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Olivier Barlet
293 abonnés
394 critiques
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4,0
Publiée le 6 avril 2023
Au début du film, le retour du héros vieillissant au pays qu'il a fait progresser et qui lui en est reconnaissant n'est pas vraiment passionnant : cela tient un peu trop du sauveur blanc. On comprend par contre ensuite que cela fut grâce à la mobilisation de toute la population, au début certes en leur forçant la main quand il conditionnait l'aide alimentaire à un travail qui pouvait paraître inutile ! Ce n'est pas un miracle, c'est le produit de la compréhension du terrain par cet homme, et ceux qu'il a pu convaincre. Ce que le film ne dit pas est que Rinaudo n'était pas le seul, ce que le film dit par contre, c'est l'échec des projets de reforestation qui engloutissent des millions de dollars. (...) "Aucun arbre n'est mort, tout peut repousser". L'enthousiasme de Schlöndorff est communicatif : on veut y croire ! (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
Vu au Grand Bivouac à Albertville Quand le talentueux Volker Schlöndorff s'essaye au documentaire, j'accours ! Et le sujet est magnifique ! Tony Rinaudo est un agronome australien qui a su après de nombreux essais infructueux, redonner vie, refaire pousser des arbres au Niger entre autres. Probablement le film qui correspond le mieux au thème de cette année ; Y croire encore ! Tout les thèmes sont abordés ; environnement (évidemment), politique, et les aspects sociaux et éducatifs. Une totale réussite en vue, sauf que V.Schlöndorff n'est pas aussi à l'aise dans l'exercice du documentaires que celui de la fiction ... et la facture de l’œuvre n'est pas à la hauteur de la réputation de son auteur !
Très ému par le film. On en ressort avec l’envie de changer le monde, de prendre notre destin en main. Si les puristes regretteront la forme, assimilable à du reportage. le fond ne cesse d’émerveiller . Toni, cet agro forestier et son combat d’une vie pour protéger les arbres du Sahel, le cercle vicieux economique de la déforestation, la crise des jeunes et le poids de tout cette misère portée par les femmes. Tout est filmé, sans intrusion, par le réalisateur.