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tomPSGcinema
749 abonnés
3 323 critiques
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3,0
Publiée le 3 mai 2020
Réalisé par Alfred Hitchcock, durant sa période anglaise, ce film d'espionnage possède une intrigue bien ficelée, une interprétation bien convaincante et une mise en scène qui ne manque pas de suspense, ce qui fait que l'on passe un moment fort agréable à le visionner. Côté casting, je retiendrais surtout les très bonne performances de John Gielgud, dans le rôle d'un romancier qui accepte de rentrer dans la peau d'un espion, de la charmante Madeleine Carroll ( qui avait tourné quelques mois plus tôt dans " Les 39 Marches " ) ou encore du toujours étonnant Peter Lorre qui est assez incroyable à travers son personnage de général pour le moins excentrique. Par contre, je n'ai pas trouvé Robert Young particulièrement à son aise, ce qui est quelque peu dommage car son personnage aura une certaine importance dans le récit. Au niveau de la réalisation, Alfred Hitchcock arrive sans aucun problème à nous divertir et nous fait part de quelques séquences bien réussis - notamment celle concernant la mort de Mr Caypor ou encore le bombardement du train qui se situe à la fin du film. Au final, il s'agit d'une oeuvre que je recommande aux fans du cinéaste, même si ce dernier avouera plus tard à François Truffaut ne pas trop l'apprécier.
Un Hitchcock à oublier...Un héros sans charisme,une intrigue qui n'avance pas,Peter Lorre, grotesque en mexicain, en fait des tonnes.Il reste Madeleine Carroll...sublime Elsa.
Fort du succès des "39 marches", Hitchcock tente de réitérer son succès avec une adaptation d'un auteur plus "prestigieux". Il n'y parviendra pas en raison d'un très mauvais casting. John Gielgud n'a en rien le profil de l'espion et Peter Lorre encore moins celui d'un général mexicain. Chose surprenante dans le scénario, le héros tue le mauvais suspect, ce qui serait selon Hitchcock une erreur de sa part et la raison de l'échec du film. Il est vrai que suite à son erreur, celui-ci n'a pas l'air d'avoir beaucoup de scrupules. Le tout associé avec un scénario qui part parfois dans toutes les directions, "4 de l'espionnage" ne peut pas être considéré comme un film majeur du maitre. Pourtant plusieurs scènes du film sont absolument exceptionnelles (l'organiste, le montage parallèles entre le chien et la mort de son maitre).
Encore un film de la période anglaise de Hitch. Pas très passionnant avec un Peter Lorre qui cabotine à souhait et un Gielgud plutôt terne et rigide . Comme toujours dans les films de ses débuts Hitchcock ne s’embarrasse pas avec les invraisemblances . Hitchcock un génie ? On pouvait en douter à ce stade de sa carrière.
4 521 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 16 juin 2021
Alfred Hitchcock est un réalisateur qui figure en tête des listes de grands artistes. Même si des éléments ont un style et sont présents dans ce film il est finalement anéanti par une intrigue incroyablement stupide. À de trop nombreux endroits dans cette histoire on nous détourne de l'intrigue qui n'a de toute façon aucun sens. Je donnerais bien des exemples mais je risquerais de m'égarer dans le domaine des spoilers. Il suffit de dire que c'est l'un des pire films d'Hitchcock que j'ai jamais vu. Je pense qu'il est tenu en haute estime par beaucoup parce qu'il a un casting merveilleux. Mais de bons acteurs font de temps en temps de très mauvais films et Quatre de l'espionnage en fait vraiment partie...
On reconnait bien dans ce film la patte du grand Alfred. Mais tout n'y est pas! Quelques progrès plus tard, il nous fera des chefs d’œuvre. Il manque aussi un scénario moins linéaire, avec plus de rebondissement mais néanmoins, il parvient à tenir en éveil notre attention, mais tout juste. La qualité du film, très vieux, non restauré n'arrange rien à l'affaire. N'attendez pas de miracle sur les scènes d'action : c'est mauvais mais pour l'époque, cela devait le faire. A voir par les fans d'Hitchcock, et les amateurs de film d'espionnage.
D'après un roman de Somerset Maugham. La principale originalité du film vient de la composition de Peter Lorre en général mexicain ! On note aussi quelques belles scènes de montée dramatique, dont une assez drôle, sur fond de leçon d'allemand... Pour le reste, le film souffre d'une confusion dans les enchaînements logiques ou les retournements de situation, d'un certain nombre de faux raccords ou de ruptures brutales de plans. Et l'interprétation est hétérogène : John Gielgud est un peu trop shakespearien (le soir, après le tournage, il jouait dans Roméo et Juliette au théâtre) ; Peter Lorre, accroc à la morphine, n'était pas dans son état normal et cabotinait à mort ; Madeleine Carroll était déstabilisée par Hitchcock qui, à la fois, l'adorait et prenait un malin plaisir à la faire dégringoler de son piédestal de star ; Robert Young, dans le rôle du méchant espion, jouait en contre-emploi... Le film laisse ainsi une impression bizarre et bancale.
