Avis sur The Eastwood Factor

Il est toujours aussi plaisant de découvrir des documentaires sur un monstre sacré du cinéma Hollywoodien tel que Clint Eastwood. Dans la lignée de Pleins feux sur Clint Eastwood (2000), qui retraçait sa fructueuse carrière, cette fois-ci c'est au tour de Richard Schickel (historien du cinéma et critique de films pour le Time Magazine) d'y consacrer un énième documentaire, où cette fois-ci, ce ne sont pas les acteurs qui prennent la parole, mais Clint Eastwood en personne (!), qui se livre sur des anecdotes et ses choix de carrières, ses choix de comédiens, d'adaptations, de directions artistiques, bref un véritable régal pour n'importe quel cinéphile.
The Eastwood Factor (2010) revient sur une carrière impressionnante, multi-récompensé (lui ou ses acteurs), Clint Eastwood revient sur les moments fort, en toute décontraction, nous faisant même visiter les studios de la Warner Bros (où sont soigneusement conservé ses innombrables costumes). Narré par Morgan Freeman (comme il l'avait déjà fait dans Pleins feux sur Clint Eastwood), on retrace sa riche filmographie, en passant par ses débuts d'acteur en tant que seconds rôles, à ceux qui l'ont révélés aux yeux du monde entier (notamment avec Sergio Leone), de l'irascible inspecteur Harry (de 1972 à 1989), en passant par Josey Wales hors la loi (1976), Doux, Dur et Dingue (1978), Honkytonk Man (1982), Pale Rider : Le cavalier solitaire (1985), Le Maître de guerre (1986), Bird (1988), Chasseur blanc, Coeur noir (1990), Impitoyable (1992) son premier chef d'oeuvre (dixit le film), Un monde parfait (1993), le magistral Sur la route de Madison (1995), Mystic River (2003), Million Dollar Baby (2005) qui fut couronné de l'Oscar du Meilleur réalisateur, de la Meilleure actrice et du Meilleur second rôle, le diptyque Mémoires de nos pères (2006) & Lettres d'Iwo Jima (2006), Gran Torino (2009) peut-être le plus grand antihéros interprété par Clint Eastwood (dixit le film) et enfin, Invictus (2010), un projet proposé à Clint Eastwood par Morgan Freeman.
À l'occasion de ses 80 ans, quoi de plus beau que de retracer avec lui une si belle et importante carrière d'acteur/réalisateur, véritable mythe Hollywoodien, icône vivante du western et de la gâchette facile.

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