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traversay1
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3,5
Publiée le 4 décembre 2021
Chara, la trentaine, se sent mal dans sa peau de mère et d'épouse. La faute à une blessure jamais refermée : le départ de sa propre mère alors qu'elle était adolescente. Patchwork, le deuxième long-métrage du réalisateur chypriote Petros Charalambous est une œuvre sombre comme l'état de son héroïne et la lumière ne vient que sur le tard, de même que l'émotion, longtemps contenue et qui ne peut survenir qu'une fois les maux verbalisés. L'atmosphère est lourde durant la plus grande partie de Patchwork, d'autant que le film ne quitte pas une seule seconde son personnage principal, tourmentée et incapable de voir l'amour qui l'entoure, de son mari, son père, sa fille et sa meilleure amie. La scénariste, Janine Teerling, voulait évoquer un sujet qui a des allures de tabou : celui d'une femmes qui regrette d'être devenues mère. Un thème qui n'est pas approfondi au-delà d'une certaine limite et qui est traité de manière à laisser un espoir, à l'image de la dernière scène qui précède le moment attendu depuis le début du long-métrage et qui, pudiquement, ne sera pas montré.