Baltasar Kormakur met en scéne un trentenaire inactif qui vit chez sa mère, au coeur de la capitale Islandaise.
Hlynur (c'est son nom) a un rythme de vie dans lequel beaucoup retrouveront celui de leurs années étudiantes (à quelques détails prés, quand meme...) :Il se couche au petit matin pour ne se lever qu'en milieu d'aprés-midi.
Dans les premières heures de sa journée, il erre dans la maison familiale et passe la majeure partie de son temps sur internet ou à regarder des films pornos. Lorsque la nuit tombe, il fonce au bar du coin retrouver ses amis avec lesquels il s'ennivre, fume de la beuh et multiplie les conquetes d'un soir, qu'il prend toujours soin de quitter aussitot qu'elles ont fermé l'oeil...
Pour ce qui est du reste, il n'y en a pas. Rien ne passionne Hlynur, il n'a aucun centres d'interet, aucun projet d'avenir.
Selon lui, la société qui prévoit la subsistance des etres par le biais d'une pension alimentaire jusqu'à l'age de 16 ans, le RMI, puis la retraite, est drolement bien faite!
Cependant, la mère de Hlynur va inviter Lola, une de ses amies (Victoria Abril), à passer les fetes avec eux. Lola, qui boit et qui fume autant que Hlynur (la mère aussi, remarquez) et qui est professeur de salsa, va fasciner ce dernier, et tentera de l'amener à se prendre en charge.
Seulement, les choses vont prendre une tournure complétement surréaliste.
Baltasar Kormakur réalise une comédie atypique où l'humour est avant tout celui de la dérision.
Dans 101 Reykjavik, il y a des moments où on se marre bien et d'autres, où le film rejoint le registre de la comédie dramatique, sans qu'on s'ennuie pour autant et sans que le mélange des genres soit indigeste.