Un Hitchcock qui dénonce l'absurdité de la guerre, pourquoi pas? Sauf qu'après un bon début, Hitchcock s'embrouille et n'arrive pas à trouver un genre propre au film et oscille entre la romance, le suspense, et l'espionnage. En plus, Carroll, excellente dans "Les 39 marches" est ici poussive.
Bon film d'espionnage d'Alfred Hitchcock réalisé en 1936 avec le quatuor d'acteurs : Madeleine Carroll, Peter Lorre, John Gielgud et Robert Young. Ça démarre mollement, voire très mollement. Mais ça s'accélère à partir de l'assassinat jusqu'au dénouement final. Mention spéciale à Peter Lorre pour son interprétation d'un général sud-américain un peu loufoque et vulgaire.
Assez décevant, d'autant plus qu'il y avait matière. Le gros point faible restera John Gielgud. Le héros est totalement transparent, ne prend aucune décision ou revient su le peu qu'il a prises, n'a pas de charisme. Peter Lorre, si excellent soit-il, est un ton en dessous sur ce film en caricaturant un peu trop son personnage. Robert Young est une erreur de casting: il est plus séduisant que Gielgud, ce qui pose d'emblée problème dans l'opposition avec le personnage principal. En revanche, Madeleine Carroll est excellente: malicieuse et sexy, bien que contrariée. A cela s'ajoute un scénario qui tient difficilement la route, avec une fin un peu casse-pipe. Point positif tout de même, Hitchcock qui joue avec le son (l'oganiste, la chocolaterie, le clocher, etc...). Au final, un Hitchcock pas vraiment mauvais, mais pas vraiment bon non plus...
Film d'espionnage plutôt bien mené, bon suspens. Les personnages ne sont cependant pas très attachant et la mise en scène ne compte pas parmi les plus réussies du maître du suspens.
Pas grand chose à dire sur ce film. Une (més)aventure en Suisse doublé d'une ambiance de WWI où un couple d'agents secrets britanniques est chargé d'éliminer un espion allemand.
C'est long...Bon il y a quand même quelques bonnes scènes (surtout le meurtre en montagne), mais l'ensemble est moyen: l'acteur principal est mauvais, il plombe certains dialogues (contrairement à l'actrice ou d'autres qui se dépatouillent mieux) et Peter Lorre est parfois bon et parfois à la limite du surjeu; la musique est trop peu présente. Donc au final tout n'est pas à jeter mais ce n'est pas un grand film d'Hitchcock.
The secret agent (titre français : Quatre de l’espionnage) est un film anglais sorti en 1936, réalisé par Alfred Hitchcock.
L’intrigue débute par les fausses funérailles d’un ancien soldat, qui devient dès lors agent secret sous une fausse identité. Il est missionné en Suisse pour supprimer un espion de la puissance ennemie (l’Allemagne), et sera accompagné dans sa mission par un duo aux caractères opposés : une jeune femme qui vit cette mission comme une aventure amusante (elle déchantera lorsqu’il s’agira de « se salir les mains »), et un faux général qui à l’inverse semble éprouver un réel plaisir dans la mise à mort de l’ennemi.
En comparaison avec le précédent film du réalisateur (Les 39 marches), Quatre de l’espionnage souffre d’un rythme moins soutenu. Il faut cependant reconnaître des qualités indéniables à l’œuvre : la scène du meurtre de l’innocent alors que son chien trépigne puis hurle à mort aux côtés de sa maîtresse est d’une tension remarquable pour le spectateur. Hitchcock use aussi de sons monocordes pour donner à certaines scènes une dimension lugubre (le cadavre avachi sur l’orgue) ou de désespoir psychologique (le spectacle du Talerschwingen). L’humour, encore et toujours chez Hitchock, fait irruption à plusieurs moments, comme lorsque le faux couple s’administre réciproquement une claque avant de constater « La vie conjugale a commencé ».
Là où le titre anglais concerne un seul agent secret, on s’étonnera du choix du titre français, puisque nous avons seulement ici un trio d’espions, cherchant un quatrième certes mais afin de l’éliminer. Quatre de l’espionnage n’est pas aussi trépident que d’autres réalisations d’Hitchcock, il sera cependant le prélude réussi d’une autre saga cinématographique à succès : les James Bond, qui y puiseront d’évidence maintes inspirations.