Elitza Gueorguieva filme la fabrication du roman que son alter-ego biélorusse Aliona initie sur son père, aventurier maritime, physicien et rêveur, disparu au large d’une côte turque en 1995. En accompagnant ce processus de deuil et d’émancipation par l’écriture, la cinéaste bulgare invente son propre langage visuel qui amplifie la tension entre rêve et réalité, poésie et mémoire.