Pour qu’un couple puisse se former, passer par une étape au cours de laquelle les deux membres de ce futur couple apprennent à se connaître est d’une grande importance. On peut arriver à cette connaissance mutuelle par divers chemins. Dans "Gondola", le réalisateur allemand Veit Helmer nous propose une approche particulièrement originale : des échanges visuels, forcément très brefs, lors des croisements de deux cabines d’un téléphérique appelé « Gondola », l’une qui descend, l’autre qui monte. Dans une des cabines, l’hôtesse s’appelle Nino, elle est titulaire du poste depuis un certain temps, elle est pétillante et elle aime jouer aux échecs avec son patron, un homme particulièrement odieux. Dans l’autre cabine, l’hôtesse s’appelle Iva, elle vient juste de revenir dans son village où certains et, surtout, certaines ne l’ont pas accueillie avec une grande aménité et elle a obtenu le poste en étant la seule parmi les postulants à pouvoir enfiler la tenue d’hôtesse présentée par le patron.
Nino ayant transféré le jeu d’échec dans une des gares du téléphérique afin de jouer avec Nino, les premiers échanges de cabine à cabine vont consister pour chacune des deux femmes à montrer à l’autre la pièce qu’elle vient de prendre. Mais Iva et Nino ne vont pas en rester là, s’amusant par exemple, dans le but d’impressionner l’autre, à transformer leur cabine qui en avion, qui en bateau, qui en fusée tout en adoptant la tenue vestimentaire allant avec. La musique va contribuer à les rapprocher encore plus, Nino au violon, Nina à la trompette, en arrivant à utiliser l’arrêt d’urgence des cabines pour entamer un duo en face l’une de l’autre, au grand dam du chef qui n’apprécie guère.
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