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Henrico
168 abonnés
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5,0
Publiée le 29 mai 2009
Après son très réussi « Palanquin Des Larmes », Jacques Dorfmann nous emmène dans un univers encore plus exotique. Celui des Inuits. Tout en ayant un côté documentaire, le film est une belle histoire mettant en présence des personnages et des situations très riches. Au bout de captivantes péripéties, bien intégrées dans des paysages magistralement mis en valeur, les êtres et les choses évolueront radicalement. Le héros deviendra homme. Sa rage existentielle qui lui permettait d’accomplir ses exploits se transformera en humilité et en sagesse. Le père Chaman, en errance accomplira son « rêve » et aura retrouvé son utilité de chef de la communauté. Les relations homme-femme du couple s’émanciperont des préjugés macho et misogynes. Les tensions entre blancs et indiens s'apaiseront. Les frictions entre les administrés Inuits et leur chef déboucheront sur une stabilité certes inattendue mais harmonieuse. Le visionnage de l’interview de Dorfmann expliquant ses difficultés incroyables au tournage vaut le détour. Il faut saluer enfin le mérite d’un homme qui en temps que producteur n’a jamais hésité à choisir des sujets souvent « casse-gueule », souvent peu commerciaux. (colonialisme, préhistoire, etc…) et parfois des réalisateurs inconnus du grand public.
Agaguk est un film qui nous montre le sort des Inuits qui sont menacés par la civilisation occidentale. Il y a une belle distribution, le scénario, les dialogues sont excellents… Mais le gros problème du film c’est qu’il manque de dynamisme et il en devient parfois ennuyeux. C’est dommage, 11 / 20.
Un film d'aventure tres originale avec de grands acteurs ( Toshirô Mifune et Donal Sutherland)qui se montre trés depaysant avec de somptueux decors naturel malheureusement la réalisation est trop plate et parfois l'ennui se fait un peu sentir.
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2,5
Publiée le 28 novembre 2021
Filmè dans les paysages polaires avec des tempèratures extrêmes, "Agaguk" est d'abord un très beau roman à succès traduit en plusieurs langues! En 1992, Jacques Dorfmann dècide de l'adapter librement avec un casting international où se côtoient Lou Diamond Phillips, Toshirô Mifune, Bernard-Pierre Donnadieu et même Donald Sutherland spoiler: qui finira coupè en morceaux! Tour à tour authentique et initiatique, "Agaguk" sort èvidemment de la routine grâce aux paysages naturels de la banquise...et à la plastique de Jennifer Tilly! Evidemment ça ne surpasse à aucun moment le cinèma de Robert Flaherty mais les sèquences de chasse (ours, loups...) et de pèche (l'incroyable baleine...) valent le coup d'oeil avec une musique composèe par Maurice Jarre himself! En revanche le côtè mystique laisse perplexe! Quelques annèes plus tard la carrière de Dorfmann sera brisè avec le bide monumental de "Vercingètorix". Mais ça c'est une autre histoire...
Hourrah... mon chéri est un passionné d'inuits et il lit beaucoup de romans sur ce sujet et il m'a parlé des tonnes de fois d'Agaguk et hier soir j'ai enfin découvert son histoire grâce à ce film et j'ai pris mon pied ! Les paysages sont magnifiques, les inuits sont classes, l'histoire d'Agaguk est passionnante et j'ai aimé ça comme jamais ! Alors certes, Agaguk a beau être froid et sanguinaire dans ce film, mon amoureux m'a dit qu'ils ont un peu édulcoré la vérité encore tant dans le roman certaines scènes sont choquantes (comme l'accouchement notamment) et c'est un peu dommage mais il n'empêche que ce film est hyper bon & il retranscrit bien la triste réalité des inuits à la fin des années 1800 ! Piégés par les blancs qui les soulaient, ils n'avaient pas d'autres choix que de traiter avec eux pour survivre et ça fend vraiment le coeur... vive Agaguk, Tayaout & Agoak, sa fière descendance !
Second long-métrage pour le réalisateur & producteur Jacques Dorfmann, après l’excellent Le Palanquin des larmes (1987), Dorfmann nous déçoit avec Agaguk (1993), adapté du premier livre d’une trilogie de Yves Thériault consacrée au peuple Inuit. Cette aventure dans le Grand Nord Canadien nous promettait un film puissant, de par l’endroit où l’histoire se situe et aussi, grâce à la distribution, hélas, il n’en ai rien, c’est le calme plat. Agaguk a assassiné un trafiquant d’alcool, il décide de quitter sa tribu, son père furieux, lui jette un sort. Voilà comment résumer le film, car si il a l’avantage de nous offrir des paysages magnifiques (tourné au Canada et en Russie), l’histoire est au final trop simpliste et les acteurs, bien qu’ils soient de renommés (Lou Diamond Phillips, Jennifer Tilly & Donald Sutherland) ils apportent peu au film, si bien que l’on a tendance à vite trouver le temps long ! Néanmoins, comme sur son précédent film, le réalisateur a fait appel Maurice Jarre pour la B.O.
Quand les aventuriers français du cinéma se rendent dans le Grand Nord pour un film sur les Inuits, c'est généreux de par la forme mais dédaigneux de la cohérence, puisque tous les protagonistes parlent un français parfait. C'est vrai pour les films de toutes nationalités, mais ça fait d'autant plus bizarre que c'est en français. Peut-on aussi trouver dérangeant que les Inuits soient aussi au fait des techniques modernes ? Dès les années 1930, donc...mais c'est hors-sujet. Le tournage a quand même nécessité de grandes compétences auprès des animaux, et des recherches certainement approfondies pour reconstituer le mode de vie de ces gens à l'époque.
L’histoire autour d’un crime qui aurait été commis par des inuits est intéressante bien que simpliste. La photographie du film est très belle et le casting surprenant et bon, peut-être sous exploité.
Une aventure dans le grand nord ! Mythologie; Chamanisme; Poésie; dépaysement garanti même si parfois les effets spéciaux sont un peu tirés par la ficelle, peu importe, la magie est là !