Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 205 abonnés
5 231 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 octobre 2023
J'ai aimé l'interprétation de JD qui reflète bien la personnalité de l'auteur. Son introspection évidemment et la distance relative qu'il accorde aux gens. La nature l'inspire davantage pour réfléchir sur l'homme. Tesson met bien en évidence le thème du cheminement de la pensée quand on "avance". Un film passionnant
Adapté du roman de Sylvain Tesson, le chemin de reconstruction plaisant mais sans passion d’un homme brisé décidant de traverser la France à pied, ponctué de paysages sublimes, et porté par un Jean Dujardin convaincant mais pas ouf.
Film exceptionnel qui, après la période du confinement offre de grands espaces, comme une ouverture nécessaire à la renaissance. Constamment sur le parallelisme entre son personnage principal brisé et un pays détruit par sa politique et son économie, c'est toute une perspective poétique et de foi en la vie qui est présentée. Dujardin est exceptionnel. Et les autres acteurs, ayant chacun une scène, sont comme les étapes à son parcours. Il en ressort une France profonde moribonde mais fraternelle. Vraiment très beau. Il ne faudrait qu'un simple élan pour que tout revive.
J’ai bien aimé cette quête initiatique qui en profite pour nous montrer des paysages somptueux de notre pays. Jean Dujardin est très convaincant et on suit son « pèlerinage » avec intérêt. Seule la vie sentimentale est un peu faible, mais globalement l’ensemble est à voir.
Ce long métrage français retrace le périple de la traversée à pied de la France du Sud au Nord par un écrivain baroudeur, un an après un grave accident qui avait failli lui coûter la vie. De ce voyage, il espère une renaissance. Tout au long de ces une heure et demi, entre les flashbacks et les somptueux paysages, le long de ces chemins noirs, l'acteur et narrateur nous raconte son histoire et ses combats intérieurs. Tout au long de ses pas et jalonnée de rencontres fortuites ou prévues, Pierre se redécouvre tout en se battant contre ses propres démons. On pourrait croire que ce long métrage est une simple ode à la nature et à la vie simple où la société décadente et le progrès sont nos démons que l'on doit combattre pour survivre. Non le seul démon dans cette histoire c'est soi-même. Entre douleur et combativité, Pierre cherche l'apaisement, apaisement que finira par trouver le spectateur. Un film profond, fort, aux paysages sublimes et servi par un Jean Dujardin au sommet de son art.
Ce film aux beaux paysages n’adapte pas seulement le roman de Sylvain Tesson, écrivain notoire, avec Jean Dujardin en star, il parcourt un chemin de réparation après séparations. Le marcheur traversant la France du Mercantour au mont Saint Michel a failli perdre la vie et en tous cas sa mobilité, sa mère vient de mourir et sa bien-aimée est partie, il a arrêté de boire. Parfois rejoint par un ami ou sa sœur à qui il donne des raisons de s’inquiéter tant sa volonté approche souvent de l’imprudence, il cherche le silence en évitant les sentiers balisés. Les réflexions du randonneur solitaire, empreintes de misanthropie, sont contredites par des rencontres brèves mais riches avec une néo-rurale, un vieux paysan, un moine de Ganagobie, une tante, un jeune compagnon de hasard… Au-delà d’un récit où le courage personnel force le respect, nous sommes invités autour de feux de bois à considérer la géographie de notre monde. Nous goûtons une fois encore la beauté de la France et percevons le vide qui sonne dans les diagonales de notre hexagone quand à un rond point s’abime une banderole à la recherche d’un médecin. L’expression « dormir à la belle étoile » a quelque charme poétique mais je la laisse volontiers au rayon des souvenirs. Je préfère contempler et réfléchir un peu pendant une heure et demie, à laquelle aurait pu s’ajouter un quart d’heure de plus, depuis un bon fauteuil plutôt que de me ruiner un peu plus le dos dans les éboulis.
