Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pedrinho
1 abonné
2 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 25 avril 2024
POMPO THE CINEPHILE raconte l'histoire d'une productrice japonaise de 12 ans qui décide de faire un film d'auteur : avec un pitch pareil, on ne sait pas à quoi s'attendre, et c'est ça qui est super ! C'est drôle, original, plein d'idées, et c'est une belle lettre d'amour au cinéma !
Cet anime est excellent, j'ai adoré ! J'en avais déjà entendu parler sur les réseaux sociaux, ravi d'avoir pu le découvrir en salle. Je vous le recommande chaudement !!
Un anime idéal pour faire ressentir l'importance du collectif pour faire des films, un plaisir communicatif et plein d'idée : cocktail idéal (et recommandé pour l'été) !
"Eiga daisuki Pompo-san" est un film sur la magie du cinéma et sur le processus de création cinématographique. On suit principalement Gene, l'assistant de Pompo, une productrice spécialisée dans les films de série B. Pour elle, le casting fait tout et elle confie le premier rôle à des actrices au physique avantageux. Cependant, elle décide un jour de faire un film moins commercial et confie la réalisation à son assistant et le premier rôle à une fille plus discrète que la bimbo typique... Si on aime le cinéma, c'est difficile d'être totalement désintéressé par cette histoire. Il y a des choses intéressantes sur la vision du milieu par ces gens comme Pompo qui pense que le bonheur bride la créativité ou que les films trop longs sont une insulte pour le public, ce qui, pour ce point, fait écho aux changements de consommation des gens à notre époque. Pour le reste, c'est du classique avec simplement les coulisses d'un tournage et tous les tracas qui vont avec. Pour ma part, la seconde partie m'a moins captivé, car tout ce qui se passe semble artificiel. Bref, un film regardable, mais sans plus.
On aime ou pas le graphisme. Par contre il est difficile de ne pas apprécier l'histoire, la mise en scène, le montage, etc. ! Un éloge grandiose au cinéma, à l'actorat, au scénario et à la musique, où il est facile de s'identifier aux personnages principaux, touchants. L'aria nous emporte.
J'ai littéralement adoré Coming Soon devant lequel je suis restée scotchée du début à la fin. Tout fonctionne à merveille : l'animation, l'histoire, les personnages, la musique qui permet d'intensifier les moments-clés, l'amour du cinéma qui est retranscrit dans chaque scène, l'inventivité mise dans la représentation du for intérieur des personnages, la maturité des thèmes abordés, le final tout juste parfait... Un chef d’œuvre à mes yeux et ce n'était pourtant pas gagné avec l'excellent Suzume de Makoto Shinkai sorti aussi en 2023. Nous sommes gâtés niveau animation japonaise dernièrement, espérons que ça continue !
"Un film mute en permanence, que ce soit en amont de sa conception, sur le tournage ou dans la salle de montage. Cette métamorphose, Takayuki Hirao la capture à travers une animation solaire et inspirante. C’est pourquoi Coming Soon est annonciateur d’une explosion de joie, malgré les sacrifices et les ambitions démesurées de ses héros, pourvu qu’ils servent à réaliser nos rêves."
"Hirao adapte les six volumes de Pompo : The Cinephile, écrit par Shogo Sugitani, qui redéfinit le 7e art de son époque tel Once Upon a time… in Hollywood, avec une énergie collective qui pourrait conquérir le continent américain et toutes ses statuettes dorées."
"Takayuki Hirao déterre ce qui constitue pour lui le « rêve américain » pour s’emparer de la gloire, non pas comme une résonance égocentrique, mais bien comme un appel à la communion et au courage de plusieurs individus dans un effort commun. Coming Soon est une façon pour le cinéaste d’installer le spectateur derrière un rêve, un script ou une caméra, qui pointe directement vers le cœur d’un sujet personnel et flamboyant. Il s’agit d’un film solaire et sincère dans sa démarche, [...] qui clôture son exercice dans un timing parfait. Et au fond, tout ce qui compte est de réunir assez de monde pour croire en ce rêve commun qu’est le cinéma, un lieu où l’on s’évade et où l’on se promet intimement de revenir."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.