Avis : Sage-Homme - Page 6

De Jennifer Devoldere (2023).
Un bon film sur une profession rarement mise en avant . surtout quand celle ci hvécue et assumée par un homme . autrement féminine . Film assez immersif au sein d'un service hospitalier et d'une formation de ''sage femme'' . Karine Viard (comme souvent) est exceptionnelle et pleine d'empathie communicative. Bien s^ûr le film nous montre aussi la dure réalité de manques de moyens des hôpitaux et institutions de santé . Quand à Melvin Boomer , exceptionnel lui aussi , touchant, et empli de doutes .

Comme tout excellent feel-good movie, Sage Homme possède toutes ses qualités : un scénario prévisible mais efficace, une réalisation rythmée et un casting de rêve. Karin Viard a ce don si rare d'imprimer sa marque à ses rôles sans jamais de répéter. Elle est un régal à regarder jouer. Le jeune Kevin Boomer est charismatique dans ce rôle délicat. La réalisation est toujours juste, nous menant du rire aux larmes. Un beau moment de cinéma qui met également en lumière ce métier si beau et si peu connu.

Qu’on se le dise “Sage-Homme” de Jennifer Devoldere est une comédie avant d’être un drame. Mais c’est une comédie habile, qui évite l’erreur du “déjà vu” ou les caricatures, avec des moment où le film sait garder son attention et son sérieux lorsque c'est nécessaire. Une certaine légèreté parcourt le film et permet de le rendre plus humain.
Il faut dire que “Sage-Homme” est également bien rythmé, même si la chute est prévisible, le parcours de Léopold (Melvin Boomer) est semé d’embûches et de réflexions. Les personnages ne sur-réagissent pas non plus : spoiler: Jof (Steve Tientcheu), le père de Léopold est surpris que son fils devienne sage-femme, mais il comprend vite et passe à autre chose sans en faire des tonnes
. L’inverse renforcerait le ton dramatique, mais n’apporterait rien à la narration. Concernant les comédiens, Karine Viard (Nathalie) démontre encore une fois qu’elle se plaît dans ce genre de rôle, comme si cela lui était destinée. Avec la présence de Melvin Boomer (Léopold), il forme un duo complice qu’il est plaisant de voir à l’écran, car l'échange et la transmission semblent naturels.
En revanche, l’arc narratif autour de spoiler: la mère de Léopold décédée d’un cancer du sein aurait mérité un peu plus d'approfondissement, car cet aspect qui semble au départ essentiel et finalement mis de côté rapidement
, ce qui nous cache/gâche une partie de l’histoire de Léopold (Melvin Boomer) et de la profondeur du personnage.
“Voir le Jour” de Marion Laine sur le même sujet, prenait un ton dramatique douteux et pas suffisamment rythmé. Dans “Sage-Homme”, ces tares ont été corrigées et la proposition du long-métrage est bien plus structurée, plus humaine, malgré quelques raccourcis dans le propos.

Le genre de "Film Français"/ Drame qu'on aime :
On passe par tous les sentiments, on ne s'ennuye pas, des questions qui emmènenet de réflexions mais ne donnent pas les réponses.
Et on évite les gros clichés.
En revanche la salle l'était : seul homme dedans...

sage homme et homme sage pourrait on dire..
l'histoire de ce jeune homme, issu d'un milieu défavorisé, qui rate son concours de médecine et se rabat sans entrain sur le cursus de sage femme est traitée avec beaucoup de justesse et de tendresse.
La découverte de ce monde de femmes pour lui le révèle totalement et il est plaisant de le voir s'impliquer avec justesse et tendresse dans ces premiers moments de vie.
Je prédis une belle carrière à ce jeune acteur .

Belle idée de scénario que cette comédie drôle et tendre.
Karin Viard, une nouvelle fois incroyable, nous emeut et nous épate dans le rôle d"une sage femme aguerrie. Un casting complémentaire de qualité porte le film.
Qui n'évite pas quelques poncifs et des dialogues improbables.
Mais le tout est réussi et dégage une fraîcheur bienvenue.

oui... mais presque non. Melvin Bommer, je n'arrive pas à le retirer de ma mémoire en Joeystarr. Même s'il faut reconnaitre qu'il joue parfaitement bien mais le role n'est pas vraiment crédible. Reste Karin Viard qui fait ce qu'elle peut et le reste basta. Un petit film à regarder en famille un samedi après midi de pluie.

Excellent duo d'acteurs
Karin Viard est incroyable pétillante drôle émouvante
C'est une comédie certes mais finalement teintée d'émotion de réflexion de sensibilité

J'ai beaucoup aimé cet hommage aux sages-femmes et à l'arrivée de jeunes hommes dans la profession depuis quelques années.
B E A U C O U P d'émotions et de larmes en ce qui me concerne.
Le sujet aurait pu être plus approfondie mais c'est déjà très bien pour cette première.
Je n'ai pas trop aimé le jeu (personnage) de Melvin Boomer qui ma trop fait penser à celui de "Le Monde de demain" où il incarne Joey Starr jeune. Ca m'a dérangée et j'aurai aimé qu'il montre un autre aspect de lui même.

