J'ai vu Petites et j'ai adoré ! Ce film est grandiose, l'histoire est très touchante, les personnages marquants, les actrices sublimes et douées, la musique et les couleurs dingues, bravo et merci ! Je ne connaissais pas l'existence des maisons de maternité pour mineures, j'ai découvert un peu plus une partie de notre société. Bravo à toute l'équipe du film !! Foncez le voir ! Beaucoup de talent à pleins de niveau !
Le jeu des actrices est très juste et amène en dehors des chemins, ces mondes que nous ne voyons pas à part si nous y sommes confrontés. Film à plusieurs niveaux de lecture, il peut amener à la réflexion sur le lien parents/enfants, sur le lien plus général adultes/ados, mais également à partir de quand devenons-nous adultes. Il présente aussi le métier peu connu d'éducateur spécialisé, sous les traits de Romane Bohringer qui montre ce métier sous un autre jour. Ou de la difficulté d'être juste dans l'accompagnement. Premier film qui montre, sans fioriture ni effet hollywoodien, je recommande pour qui est intéressé par l'aventure humaine!
Un film qui ne laisse pas indifférent. Quelle belle surprise ce premier film. Le thème, la lumière, la prise de vue, les actrices, tout est tellement réaliste et poétique. Et puis la musique ! Vraiment un film à voir sans hésiter.
Un joli film parfaitement rendu, où l'insouciance compose avec l'inconscience, pour autant la réflexion n'est pas absente même si j'aurais aimé d'avantage de psychologie. Intéressant mais sans émotions me concernant.
un film tellement dur, triste, tendre et plein d'amour malgré la dureté de la vie de ces gamines déjà "percutées " par la vie. un film joué avec brio et si réaliste. dommage qu'on ne voit pas souvent Romane Bohringer à l'écran. son interprétation est parfaite.
A l'évidence, Julie Lerat-Gersant, la réalisatrice de Petites, connait sur le bout des doigts le sujet qu'elle a choisi de traiter : celui d'une fille de 16 ans enceinte, dans le cadre d'un centre maternel. Cette histoire d'une (presque) enfant qui attend un enfant doit beaucoup à son approche documentaire et au réalisme qui s'en dégage, digne d'un Ken Loach, d'une Andrea Arnold ou des frères Dardenne. Le contraste est fort entre le comportement au quotidien de cette adolescente qui fait du skate et boit du chocolat chaud et la responsabilité terrible qui lui tombe sur les épaules. Avec, de plus, et très clairement, un schéma familial qui se répète et nourrit la relation à la fois tendre et toxique entre cette future mère et la sienne. A raison, le film tente d'élargir le propos, non seulement au fonctionnement de la structure d'hébergement mais aussi au vécu d'autres jeunes femmes qui vont ou viennent d'accoucher. Cette partie-là, pour être intéressante, est cependant moins convaincante car un peu trop survolé, faute de temps. Autre bémol : les personnages masculins, négligés, et psychologiquement peu travaillés. La mise en scène, elle, surprend parfois par son originalité mais pas de manière constante, malheureusement. Au côté d'une Romane Bohringer très impliquée mais à laquelle pas suffisamment d'espace est accordée, la jeune actrice belge Pili Groyne, qui n'est plus une débutante (elle était la fille de Dieu dans Le Tout Nouveau Testament), livre une prestation impressionnante de bout en bout.
Un film magnifique qui décrit le parcours d'une adolescente enceinte. Très juste sans pathos. J'ai travaillé plus de quinze ans en protection de l'enfance. Le film décrit avec justesse les missions des éducateurs, les violences verbales entre les jeunes ou adressées aux educateurs. Les tensions inter équipes inhérentes au métiers du social. Une fin réaliste mais positive. Bravo !!!!
Dans nos villes, qui sont ces ados qui vont bientôt accoucher ou viennent de le faire et, en rupture familiale ou famille déjà socialement pas trop recommandable, sont hébergées-là (placées d’office plutôt) avec leur bambin (jusqu’à quand et quoi après ?). Ce film, de fiction mais à valeur documentaire, sera l’occasion d’une immersion dans le lieu d’accueil et dans la vie déjà fracassée de ces très jeunes filles… mères. Avec le désagréable sentiment pour le spectateur d’une réplication des drames sociaux de mère en fille. Et une impression d’impuissance de l’institution sociale qui gère comme elle peut.
Le premier film de Julie Lerat-Gersant aborde les thèmes de la filiation, du déterminisme et de la transmission avec tant de finesse et de précision qu'il déclenche directement l'émotion. Camille, enceinte à 16 ans, élevée par une mère immature et toxique, est placée dans un centre maternel par le juge des enfants. Accompagnée par son éducatrice référente (éclatante Romane Borhinger), elle va cheminer doucement et douloureusement vers la maturité et la liberté, jusqu'aux dernières images du film, magnifiques !
Très beau 1er film avec de belles émotions qui passent et des acteurs magnifiques. Le sujet peut sembler "facile" mais il est abordé avec justesse. A voir
Histoire hyper réaliste, qui n'est pas manichéenne et qui nous fait entrevoir avec richesse plusieurs sujets. On entrevoit la difficulté de la maternité quand soi-même on n'a pas eu un modèle maternel sur lequel s'accrocher. On aperçoit les difficultés institutionnelles liées au travail social et au manque de moyens, mention spéciale à Romane Borhinger qui joue d'une justesse étonnante. Tout y est juste, le jeu des jeunes actrices, celui de la mère-ado de l'héroïne principale est édifiant et... glaçant. Comment devenir mère quand à l'intérieur on est encore si petite ? Question centrale que fouille ce film. Le final s'avère emprunt d'une tendresse infinie et d'une certaine maturité. Bravo !