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    Spectre: Sanity, Madness & the Family
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Spectre: Sanity, Madness & the Family" et de son tournage !

    Note d’intention

    Avec ce projet, Para One voulait explorer les racines intimes de la création artistique : « À travers une histoire partiellement fictive de ma propre famille, j’ai voulu remonter aux sources de ce qui me pousse depuis toujours à exprimer mes intuitions sous forme stylisée. Le film se présente donc comme une quête, qui a pour objectif de reconstituer la musique perdue de mon enfance, composée par un maître spirituel sous l’influence duquel ma famille a évolué pendant plusieurs décennies ».

    Docu-fiction

    Spectre: Sanity, Madness & the Family mêle fiction et documentaire afin de protéger certains proches de Para One, qui voulaient garder l’anonymat. Ce format s’explique également par le fait que le récit s’appuie sur la mémoire : « il y a une part de reconstruction. Ce récit que l’on se fait de son histoire, j’ai choisi d’en assumer la part d’imaginaire. Elle s’incarne ici par des acteurs qui rejouent des scènes parfois authentiques, parfois écrites selon le principe de l’autofiction. » Ces scènes cohabitent avec des images tournées par le réalisateur pendant vingt ans, alors compilées sans réel but. Ce mélange disparate permet d’atteindre une réalité alternative.

    Machines Of Loving Grace

    Durant les cinq années de quête qu’a nécessité Spectre: Sanity, Madness & the FamilyPara One a enregistré avec ses musiciens le disque Machines Of Loving Grace, qui constitue autant la bande originale du film que son album. Les enregistrements ont été filmés au Japon, en Indonésie, en Bulgarie et à Paris. Il était important pour le réalisateur de rendre visible le visage des musiciens et « de rendre compte de l’ancrage de leur pratique dans ce qu’elle a pour eux de spirituel ».

    De musicien à réalisateur

    Spectre: Sanity, Madness & the Family est le premier long-métrage du DJ, compositeur et producteur français Jean-Baptiste de Laubier, dit Para One. S’il fait de la musique depuis l’adolescence, il a étudié le montage puis la réalisation à la Fémis. « J’ai beaucoup retardé l’accession à ce métier de réalisateur jusqu’à aujourd’hui. J’ai attendu pour faire ce film de ressentir une nécessité ».

    Céline Sciamma

    Para One est un collaborateur fidèle de Céline Sciamma, pour laquelle il a signé les bandes originales de Naissance des pieuvres, TomboyBande de filles et Portrait de la jeune fille en feu. Avec elle, il travaillait déjà à la sortie de la Fémis sur le projet de Spectre: Sanity, Madness & the Family.

    Un film auto-produit

    Para One a décidé de produire lui-même son film, conscient que sa structure mouvante l’excluait du système de financement classique : « Il fallait que je produise et que j’invente moi-même ma forme. Il fallait que j’invente le rapport du film à sa propre fiction ».

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