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    Sur les chemins noirs
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    FaRem
    FaRem

    8 875 abonnés 9 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2023
    On peut parcourir le monde et ne pas connaître son propre pays. Après une lourde chute, qui a failli le laisser paralysé, voire pire, Pierre se lance le défi de parcourir la France à pied en suivant la diagonale du vide. En adaptant le livre éponyme de Sylvain Tesson, Denis Imbert fait une déclaration d'amour à cette France rurale et dépeuplée dont il montre les beautés et livre le récit introspectif d'un homme qui cherche à se reconstruire après un grave accident. "Sur les chemins noirs" est un film aussi simple que beau. Il se dégage une certaine poésie et une certaine fragilité qui rendent à la fois ce voyage apaisant et émouvant. Jean Dujardin est remarquable dans ce rôle. Cela aurait pu être dénué d'intérêt, mais j'avais envie de prendre la route avec lui pour contempler tous ces magnifiques paysages. Si les décors naturels nous accompagnent, l'histoire est vraiment centrée sur Pierre et pas sur les détails du quotidien. Il n'y a quasiment rien sur le côté « survie » tandis que les différentes étapes paraissent parfois précipitées. Quant aux moments où il n'est plus seul, j'aurais préféré voir plus de rencontres que de retrouvailles avec des proches. Des détails, car il s'agit d'un beau film qui a réussi à me toucher et à me faire voyager dans des endroits finalement pas si loin...
    selenie
    selenie

    6 403 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2023
    Alors qu'on sait d'emblée le sujet du film on tente une entrée en matière plus ou moins énigmatique qui nous annonce que le récit ne sera pas linéaire et jouera les allers-retours entre passé et présent avec en prime une voix Off. Quelques minutes et on se dit que cette voix Off va être omniprésente et on est finalement loin du compte. Cette voix Off est en fait directement et fidèlement tiré des écrits de l'auteur Sylvain Tesson, et il ne passe pas 5mn sans qu'on entende l'acteur Jean Dujardin citer et citer encore son personnage. Parfois on savoure, souvent ça nous irrite d'abord parce que ça comble un scénario vide et comblé par les poncifs autour des voyages rédempteurs, puis parce que ça révèle le narcissisme (d'autre dirait la fausse modestie) de Sylvain Tesson forcément servi béatement par le réalisateur Denis Imbert. Ce portrait suffisant empêche aussi d'apprécier à minima l'homme, sans son accident il n'amènerait aucune émotion et dans ce film, sans Jean Dujardin il n'amènerait aucune empathie. Reste alors les paysages, à la beauté vraie tout le contraire donc de son personnage principal dont on se fout un peu. Un film ampoulé et ennuyeux alors qu'il aurait dû être simple et contemplatif. Dommage...
    Site : Selenie.fr
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mars 2023
    Toute histoire individuelle, transposée en littérature ou au cinéma, et surtout si elle est faite de blessures et de réparation, a vocation à devenir universelle, pour que chacun, lecteur ou spectateur, y trouve peu ou prou une réflexion qui fait sens pour lui. Du livre de Sylvain Tesson au film de Denis Imbert, l'on sait, selon l'adage un peu usé, que peu importe la destination, c'est le voyage qui compte. Or, plutôt que de nous livrer ce périple dans sa continuité, pour en tirer la substantifique moelle, à travers la carte et le territoire, le film ne cesse de le hacher à grand coups de flashbacks signifiants, alors qu'un seul aurait suffi. Passons sur la voix off, parfois sentencieuse, et regrettons que les quelques rencontres en chemin ne sont que vignettes trop éphémères, pas assez riches pour nous faire ressentir la solitude de l'hyper-ruralité. En soi, le personnage principal, avec son statut d'écrivain-explorateur, charrie dans sa vie d'avant l'accident un certain nombre de caractéristiques attendues sur sa vanité, son égocentrisme et son aura de baroudeur viril. De son combat physique sur les sentiers escarpés, de sa mise à nu dans la souffrance et de son retour à une certaine humilité, le film n'est pas avare, heureusement, et lui confèrent un intérêt parcimonieux, sans oublier quelques belles images de paysages, comme quoi, le Cantal et le Mercantour possèdent un caractère exotique aussi fascinant que la Sibérie. Et Dujardin, alors ? Sobre et convaincant, il donne envie de regarder le Making of sur les futurs bonus du DVD, vraisemblablement plus passionnants encore que le film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Pendant une nuit trop alcoolisée, en août 2014, à Chamonix, Sylvain Tesson chute de près de dix mètres d’une maison que, comme à son habitude, ce « chat de gouttières » était en train d’escalader. Victime d’un traumatisme crânien, de multiples fractures, il retrouve par miracle l’usage de ses jambes. En guise de thérapie, ce grand voyageur décide, contre l’avis de ses médecins, de traverser la France à pied, du Mercantour au Cotentin. Il tire de ce périple de mille trois cents kilomètres un livre publié en 2016 qu’adapte aujourd’hui Denis Imbert.

