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FaRem
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9 665 critiques
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3,5
Publiée le 6 février 2023
Criblée de dettes, Emily a envie de s'en sortir, mais sa volonté ne suffit pas dans une société où les secondes chances se font très rares. Avec un casier, Emily se fait refouler un peu partout et doit se contenter de boulots basiques comme dans la restauration. Lorsqu'un collègue de travail lui propose un plan pour se faire 200 dollars en une journée, elle ne peut se résoudre à refuser, ce qui marque ses débuts dans un business illégal et plus risqué qu'il n'y parait. Un engrenage causé par une pression financière, ce qui a tendance à déresponsabiliser les actions d'Emily qui passerait presque pour une victime dans l'affaire surtout qu'elle continue à chercher du travail même quand elle commence à gagner de l'argent avec son activité. D'ailleurs, la morale serait du genre que l'honnêteté ne paie pas. "Emily the Criminal" est un film assez simple, mais l'histoire est prenante, il y a de la tension et les personnages sont bons. Aubrey Plaza mérite à elle seule le coup d'oeil tandis que Theo Rossi est surprenant. Bref, un thriller social réussi et efficace.
Croulant sous les dettes, Emily en est réduite à accepter d’intégrer un réseau d'arnaqueurs à la carte de crédit. Mais l’argent facile va lui faire perdre la raison…
Pour son premier long-métrage, John Patton Ford réalise une superbe critique sociale, doublée d’une réflexion morale en mettant en scène, une jeune femme en proie à ses difficultés (elle cumule les emmerdes, elle peine à rembourser son prêt étudiant et elle échoue à chacun de ses entretiens d’embauche à cause de son casier judiciaire).
Le réalisateur parvient avec une vrai aisance à nous immiscer au sein de son quotidien chaotique, nous permettant de voir par la même occasion, comment elle va basculer du côté obscure, en acceptant, moyennant finance, l’usurpation d’identités et participer à une vaste escroquerie à la carte de crédit.
Filmé de façon quasi documentaire, on découvre comment les rabatteurs parviennent à trouver leurs futurs arnaqueurs et comment ils vont les y initier (notamment à travers leur technique criminelle pour falsifier des cartes de crédit). John Patton Ford parvient à mettre en scène la précarité financière et le cruel dilemme qui parfois, s’offre à nous pour s’en sortir, pas nécessairement de la meilleure des façons. C’est prenant de bout en bout et superbement incarné par Aubrey Plaza & Theo Rossi.
. La preuve que l'on peut bâtir un excellent thriller avec un fil directeur tout simple, On ne perd pas une minute et le ton est donné dès le début avec une scène magistrale. Scénario tout simple mais avec des moments de tension très bien géres.et une réalisation nerveuse qui va droit à l'essentiel. L'actrice principale, Aubrey Plaza, tient non seulement le film à elle toute seule mais elle est belle et talentueuse. Et puis ce côté très amoral est assez réjouissant. Une bonne surprise et un très bon moment de cinéma
Je n'en attendais pas grand chose mais un ami me l'a conseillé. J'ai suivi son conseil malgré un synopsis peu engageant. Grand bien m'en a fait, ce film est prenant d'un bout à l'autre et l'actrice principale est incarnée par son rôle. L'histoire est fouillée, probablement un reflet d'une réalité d'arnaqueur du quotidien et une réalisation efficace. Belle découverte.
Un thriller drame réussi, sans temps morts et crédible. Une fuite en avant qui donne le suspens et un volet social omniprésent. A découvrir ! 3.5/5 !!!
Si ce n’est l’espace d’une séquence réussie avec un vendeur de voiture, ce thriller manque de rythme et de tension. Il y a bien un discours social mais il ne suffit pas à maintenir l’intérêt et à palier une mise en scène molle.
Bien la première demi-heure puis à partir de la scène du revendeur de voiture on n'y croit plus du tout. Petit budget, des scènes d'une pauvreté dans des pièces la plupart du temps. Deux étoiles et demie.
Aubrey Plaza excelle dans ce rôle, l'ambiance est oppressante de bout en bout, c'est un polar bien conçu, pas forcément incontournable ni inoubliable, mais j'ai passé un bon moment.
Une série b plate, peu rythmée, au scénario guère passionnant et prévisible sur certains points. Entre fraude, mafia, règlements de comptes mais "à la petite semaine" car ce thriller manque cruellement d'ambition. Sans intérêt!
