Paris, 1900. La capitale doit faire face à une vague de violence perpétrée par un gang ultraviolent : les Apaches. Au même moment, une jeune femme refait surface et est prête à tout pour venger la mort de son frère…
Après le futur proche (Le Dernier Voyage - 2021), pour son second long-métrage de fiction, Romain Quirot nous transporte dans le Paris de la Belle Époque. La science-fiction cède donc sa place au film de gangsters façon Peaky Blinders, dans les ruelles crades et malfamées de la capitale. Vaguement inspiré par le véritable gang des Apaches, le film avait le mérite de promettre quelque chose de novateur dans le paysage cinématographique français, sauf qu’en réalité, c’est mi-figue, mi-raisin.
Découpé en 7 chapitres, Apaches (2023) ne tarde pas à montrer ses signes de faiblesse. A commencer par sa distribution, certes ils jouent bien, mais avouons-le très clairement, ils ne sont pas crédibles dans ce type de rôle. Le quatuor formé par Alice Isaaz, Niels Schneider, Rod Paradot & Artus est bien mignon face caméra, mais on ne parvient jamais à y croire. Tirés à quatre épingles, on se croirait à un bal costumé. Même les seconds rôles surjouent plus qu’ils ne le devraient, mention spéciale à Dominique Pinon.
Côté scénario, c’est là où le bât blesse, d’une pauvreté alarmante, on devine tous les tenants et les aboutissants en un claquement de doigts. Alors certes, la photo, le casting et les VFX sont sympas, mais tout le reste s’avère bien trop sage et simpliste. A titre de comparaison (une bande de jeunes dans un milieu ultra-violent), on préfèrera largement Les Rascals (2023) de Jimmy Laporal-Trésor, sorti 3 mois plus tôt.
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