Avis : Génial, mes parents divorcent ! - Page 3

C'est une comédie réussie, servie par d'excellents acteurs.

C'est une gentille satire sur les enfants de divorcés : une situation aujourd'hui banale mais pendant les années d'après-guerre, il faut se souvenir que ceux-ci étaient marginalisés, écartés ! Patrick Braoudé en tant que réalisateur, s'est adjugé le rôle principal du film, et ça marche ! C'est assez rare qu'un tel cumul fonctionne pour être signalé. Et les enfants jouent divinement bien, à commencer par Jennifer Lauret toujours actrice (Camping Paradis et une Famille formidable) et dont le petit minois coquin n'a pas trop changé en 2015 :on la reconnaît au premier coup d'oeil ! ! C'est avant tout un film d'enfants et des clans qu'ils peuvent être amenés à former à l'école pendant la récré, mais un mémento de bêtises de gosses qui nous rappelle notre propre prime jeunesse. Braoudé a construit ce film avec beaucoup de sensibilité et je ne me suis pas ennuyé en le regardant, malgré ses 24 ans d'âge en 2015 !
willycopresto

Vu étant tout petit, ça m'avait bien fait marrer à l'époque ;-)

Cela devait être la première fois que je saisissais un peu ce qu’était le divorce.
Ici Braoudé a l’art de décrire un phénomène à hauteur d’enfants. De dédramatiser ce qui est bien sûr douloureux tout en gardant une vision juvénile tendre.
Avec neuf mois et deuxième vie. Mes trois films préférés de ce cinéaste et acteur.

Comédie populaire, plaisant et sympa. Rien d'extraordinaire, un scénario sans génie mais qui offre quelques rires et beaucoup de sourire. Le bas blesse par des situations qui en deviennent trop extravagantes pour qu'on se laisse vraiment aller. ais film à voir et à revoir, comédie qui donne tout de même beaucoup de plaisir et où on ne s'nnuit pas une seconde.

Patrick Braoudé, acteur-réalisateur au talent plus que limité pour user d'un euphémisme, s'était certainement essayé avec ce film à faire un "Guerre des boutons" cru Yves Robert à sa manière, en reprenant à peu près le même schéma narratif, et avec un sujet, à savoir des fils de divorcés qui complotent pour que les parents de leurs camarades fassent de même, qui aurait pu donner une structure scénaristique solide s'il n'avait pas été vite fait mis au dixième plan très rapidement.
A la place on a un film aux gags poussifs, au scénario cousu de fil blanc, au rythme inexistant, aux adultes au jeu insupportable, en particulier Patrick Braoudé lui-même, aux enfants au jeu plat, le tout saupoudré de tous les poncifs possibles. Ce n'est pas la définition même d'un navet ça ???
"Génial, mes parents divorcent !" ou plutôt "Génial, le film est enfin terminé !"...

Lorsqu'on est enfant, avoir des parents divorcés est un drame national. Tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, on ne sait plus vraiment sur quel pied danser. Le plus difficile à admettre est que de nouvelles têtes s’immiscent dans le cercle familial. Dans ce genre de situation, les amis sont là pour apporter les meilleures alternatives, comme par exemple pousser tous les parents au divorce afin de placer tout le monde sur le même pied d'égalité. Ah, les enfants! Incorrigibles têtes à baffes! Patrick Braoudé semble bien maitriser le sujet. Cette comédie est à la fois simpliste, mais touchante, alimentée d'une pointe de nostalgie. 1991, l'enfance d'une génération, les bons souvenirs de la cour de récré et la persécution des instits sans autorité. Sans oublier les dualités entre groupes de gamins. Un scenario vaguement pompé sur la guerre de bouton, où les poncifs sur l'école et l'enfance sont brossés sans réelle originalité. Cela demeure un agréable moment plein de tendresse et d'humour mélodramatique. 3/5

Oulà petite nostalgie ! J’avais vraiment bien aimé et rigolé à sa sortie (faut dire que j’avais 13/14 ans à l’époque). Revu ce soir, je partais assez négativement en pensant que ça aurais salement vieilli ... mais finalement non. C’est évidemment plutôt gentillet mais j’ai tout de même assez souvent souri, voir ris (le petit de la bande trop mignon, le T-shirt de Megadeth sur le môme de 10 ans, le copain pro des divorces qui à toute la science, c’est déjà tous des obsédés, etc ...) ! Bref, ça diverti une soirée et ça se regarde même à l’âge adulte !