    Jean Dujardin se glisse dans le rôle de l’écrivain. Il en adopte l’élégance d’un autre âge, la casquette gavroche en tweed, le chèche négligemment noué autour du cou. Ce serait un mauvais procès que de lui reprocher de ne pas suffisamment s’effacer derrière son rôle : l’interprétation de Sylvain Tesson réussit à faire oublier Brice de Nice ou OSS 117.

    Le problème au contraire est la trop grande fidélité avec un livre qui…. pose problème.
    Il a eu pourtant un immense succès de librairie. Et c’est précisément sur ce succès de librairie que le film capitalise, sûr d’attirer en salles, où il a réalisé en première semaine un score remarquable, tous les amoureux de Sylvain Tesson et de ses carnets de voyage.

    Je dois avouer un sentiment très subjectif. Sylvain Tesson m’horripile. Je trouve ses livres horriblement égocentriques. Sa fausse modestie transpire la suffisance : « Certains hommes espéraient entrer dans l’Histoire. Nous étions quelques-uns à préférer disparaître dans la géographie ». Chaque phrase semble avoir été écrite avec le souci envahissant d’atteindre à un sommet de poésie et un abîme de profondeur : « La forêt filtrait le soleil en tisserande et je traversai les rais avec l’impression de me laver le visage à chaque explosion de clarté ». Une écologie de pacotille peine à cacher un vieux fond réactionnaire et anti-humaniste : « Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l’aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie » ou encore, citant Cocteau : « Il est possible que le progrès soit le développement d’une erreur ».

    Aussi je souffre presqu’autant à la lecture de ses livres qu’à la vue des films qui en sont tirés. Les premiers ont l’avantage de ne pas être bien épais et d’être lus presqu’aussi vite qu’on voit les seconds.

    Je n’avais pas aimé "La Panthère des neiges", qui a pourtant cassé la baraque au box-office. Je reprochais déjà à Tesson « une idéologie volontiers conservatrice sinon rétrograde qui postule que tout était mieux avant, que la nature était parfaite et que l’intervention de l’homme en a perturbé l’équilibre et altéré la beauté ». Comme je l’avais auguré, je n’ai guère plus aimé "Sur les chemins noirs". Les fans de Tesson ne seront pas de mon avis. Ni les spectateurs sensibles à la splendeur des « beau paysages » qu’on y voit – et qui soutiennent aisément la comparaison avec la soirée diapos que Tonton Paul et Tata Nénette (elle s’appelait Antoinette mais personne n’utilisait jamais son vrai prénom) nous infligeaient jadis à leur retour de vacances en camping-car.
    Mais nous nous accorderons peut-être lucidement sur un point : même si le montage réussit intelligemment à mêler l’histoire de l’accident de Sylvain Tesson et celle de sa longue marche, "Sur les chemins noirs" ne raconte pas grand-chose et tourne un peu en rond… ce qui n’est pas le moindre des paradoxes d’un film censé nous raconter la traversée de la France.
    Jorik V
    Jorik V

