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tomPSGcinema
749 abonnés
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3,0
Publiée le 3 mai 2020
Réalisé par Alfred Hitchcock, durant sa période anglaise, ce film d'espionnage possède une intrigue bien ficelée, une interprétation bien convaincante et une mise en scène qui ne manque pas de suspense, ce qui fait que l'on passe un moment fort agréable à le visionner. Côté casting, je retiendrais surtout les très bonne performances de John Gielgud, dans le rôle d'un romancier qui accepte de rentrer dans la peau d'un espion, de la charmante Madeleine Carroll ( qui avait tourné quelques mois plus tôt dans " Les 39 Marches " ) ou encore du toujours étonnant Peter Lorre qui est assez incroyable à travers son personnage de général pour le moins excentrique. Par contre, je n'ai pas trouvé Robert Young particulièrement à son aise, ce qui est quelque peu dommage car son personnage aura une certaine importance dans le récit. Au niveau de la réalisation, Alfred Hitchcock arrive sans aucun problème à nous divertir et nous fait part de quelques séquences bien réussis - notamment celle concernant la mort de Mr Caypor ou encore le bombardement du train qui se situe à la fin du film. Au final, il s'agit d'une oeuvre que je recommande aux fans du cinéaste, même si ce dernier avouera plus tard à François Truffaut ne pas trop l'apprécier.
Mon premier Hitchcock, surement pas le plus connu ni le meilleur mais l'ancienneté du film fait son charme et les acteurs sont bon, malheureusement l'intrigue n'est pas assez poussé et le film a beaucoup vieilli, un bon vieux film agréable à regarder.
Encore un film de la période anglaise de Hitch. Pas très passionnant avec un Peter Lorre qui cabotine à souhait et un Gielgud plutôt terne et rigide . Comme toujours dans les films de ses débuts Hitchcock ne s’embarrasse pas avec les invraisemblances . Hitchcock un génie ? On pouvait en douter à ce stade de sa carrière.
Un Hitchcock qui dénonce l'absurdité de la guerre, pourquoi pas? Sauf qu'après un bon début, Hitchcock s'embrouille et n'arrive pas à trouver un genre propre au film et oscille entre la romance, le suspense, et l'espionnage. En plus, Carroll, excellente dans "Les 39 marches" est ici poussive.
Assez décevant pour un Hitchcock alors qu'à cette période celui-ci avait déjà réalisé "les 39 marches" ou encore la première version de "l'homme qui en savait trop". Les 4 de l'espionnage (titre français horrible) est mou du genou sans véritable fil conducteur, sans rythme qui pourrait faire vivre l'intrigue un peu plus alors que c'est l'habituel signe de reconnaissance des travaux de ce maître du suspense.
"Quatre de l'espionnage" est ce qu'on peut appeler un film mineur dans la filmographie d'Alfred Hitchcock. Tout d'abord à cause d'une partie de l'interprétation, le personnage de mexicain incarné par Peter Lorre, même si l'acteur est excellent, n'évite pas la caricature et John Gielgud (qui trouvera surtout ses lettres de noblesse avec les rides) est trop terne pour le rôle principal et il n'y a aucune alchimie entre lui et Madeleine Carroll. Robert Young, qui joue un autre rôle dans le film, l'aurait mieux interprété tant les scènes qu'ils jouent avec Carroll se distinguent par leurs humours et par leurs fraîcheurs. Côté réalisation même si elle a un peu vieillie, certaines scènes continuent d'être efficace comme celle de l'usine de chocolat, l'ascension meurtrière de la montagne ou encore la scène finale dans le train. Quand à l'intrigue même si elle est parfois un peu difficile à suivre, elle se laisse regarder avec plaisir se montrant même parfois roublarde. Sans être un indispensable du réalisateur, "Quatre de l'espionnage" se regarde sans le moindre ennui.
Les annees 30, les ravages de la pègre et d'une prohibition parfois injuste doublée de la trop forte docilité de juges ayant auparavant joint d'autres groupes; tout cela concourt à la justesse d'une fiction inratable sinon posant plusieurs repères...
Et bien quel bordel surprenant de la part d'un réalisateur aussi rigoureux dans son écriture cinématographique qu'Alfred Hitchcock, le film n'est pas désagréable a regarder , on passe un bon moment, et Hitchcock et les acteurs se sont probablement amusé a le faire, ça n'est pas un navet, c'est plus proche du nanard, mais ça n'en est pas un non plus. C'est un mauvais Hitchcock, plein d'élément disparate, d'invraisemblance (ce qui d'ordinaire est un point fort chez Hitchcock) de scéne a la limite du ridicule tellement elle sont exagérer, de plan qui ont extremement vieillis (ce qui n'est pas le cas de beaucoup de ses autres films anglais), et Peter Lore qui cabotine a mort en espion mexicain (franchement vous y croyez Peter Lore en mexicain). Reste que le film est intéressant pour son aspect expérimental, Hitchcock approfondissant les théories russe du montage, et faisant un travail remarquable sur le son, et ce qui fait que malgré tout je ne peux pas considérer ce film comme un nanard, malgré ses très nombreux défauts.