Sage homme est un bon film, pas extraordinaire mais un bon film tout de même... je m'explique ! L'histoire est plaisante, plutôt intéressante même car il traite du machisme vis à vis des métiers d'infirmière et de sage femme et en prime la présence de Karine Viard (toujours au top) apporte une vraie profondeur à ce film mais d'un autre coté j'ai été un peu déçu car ca reste léger et la maladie de la tutrice de Leo n'est pas creusée & c'est fort dommage car le film aurait pu etre très dramatique mais il reste superficiel & un brin comique sur les bords et j'aurais préféré une autre approche, plus réaliste et sombre... schade !

Magnifique film de Jennifer Devoldere, qui met en lumière sans doute la plus belle chose qui soit au monde ! Il est peut être dommage que le jeune Leopold (Melvin Boomer) le découvre par défaut, comme beaucoup, juste par ce que son classement ne lui donne pas l'accès souhaité à "Médecine" classique.... Ceci ne retire rien à sa très belle performance de jeune acteur prometteur, admirablement aidé par sa coach Nathalie ( Karin Viard ) une remarquable professionnelle, alliant savoir, compétence mais aussi dotée de bienveillance rare. Une chance d'être "tombé" sur elle pour son parcours initiatique comportant quelques scènes fortes : la mise au monde à 4 mains par exemple ! Cette comédie ne passe pas sous silences au passage la grande difficulté budgétaire de ces structures, ni la rigueur du geste médical et donc le risque encouru le cas échéant..... De très jolis moments à l'émotion non feinte, avec aussi du rire (Lara Fabian.... ) et une évidente Comédienne au top : Karine Viard ! Quelle Sagesse...!!**

Une comédie sympathique mais inégale et inaboutie sur l'intégration d'un jeune homme dans le milieu de la maïeutique.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/03/sage-homme-de-jennifer-devoldere-sympa.html

Trop fier de son pitch, qui tient tout entier dans son titre, "Sage-homme" peine à proposer autre chose qu'une anecdote agrémentée d'un peu de social et de féminisme. Parce qu'une fois qu'on a bien souri de ce jeune de banlieue intégrant l'école de sage-femmes à contrecoeur... bah les scénaristes sont bien obligées de tricoter autre chose pour atteindre une durée de long métrage (même si on se serait bien contentés du format court ici!). Va donc pour une belle louche de féminisme convenu, c'est tendance et ça passe bien. Et on ajoute un peu de social sur les difficultés liées au système de santé et à l'épuisement de toute une profession (tout le monde le sait alors on s'économise l'argumentation!). Passée donc la fraicheur et la fantaisie du pitch de départ, le film s'enterre dans un récit convenu, sans intérêt, ni surprises... se prenant même un peu trop au sérieux après avoir épuisé toute sa légèreté. La conclusion bâclée achèvera de nous convaincre de la platitude d'un film qui n'aura même pas su nous émouvoir. Anecdotique!

Faire un film sur le métier de sage-femme, l’un des rares voire le seul métier que la langue de Molière n'a pas masculinisé, est en soi intéressant de prime abord. À noter d’ailleurs que ce titre de « Sage-homme » est donc un clin d’œil amusant puisque cette dénomination n’existe pas dans le dictionnaire. Et on sent clairement que Jennifer Devoldere a préféré le réalisme à la gaudriole et les bonnes ondes à l’excès de sérieux. Le film prend par-là même la forme d’une chronique sympathique sur le sujet plutôt que de choisir la direction de la comédie bien franchouillarde ou du drame social sur le manque de moyens et la dure vie de ces femmes (et hommes donc). Des personnes essentielles puisqu’elles aident les femmes à donner la vie à une bonne partie des enfants de la planète. Mais ce n’est pas pour autant que le long-métrage ne décroche pas quelques sourires francs lors de petites répliques amusantes ou de situations jamais forcées qui le sont tout autant. Ni qu’il évite certains aspects plus dramatiques au détour de quelques séquences fortes ou par le profil et la trajectoire de ses deux personnages principaux. Lui par son passé familial et elle par son statut professionnel et sa santé. Les deux sont joués par un duo de comédiens qui fait pour beaucoup dans le charme du long-métrage. La révélation Melvin Boomer, très à l’aise dans le rôle principal, d’un côté et l’incontournable et toujours impeccable Karin Viard dans le rôle de sa référente et future amie de l’autre.

Très documenté et cherchant la véracité (notamment dans les accouchements) à chacun de ses développements, le scénario de ce long-métrage agréable demeure pourtant sans grande surprise. Le déroulement est classique avec un problème qui amène un jeune homme dans un univers qui n’est pas le sien, pour lequel il n’a aucune empathie puis qui va le bousculer dans ses préjugés jusqu’à l’adopter. Pour l’originalité on repassera... Mais malgré ce schéma narratif prévisible et commun à tant d’autres œuvres, cela fonctionne et on embarque. Et même si la comparaison avec d’autres films en milieu hospitalier ne joue pas en sa faveur (on pense à l’immense « La Fracture » ou à certains films de Thomas Lilti), « Sage homme » reste tout à fait recommandable. On a en revanche plus de mal avec la mise en scène purement illustrative de Devoldere qui ne cherche jamais à rendre son film digne d’un long-métrage de cinéma. En effet, tout cela a tous les atours d’un banal téléfilm de chaîne hertzienne et c’est tout de même dommage même si le sujet ne se prête pas à des embardées formelles folles. C’est donc un film sympathique qui a le mérite de nous faire découvrir une profession méconnue mais qui manque de mordant visuel et de surprises.

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Intéressant sur le métier de sage femme. Mais le scénario manque de tonus et du coup les acteurs aussi.