagné par d’autres marcheurs, peu de temps par sa sœur (car ?) et par Arnaud, un ami grand marcheur en Sibérie. Il dormira à la belle étoile ou sinon une fois chez sa tante (Anny Duperey) en Touraine, chez un vieil agriculteur nostalgique de ses vaches, dans un monastère… Le film est parsemé de multiples flash-backs rarement utiles et fatigants. Mais ma fois tout va bien même lorsqu’il débute son parcours dans les pentes très rocailleuses du parc de Mercantour et ce sans grande difficulté » ni douleur et jamais il ne montrera une marque de faiblesse voire de renoncement ! Il fera quand même une crise d’épilepsie mais – sage précaution - quand son ami Arnaud est là ! Un road-movie à pieds parmi de superbes paysages et dans une campagne en train de se déruraliser (peu de commerces et plus de médecin dans un des rares petits villages traversés), un chemin pour se retrouver, prouver sa guérison (« guérir et un processus végétal ») et assurer son sevrage de l’alcool et de la vie dite moderne mais – point qui m’horripile – Pierre est incarné à contre-courant par Jean Dujardin qui est peu plausible sur ces chemins (cf. sa tenue de randonneur avec un chemise blanche toujours impeccable) et souvent hautain, peu chaleureux avec un beur non intéressé par la littérature, insensible aux charmes d’une jeune vendeuse de fromages bio... Tous les jours, cigarillo aux lèvres, il note dans son calepin ses impressions… en fait tirées de l’ouvrage de Sylvain Tesson qui à mon avis est plus intéressant et prenant à lire que de voir ce film qui s’avère bien lourd !
J'aime énormément les livres de Sylvain Tesson Et aussi la personne Le probleme est le choix de l'acteur Il n'est pas credible ne ressemble pas à un randonneur très blessé
Un film très sympa à voir, qui nous fait découvrir des beau coin de la France. Le film est inspiré du libre de Sylvain Tesson qui avait déjà fait "la panthère des neiges" et l'histoire est tres belle.
Une belle marche, une reconstruction physique et mentale. Le spectateur accompagne Jean Dujardin dans ce périple qui donne du temps au temps et bien sûr qui permet d'ouvrir ou de réouvrir la porte sur l'essentiel. Ce film ne tombe jamais dans le pathos et donne envie de mettre ses chaussures de marche et de respirer.
Ça me fait penser à "connaissance du monde", qu'on voyait dans les cinémas de province quand j'étais petit. Bon, les paysages sont beaux. En meme temps, si tu vas dans le Queyras ou dans la Creuse et que tu ramènes pas de belles images, c'est que t'as oublié le bouchon sur l'objectif!