Quatre de l'espionnage (1936) est comme son titre l’indique, un énième film d’espionnage réalisé par Alfred Hitchcock. Si son titre original « The Secret Agent » nous dévoile peut de chose sur le film, son titre français nous en dit plus, puisque l’on comprend rapidement que le film va se centrer autour de quatre personnages principaux, tous réunit pour mener à bien une mission, éliminer un espion allemand ! Si le scénario s’avère assez complexe sur le début (difficulté de compréhension essentiellement), ce n’est que vers le milieu du film que tout s’éclaircit, avant de nous mener vers un final assez spectaculaire (avec un déraillement de train pendant une attaque aérienne !). Ajouté à cela une distribution tout à fait plaisante, avec John Gielgud, Madeleine Caroll et l’excellent Peter Lorre.
Quand Alfred Hitchcock s'intéresse à l'espionnage international, le film en est peut-être moins passionnant. On peut voir cependant quelques effets de montage tout à fait convaincants (le premier meurtre) et Peter Lorre dans un second rôle comme on aime et dont il s'est fait la spécialité, drôle mais ambigu.
Pas grand chose à dire sur ce film. Une (més)aventure en Suisse doublé d'une ambiance de WWI où un couple d'agents secrets britanniques est chargé d'éliminer un espion allemand.
Un film de plus dans une filmographie particulièrement riche et impressionnante : vous l'aurez compris : ce "Quatre de l'espionnage" est ce qu'on peut appeler un Hitchcock mineur. L'ensemble manque encore un peu de personnalité et d'originalité, et il manque sans doute le second degré qui font en général le charme des grands classiques du maitre. Ceci dit, il est vrai que ces 85 minutes se suivent au final avec un certain plaisir, et que certains passages, notamment grace au personnage de Peter Lorre permettant au film de sortir tout de même quelque peu des sentiers batttus, sont particulièrement réjouissants, et l'on sent tout de même déja une certaine maitrise derrière la caméra, notamment pour les scènes d'action, très bien orchestrées. Dommage alors que vienne s'ajouter à cela une fin lourdaude, d'autant plus que ce n'est pas le genre de choses auquels Hitchcock nous habitue en temps normal. Reste un bon film d'espionnage, classique certes mais plaisant. C'est déja ça.
Film d'espionnage plutôt bien mené, bon suspens. Les personnages ne sont cependant pas très attachant et la mise en scène ne compte pas parmi les plus réussies du maître du suspens.
C'est avec un réel plaisir que je découvre en ce moment plusieurs oeuvres britanniques de Sir Alfred qui m'étaient inconnues jusqu'alors. Si certaines captivent par séquences seulement et tiennent plus d'essais dans le genre du suspense que d'un ensemble plus consistant, force est de constater que "Secret Agent" s'en extirpe remarquablement. En 1936, c'est un fait, Hitchcock est devenu un grand cinéaste. Il a livré l'année précédente un chef-d'oeuvre ("les 39 Marches") et parvient dorénavant à tenir le rythme un long-métrage durant. Celui-ci est l'exemple-type ce qu'il sera capable de produire par la suite, au cours de son unique carrière. Histoire d'espionnage, comprenant multiples rebondissements et cadres propices à une mise en scène efficace. Ajoutez à cela un triangle amoureux accompagné d'un obsédé sexuel excentrique, et vous obtenez une touche d'humour bienvenue. Distribution éclatante (Madeleine Caroll en tête, superbe femme fatale et Peter Loore allant à fond dans le cabotinage jusqu'à rendre son personnage sympathique), le maître ne s'est rien refusé. Il jongle entre les clichés, locaux ou cinématographiques et inclut quelques séquences si propres à lui-même, entre course-poursuite et mystère planant. Les faux-semblants sont présents et utilisés dans une optique de spectaculaire. Si il manque certainement des passages mémorables qui auraient contribué à faire de "Secret Agent" un incontournable, celui-ci n'en demeure pas moins passionnant, tant la maîtrise notamment dans la narration, est admirable. Certains jugeront le film carré, pas complété par d'inédites surprises. Pas moi. Il s'agit justement d'une excellente introduction à son oeuvre, car ruiselant d'éléments importants par la suite. Le film est vraiment bon, et j'ai passé un excellent moment. Le seul reproche que l'on peut faire, c'est qu'il reste en-dessous des modèles qui feront d'Alfred Hitchcock ce pourquoi il est tant reconnu.
Fort du succès des "39 marches", Hitchcock tente de réitérer son succès avec une adaptation d'un auteur plus "prestigieux". Il n'y parviendra pas en raison d'un très mauvais casting. John Gielgud n'a en rien le profil de l'espion et Peter Lorre encore moins celui d'un général mexicain. Chose surprenante dans le scénario, le héros tue le mauvais suspect, ce qui serait selon Hitchcock une erreur de sa part et la raison de l'échec du film. Il est vrai que suite à son erreur, celui-ci n'a pas l'air d'avoir beaucoup de scrupules. Le tout associé avec un scénario qui part parfois dans toutes les directions, "4 de l'espionnage" ne peut pas être considéré comme un film majeur du maitre. Pourtant plusieurs scènes du film sont absolument exceptionnelles (l'organiste, le montage parallèles entre le chien et la mort de son maitre).