    1 284 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2023
    On est ici face à l’adaptation cinématographique d’un roman éponyme de Sylvain Tesson, une œuvre elle-même autobiographique puisqu’inspiré d’un évènement issu de sa propre vie et plus particulièrement d’un grave accident qu’il a subi. Avant cela, également tiré d’une œuvre de ce romancier et aventurier, on a eu droit au cinéma au film très sympathique et dépaysant « Dans les forêts de Sibérie » adapté par Safy Nebbou et avec Raphaël Personnaz. Mais aussi au documentaire à succès qui a fait le tour du monde, « La Panthère des neiges », un travail inspiré de sa rencontre avec cet animal en voie de disparition grâce au photographe animalier Vincent Munier. Tesson et Meunier y sont d’ailleurs les protagonistes et narrateurs. Le coma artificiel vécu par Tesson suite à sa chute puis la rééducation qui l’ont suivi ont rendu l’auteur avide de ces grands espaces qui lui manquaient tant (c’est un écrivain explorateur qui a fait le tour du monde). Il a donc traversé la France à pied selon la diagonale du vide contre l’avis de ses médecins. Et il en a fait un livre, intitulé donc « Sur les chemins noirs », dont voici le versant cinématographique.

    Une œuvre qui prouve que tous les écrits ne sont pas forcément bons sur grand écran. Ou alors que celui-ci n’a pas eu la chance d’avoir le meilleur des transcripteurs en la personne du réalisateur. Ici c’est Denis Imbert qui est à la mise en scène et sa carrière ne présageait pas du meilleur. En effet, il a été assistant réalisateur sur beaucoup de films peu mémorables et réalisateur du nullissime « Vicky » ainsi que du film animalier très peu intéressant « Mystère ». On peut toujours être surpris, il est vrai, mais il est clair que cela commençait mal, surtout avec un roman très introspectif faisant la part belle aux réflexions personnelles et aux paysages. Pour sûr, un nouveau documentaire avec l’écrivain lui-même eut été bien plus logique et adapté. Certes, « Sur les chemins noirs » n’est pas non plus mauvais ou raté mais il s’avère peu enclin à nous faire ressentir le chemin parcouru par Tesson, psychologiquement comme visuellement. Heureusement, le film est assez court et n’ennuie pas mais il ne fait vraiment pas honneur à cette incroyable histoire de résilience et de dépassement de soi.

    On attendait au moins de superbes paysages bien mis en valeur. Et si certains font leur effet, c’est comme si Imbert avait choisi de montrer le moins beau, le plus banal. On est donc également déçu à ce niveau. Et quand un homme fait une traversée de la sorte en solo, il faut savoir garder l’attention du spectateur. De « Seul au monde » à « Into the Wild », ce type d’aventures peut aussi bien ennuyer (le premier, et oui...) que fasciner (le second). « Sur les chemins noirs » rentrerait presque dans la première option, à la limite d’être chiant, s’il n’était si court. Les logorrhées verbales du personnage, très (trop) écrites pour le cinéma, ont leur place dans un livre mais passent beaucoup moins à l’écran. Entre aphorismes pompeux et petites vérités agréables à entendre, on est dans un entre-deux que cette voix off omniprésente rend plutôt répétitif et hésitant. Quant aux seconds rôles, ils n’ont absolument pas le temps d’exister et ne font que passer, rendant le long-métrage encore plus maladroit et futile. Le montage alterné était une évidence et aère un peu l’ensemble mais les scènes d’avant sont trop courtes et n’atteignent pas leur but. Heureusement, il y a Jean Dujardin. Impérial et excellent, il relève le niveau avec brio de cette adaptation plus inutile que ratée. Un film qui donne surtout envie de plutôt lire le livre...