John Patton Ford sort de ses études, tout dépité : le voilà diplômé, mais surtout sur-endetté à hauteur de 100 000 dollars (et ce n'était même pas l'école la plus chère, à ce qu'il dit en rigolant). Avec cet accablement financier qui pèse sur son compte en banque (et son moral), il imagine un personnage, Emily, qui cherche à s'en sortir plus vite, et moins légalement, qu'avec un taux mensuel, pour rembourser 60 000 dollars (il a dû tempérer la réalité, car les publics internationaux ne connaissant pas le système de sur-endettement américain, cela ressemblait pour eux à de la science-fiction). Vous tenez le speech simple et efficace de ce thriller mettant en scène Aubrey Plaza dans un contre-emploi (actrice connue surtout dans le répertoire comique) qui lui va bien au teint, et qui est devenu un symbole pour beaucoup de publics (chacun peut y projeter ce qu'il veut : système qui épuise le contribuable, injustice, précarité, résilience, combat parfois perdu contre la tentation à gagner beaucoup d'argent par des moyens illégaux...). John Patton Ford l'avoue, il a perdu le contrôle de son film, car il ne voulait faire qu'un modeste thriller d'action, avec quelques courses-poursuites et des bagarres, sur une histoire personnelle qui l'a beaucoup marqué, mais ne rêvait pas du tout de devenir le Che Guevara du cinéma de 2022. De notre point de vue, il y a de la marge avant que Emily the criminal nous fasse braquer une banque, même si le discours de l'injustice et de la tentation sonne juste (qui n'a jamais été tenté, jaloux, dans une mauvaise passe ?). Le film est assez linéaire, simple, remplit le cahier des charges de ce qu'on en attend, sans pour autant faire de vagues : pas de surprises, si ce n'est cette absence de pistolets, qui nous a interrogé (manqué, on l'avoue, au bout d'un moment...), jusqu'à ce que Ford révèle qu'il a rendu hommage à Audiard pour ce style pudique (les scènes sont copiées du film Sur mes lèvres). Emily the criminal est un divertissement honnête, manquant d'audace, mais qui saura parler à chacun de ses démons.
Très bonne surprise. L'histoire est originale et les personnages attachants. La mise en situation du personnage principal est bien amené (y compris par le biais de sa "meilleure amie"). Et on a une fin.
De prime abord et de prime abord seulement, « Emily the criminal » ressemble à une petite série B prenant la forme d’un polar, interchangeable et comme on en voit tant, ou, à l’inverse, à un petit film indépendant tout aussi anodin et quelconque comme il y en a également tant aussi actuellement, notamment depuis l’avènement des plateformes de streaming. Sauf qu’il est bien plus que ça et qu’il s’extirpe de ces deux cases peu recommandables et pas vraiment dignes d’intérêt pour offrir le meilleur des deux. Le fim extrait aussi bien toutes les qualités du cinéma indépendant américain novateur que du film de divertissement bis qui dépote. Et ainsi de devenir un thriller captivant au possible, au scénario méticuleux et bien écrit et dont le personnage principal est un moteur probant de l’action, aussi bien sur le versant musclé que sur celui plus psychologique. Un très beau personnage de femme forte, réaliste et crédible, très loin des action women à la mode depuis quelques années et que l’on nous présente comme des femmes presque invincibles, de « Atomic Blonde » à « Black Widow » pour ne prendre que les plus impressionnantes.
Ici, Emily est une personne comme vous et moi. Une personne que l’on pourrait réellement croiser dans la rue ou rencontrer à une soirée. Elle galère à joindre les deux bouts, elle passe de petit boulot en petit boulot malgré sa passion pour le dessin et son diplôme de graphiste et doit compiler avec une famille inexistante, une colocation forcée et un casier judiciaire pour un délit mineur qui lui ferme beaucoup de portes. Un personnage profondément ancré dans le réel qu’Aubrey Plaza, totalement en phase avec le rôle, empoigne corps et âme. Elle porte littéralement le film sur ses épaules et sa hargne et sa ténacité sont impressionnantes, rendant Emily forte et imprévisible. Le duo qu’elle va former avec Théo Rossi, une découverte, est évident et plein de complicité. A eux deux, ils sont le cœur de « Emily the criminal » et on suit leur histoire d’arnaque à la carte bleue avec passion car on croit en leurs personnages. D’ailleurs, le long-métrage se monte sur une arnaque peu commune et toute bête qui va être le moteur d’une intrigue a priori banale mais hautement addictive dans la manière dont elle est traitée.
Il faut tout de même préciser que c’est un premier film. Premier essai et coup de maître donc pour John Patton Ford. Il filme son héroïne avec attention et ne la lâche pas d’une semelle, la collant aux basques jusque dans des scènes de violence imprévisibles et bien amenées. Tout est plus que crédible et chacun des déboires vécus par Emily est l’équivalent d’une séquence d’action spectaculaire dans un blockbuster sauf qu’ici, elle l’est tout autant en étant vraie et sans aucun effet spécial ou exagération pour rendre tout cela plus incroyable. Tout ce que vit le personnage, dans ce qu’elle dit comme ce qu’elle entreprend, on se dit que l’on réagirait comme elle. Le script est donc impeccablement écrit, des dialogues aux situations, et on ne voit pas le temps passer. « Emily the criminal » a, en plus, le bon goût d’égratigner le monde du travail et ses aberrations en plus de se terminer de manière complètement inédite et pas forcément très morale. Comme dans la vraie vie quoi. Bref, une petite bombe qui ne paye pas de mine à première vue mais que l’on vous conseille à 100%.
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Simple scénario mais efficacement réalisé. Comme quoi un thriller bien ficelé et suffisamment bien joué peut occuper une soirée sans forcément avoir un budget délirant. Honnête pour une soirée même si ce n est pas inoubliable…