Sur les chemins noirs est un film assez particulier. Classé comme un drame, il encense plutôt l'évasion de la foule, de la pensée. Il invite à la fuite, à la liberté, à la vie. Comté de manière très littéraire, par celui-là même qui rédige son ouvrage, il nous emmène sur des chemins solitaires mais au combien salutaires pour respirer face à l'entassement urbain. Le voyage est redondant, en effet, l'escapade n'est pas des plus extravagantes, mais il y a cette beauté simple des paysages comme des paysans de France. Pour ceux aimant la randonnée comme moi, on retrouve cette douceur de la balade, où la destination n'est pas vraiment le but, mais plutôt l'instant. C'est un film qui divisera forcément, le rythme est lent, il n'a pas grand-chose à raconter, juste une flânerie à travers la nature et une philosophie quelque peu philanthrope. Moi l'excursion m'a plu, et vous, vous laisserez-vous emporter ?
En randonnée comme dans la vie, il y a ceux qui suivent scrupuleusement les sentiers balisés avec un GPS et ceux qui s’aventurent sur des chemins avec une carte IGN. La destination reste identique, mais le cheminement sera totalement différent. Accepter les détours, les retours en arrière, les surprises (bonnes ou mauvaises) et les rencontres hors des sentiers battus, ce sont les bonus pour ceux qui prennent le risque de se perdre, mais aussi de se trouver. Même s’il est librement inspiré par la vie et les écrits de Sylvain Tesson, « Sur les chemins noirs » semble très fidèle aux idées et principes de l’écrivain. Ceux-là même qui semblent aisément en froisser plus d’un et ravir les autres. En somme, l’homme ne peut laisser indifférent. Cette dualité se retrouve tout au long du cheminement du film qui n’est pas clairement pas un trajet en ligne droite. Le début du film est assez pénible avec beaucoup de flash-back intempestifs, ils permettent de mieux ressentir l’énervement du marcheur qui a perdu de sa force physique, lui qui ne devait plus pouvoir marcher ! Puis, on se laisse porter par les paysages même si la volonté du réalisateur n’était pas d’en faire des cartes postales, la beauté de cette nature profonde reste saisissante. Le tournage a été un véritable challenge puisqu’il suit jour pour jour le cheminement tel qu’il a été fait. Peu importe le climat ou le nombre de prises, il fallait aller de l’avant. Malgré cette double difficulté de temps imposé et de marche réelle, le jeu de Jean Dujardin est tout en retenue et avec peu de mots. Lui qui est généralement très verbal avec une gestuelle appuyée, il est tellement plus convaincant en mode minimaliste et avec des passages totalement naturels et émouvants. La marche est conseillée aussi bien pour la santé physique que mentale, dans ce cas précis, elle est aussi vitale pour la réparation et la reconstruction. Il est encore possible, en 2023, de prendre le temps de se reconnecter avec la nature et la France profonde. Une reconnexion vitale qui permet l’apaisement et le bonheur profond. Ce film donne une envie folle d’explorer notre beau pays et d’aller vers les autres, alors pourquoi s’en priver ?
Retrouvez mon avis sur : https://mediashowbydk.com/shazam-la-rage-des-dieux-sur-les-chemins-noirs-apaches-bonne-conduite/
Après un précédent long-métrage émouvant, Mystère, Denis Imbert nous offre un nouveau drame : Sur les chemins noirs, une adaptation du roman autobiographique du même nom de Sylvain Tesson, publié en 2016. A l’instar du film Les Choses Simples sorti récemment, ce que je cherchais dans ce film, c’était une bonne dose d’évasion en pleine nature sur un sujet simple et touchant. Finalement, c’est une projection assez décevante. Un avis très subjectif car, tout simplement, je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire, où tout semble survolé et dont le rythme est assez inégal. Pourtant, Denis Imbert nous offre une réalisation soignée avec un montage alternant entre la vie de Tesson avant son accident et des scènes de son périple en France dans toute sa diagonale, ainsi que quelques rencontres sur son chemin. Mais, à plusieurs reprises, j’ai eu cette impression que le film n’était qu’une succession de scènes, un voyage où l’on a dû mal à voir le bout du tunnel, sans véritable fil conducteur.