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 214 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2023
    Un peu iconoclaste pour ne pas dire plus en 2023 d’adapter au cinéma le roman biographique de Sylvain Tesson, fils du célèbre journaliste Philippe Tesson mort récemment. Classé dans la catégorie écrivain voyageur, Sylvain Tesson se voit souvent contester cette qualification au prétexte qu’il serait de facto le chef de file d’un courant qui recyclerait tous les poncifs des récits de voyage des écrivains du genre depuis la seconde moitié du XXème siècle (dixit Guillaume Thouroude dans son livre, la pluralité des mondes : le récit de voyages de 1945 à nos jours). Les principaux reproches : une essentialisation des peuples rencontrés, un regard hautain sur le monde et une idéologie néo-colonialiste un peu rance. Des questions que n’a pas dû se poser Jean Dujardin quand il a accepté d’incarner l’écrivain alors qu’encore meurtri par une chute de huit mètres d’un balcon parisien, il décidait en 2015 d’entreprendre une traversée de la France du parc du Mercantour jusqu’au nez de Jobourg sur les côtes du Cotentin en empruntant autant que possible les chemins non balisés. Après avoir lu le livre et vu le film magnifiquement interprété par Jean Dujardin, on découvre juste un homme qui tente de se reconstruire et qui tout au long de sa marche s’interroge sur les changements que la main de l’homme a fait subir aux paysages et au mode de vie rurale qui longtemps présida à la vie des hommes de France comme d’Europe. Un homme émerveillé par la nature qui l’entoure mais aussi bien conscient de sa position de privilégié ayant pu bénéficier des meilleurs soins pouvant s’offrir cette pause sabbatique, pas obligé de retrouver un travail adapté à sa nouvelle condition physique. Que peuvent donc bien vouloir lui reprocher ces quelques philosophes un peu obscurs ? Le succès d’édition sans doute. En revanche, les non-atrabilaires qui aiment la marche en pleine nature et le dépassement de soi trouveront possiblement leur compte à la vision de « Sur les chemins noirs » où il faut encore le répéter Jean Dujardin totalement investi et d’une sobriété exemplaire est remarquable livrant sans doute sa meilleure interprétation hors de son champ d’action privilégié. À voir absolument.
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2023
    Sylvain Tesson, a des choses à nous apprendre, ou du moins à nous raconter, si vous aimez cet aventurier ( grand aventurier)
    ce film devrait vous plaire, il colle à ses baskets..... Jean Dujardin, incarne je trouve malicieusement le personnage ...Le film est bien construit, une chronologie rétroactive et désordonnée, qui nous fait marcher à travers la France, spoiler: heureusement avec quelques rencontres (pour meubler la solitude de l'écrivain) ( le gentil paumé (Dylan Robert, (touchante interprétation) , l'ami venu de Russie ( Jonathan ZaccaÎ) la sœur, Mademoiselle Izaï Higelin, qui ôte sa sérénité au film, mais c'est aussi cela la vie)
    , Bref on marche, mais on ne fait pas marcher le spectateur, c'est sincère, le film offre de belles pensées sur le monde, une philosophie rimbaldienne, qu'il fait bon goûter....La vie est faire de hauts et de bas, mais il faut résister et aller devant soi ( que de magnifiques paysages dans les cévennes, le massif central, en Normandie), ce film comme la vie est un voyage, un voyage qui fait réfléchir à soi et aux autres.....Le film au fond apporte un peu de bonheur au spectateur, un cheminement que je conseille à tous.....N'hésitez pas.....
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 404 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Inspiré du roman de Sylvain Tesson, "Sur les chemins noirs" met en scène Jean Dujardin dans le rôle d'un écrivain qui tente de se reconstruire après un accident. Pour y parvenir, il traversera le pays à pied, du Mercantour au Cotentin. Si le film offre de beaux paysages et de belles citations, le comédien stigmatise de bobo Parisien qui découvre la France rurale.
    Christoblog
    Christoblog

    839 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Même si l'ensemble de ce film n'est pas vraiment catastrophique, il faut reconnaître que rien n'y est bon.

    Le pire est peut-être la façon dont il est écrit. Le scénario alterne les prises de vues en pleine nature avec de courts flash-backs qui ne présentent généralement aucun intérêt, et qui sont de plus raccordés fort maladroitement au temps présent.

    L'interprétation de Jean Dujardin, qui entre parenthèses ressemble de plus en plus à Gilles Lelouche, n'est pas très convaincante. C'est un peu dur de le dire abruptement, mais sa crédibilité en intellectuel est assez faible, et il n'incarne pas à l'écran la rugosité dérangeante de Sylvain Tesson. Les autres personnages ne sont que des silhouettes grossièrement dessinées et mises en scène d'une façon souvent pataude (l'esthétique porno chic des scènes avec Joséphine Japy par exemple).

    Si comme moi vous n'êtes pas fan des aphorismes pontifiants de Tesson, vous risquez de vous ennuyer ferme, et de regretter que le vertige de la marche au long cours, et en pleine nature, ne soit pas plus sensuellement rendu.