Génial, mes parents divorcent ! Un film de mon enfance, enfin sur Allociné ! Un film tout simplement drôle, avec deux acteurs plutôt excellents pour leur âge (Adrien Dirand et Gianni Giardinelli). Bref, à voir !

Une perle du cinema français! Un hymne à la bonne humeur doublé d'un regard plein de compassion sur une periode de la vie,fondamentale dans le devellopement de la personnalité future.Les enfants,veritable victimes collaterales,ne sont que les emulateurs d'adultes egoistes et puériles (les commerages,les histoires d'adultere),essayant de trouver leurs marques dans ce fatras de contradictions et de suffissance,qui caracterise bien trop souvent (malheureusement) l'exemple que les grands proposent aux plus jeunes! Profond,drole,emouvant,genial mes parents divorcent est un pur moment de plaisir,un peu de douceur dans un monde de brutes!

Braoudé avant sa chute,c'est mignon,il y a de bonnes idées,on apprécie le talent des acteurs pourtant enfants et qui ont pour la plupart réussi plus ou moins,un petit film familial sympa a regarder.

Excellente comédie des années 90' interprétée par une bande de gamins tous plus attachants les uns que les autres. C'est drôle, original, bien rythmé.

c'etait mon prefere qd j'avais leur age, et amoureuse de julien

Génial ! Patrick BRAOUDE a réussi ce qui n'est pas le plus facile, une comédie où les acteurs principaux sont des enfants. J'ai eu plaisir à revoir ce film que j'ai enregistré en DVD et qui a sa place dans toute bonne DVDthèque qui se respecte. Si déjà les acteurs adultes jouent juste, que dire des enfants ? Que ce soit Adrien DIRAND, Gianni GIARDINELLI ou Volodia SERRE , ils sont tous épatants ainsi que Jennifer LAURET et Stanistlas CREVILLEN dans le rôle de Nestor, le plus petit mais aussi peut-être le plus déluré et le plus coquin de la petite bande. Lui aussi, à l'instar des autres a fait aussi une belle carrière depuis et, à 26 ans, il tourne encore. Certaines scènes sont émouvantes comme celles d'Edouard- malheureusement, je ne connais pas le nom du petit acteur- avec son oiseau et ensuite dans le moulin en ruines. L'histoire a eu telleemnt de succès que les Américains en ont fait un remake quelques années plus tard. Quoi qu'il en soit, si vous ne connaissez pas ce film, achetez s'il existe dans le commerce le DVD et si vous le montrez à vôtre famille, vos enfants et vos amis, sachez que vous ne ferez que des heureux et que tout le monde passera un bon momant, qu'on se le dise !

Il est difficile de faire une critique face à ce genre d'objet cinématographique, parce qu'il faut d'abord bien comprendre d'où l'on parle à la base. Il est évident que c'est globalement un mauvais film au travers de considérations objectives et avec au moins 25 ans de recul. Mais il est tout aussi évident que là n'est pas son intérêt principal. Ce film, comme tous les films sur l'enfance très imprégnés d'une époque, est à voir comme un témoignage, presque un documentaire. Et de cet angle de vue, ses qualités sont réelles. La plupart des gens ayant fait leur primaire entre 1985 et 1995 (en gros) peuvent en témoigner. L'ambiance dépeinte est globalement représentative de bon nombre de souvenirs, en campagne du moins. Le critiquer de manière frontale n'a pas beaucoup de sens. Ce métrage n'est précieux que pour son ambiance et son style précisément suranné, pour ce qu'il raconte sur des générations d'élèves et sur la sensibilité d'une époque. Il faut aussi comprendre que, pour tout incroyable que cela puisse paraitre aujourd'hui, il était relativement "subversif" en son temps. Rien que le titre suffisait à choquer certains parents. Le divorce était quelque chose de relativement nouveau dans le paysage, et les enfants pouvaient réellement subir le genre de pressions dépeintes. Seul l'enrobage cinématographique est amateur, mais pas le fond du propos qui est assez fidèle. En conclusion, « Génial, mes parents divorcent » est un document intéressant pour ceux qui regardent le cinéma avec une âme de sociologue. Ces derniers s'apercevront sans mal de la qualité du témoignage sans s'attarder sur les détails médiocres de sa mise en scène. Une question de regard.