Également, le scénario repose sur une voix-off, celle de Jean Dujardin qui endosse à merveille le rôle principal (Sylvain Tesson) avec une belle interprétation. Une manière intéressante d’exposer la réflexion du protagoniste sur l’écriture de son livre et d’y exposer ses pensées intérieures. Enfin, côté mise en scène, Sur les chemins noirs aura tout de même le mérite de nous faire voyager à travers ces magnifiques paysages au cœur de la France.
« Sur les chemins noirs » de Denis Imbert (2023) reprend le récit autobiographique de Sylvain Tesson édité en 2016. Ecrivain reconnu, marcheur, vivant à Paris dans un milieu bien alcoolisé, Pierre va un soir chuter de 8 m d’un balcon… avec un long séjour en réanimation après un trauma rachidien et des fractures de la jambe. A peine rétabli, il fait le pari (« une folie pour son kiné ») de traverser la France en diagonale de la vallée de la Roya au cap de la Hague soit 1 032 km de la préhistoire au monde « moderne » de l’atome car « le progrès est une farce ». Il n’empruntera que des chemins « noirs » sur les cartes de l’IGN au 1/25 000e (sentiers, pistes, traces historiques de la France rurale…) « pour échapper à l’époque » et se plonger dans la campagne profonde. Il sera parfois accompagné par d’autres marcheurs, peu de temps par sa sœur (car ?) et par Arnaud, un ami grand marcheur en Sibérie. Il dormira à la belle étoile ou sinon une fois chez sa tante (Anny Duperey) en Touraine, chez un vieil agriculteur nostalgique de ses vaches, dans un monastère… Le film est parsemé de multiples flash-backs rarement utiles et fatigants. Mais ma fois tout va bien même lorsqu’il débute son parcours dans les pentes très rocailleuses du parc de Mercantour et ce sans grande difficulté » ni douleur et jamais il ne montrera une marque de faiblesse voire de renoncement ! Il fera quand même une crise d’épilepsie mais – sage précaution - quand son ami Arnaud est là ! Un road-movie à pieds parmi de superbes paysages et dans une campagne en train de se déruraliser (peu de commerces et plus de médecin dans un des rares petits villages traversés), un chemin pour se retrouver, prouver sa guérison (« guérir et un processus végétal ») et assurer son sevrage de l’alcool et de la vie dite moderne mais – point qui m’horripile – Pierre est incarné à contre-courant par Jean Dujardin qui est peu plausible sur ces chemins (cf. sa tenue de randonneur avec un chemise blanche toujours impeccable) et souvent hautain, peu chaleureux avec un beur non intéressé par la littérature, insensible aux charmes d’une jeune vendeuse de fromages bio... Tous les jours, cigarillo aux lèvres, il note dans son calepin ses impressions… en fait tirées de l’ouvrage de Sylvain Tesson qui à mon avis est plus intéressant et prenant à lire que de voir ce film qui s’avère bien lourd !
Un ballade à pied à travers la France et ses chemins reculés. Très fidèle au livre de sylvain Tesson, le film est une forme de retraite en mouvement. Jean Dujardin est excellent, les paysages magnifiques. Une bouffée d'oxygène.
Un film authentique rempli de vocabulaire et de citations profondes sur son moi intérieur. C'est bien tourné c'est bien joué , c'est une super expérience pour les fans de nature de randonnée et de jean Dujardin biensur comme une un trek .... ce film se vit .
Pas un film transcendant mais c'était agréable de se laisser porter et voyager avec Jean Dujardin. La photographie est très bien et voir ces très beaux paysages est très agréable. Le scénario est correct mais beaucoup de longueurs. Bref on regarde ce film surtout pour sa photographie.