    Le film réduit l'expérience physique extrême du personnage principal (1300 km tout de même) à une enfilade de cartes postales insipides dont on s'attend à voir surgir un Michel Drucker qui lancerait un sonnant "Formidable !" au spectateur, du haut du Mont Lozère ou d'une barque sur la Loire.

    Sur les chemins noirs respire le manque de talent dans toutes ses composantes.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2023
    Heureusement que j'aime beaucoup Jean Dujardin !
    Cette adaptation du roman éponyme de Sylvain Tesson de 2016 (que je n'ai pas lu) va nous faire traverser (à pied) la France du Sud-Est au Nord-Ouest en compagnie de Pierre, un écrivain lancé dans une quête personnelle suite à une chute l'ayant gravement handicapé physiquement.
    Beaucoup de longueurs, d'allers-retours entre passé et présent, de voix off citant des extraits du bouquin : cette aventure humaine introspective et narcissique peine à captiver malgré un comédien qui fait ce qu'il peut.
    J'ai eu l'impression de voir un livre filmé plutôt qu'un vrai drame cinématographique, c'est dommage car le sujet donnait envie !
    Quel manque d'émotion pour une telle odyssée !
    Le rendu final reste correct grâce aux nombreux paysages délicieux de notre belle France et à un acteur assez séduisant.
    Pour le reste, c'est plutôt lisse et sans éclat.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Redzing
    Redzing

    1 163 abonnés 4 505 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2023
    Après un grave accident, un écrivain alcoolique décide de franchir la France à pied, par les petits chemins. L'occasion d'une introspection, pour retrouver un sens à sa vie.
    Je vais être direct, ce film a deux qualité principales. D'une part, les très jolis paysages naturels immaculés, largement mis en valeur. "Sur les chemins noirs" pourrait amplement constituer un clip promotionnel pour les randonnée dans l'Hexagone !
    D'autre part, la prestation touchante de Jean Dujardin, en auteur intello qui se remet en question, et délaisse sa vie citadine de fêtes et de cigares.
    Pour le reste, c'est à la fois un peu superficiel et trop littéraire.
    Superficiel, car plusieurs thématiques ne sont qu'effleurées, dont celle de la ruralité et l'opposition villes/campagnes. Tandis que le film tourne à vide. Le montage tente de ménager les flashbacks pour créer un semblant de suspense, mais le récit ne s'élèvera jamais au-delà d'une chronique.
    Trop littéraire, car on passe notre temps à entendre les textes écrits par notre protagonistes. Qui sont, j'imagine, ceux du livre dont le film est tiré (lui-même basé sur la vraie expérience de son auteur). Alors oui, Dujardin a une jolie diction, et oui c'est joli. Mais j'ai clairement eu l'impression de voir des images accompagnant une séance de lecture, plutôt que de voir du cinéma tenter de nous livrer ces idées.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 205 abonnés 5 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2023
    J'ai aimé l'interprétation de JD qui reflète bien la personnalité de l'auteur.
    Son introspection évidemment et la distance relative qu'il accorde aux gens. La nature l'inspire davantage pour réfléchir sur l'homme.
    Tesson met bien en évidence le thème du cheminement de la pensée quand on "avance".
    Un film passionnant
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    707 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2023
    Sur les chemins noirs avec Jean Dujardin sort ce mercredi au cinéma. Une aventure introspective passionnante qui rappelle aussi la beauté oubliée de notre campagne française :

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/sur-les-chemins-noirs-ecrire-pour-reflechir-marcher-pour-rester-en-vie-5563391/
    Hotinhere
    Hotinhere

    583 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2024
    Adapté du roman de Sylvain Tesson, le chemin de reconstruction plaisant mais sans passion d’un homme brisé décidant de traverser la France à pied, ponctué de paysages sublimes, et porté par un Jean Dujardin convaincant mais pas ouf.
    moket
    moket

    547 abonnés 4 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2024
    Un film qui donne envie de traverser le pays à pied. Calme, il permet d'admirer les paysages et la prestation de Dujardin en écrivain en quête de rédemption, même s'il est difficile d'éprouver de l'empathie pour son personnage.
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