Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
No Quarter
4 abonnés
426 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 26 août 2023
Un film à la mode (cf Placés,...). C'est incroyable cette convergence d'esprit pour ces mêmes sujets quasi en même temps (3-4 ans). Au final une étroitesse d'esprit, un manque cruel de culture et d'esprit créatif. Ici on met le paquet (les jeunes actrices) sur la rébellion, l'injustice flagrante avec en guise de crème chantilly une belle couche de pathos. Peu convainquant.
Film particulièrement touchant, l'évolution des personnages est très bien mise en valeur et les actrices parfaites....le film fait réfléchir et modifie son regard sur la maternité
Le récit d’émancipation douloureux et bouillonnant d’une ado enceinte d’un enfant non désiré et arrachée à une mère toxique, porté un casting féminin énergique.
De « Petites », je retiendrai deux points : la direction d’acteurs de Julie Lerat-Gersant. Toutes ses actrices qui interprètent de jeunes mamans paumées dans un centre maternel pour accoucher et (ou) élever leur enfant dans de bonnes conditions mentales, sont saisissantes de réalisme, à commencer par Pili Groyne dans la peau de Camille ; et saluer, à travers le personnage de Nadine sous les traits de Romane Bohringer, toutes ces éducatrices (éducateurs aussi) qui mènent leur mission comme un sacerdoce pour aider ces jeunes mères tourmentées, parfois agressives parce qu’écartées de leur famille suite à une décision de justice, parce que rejetées et par leur famille et par leur conjoint ou fuyant ces derniers. « Petites » comme « Je verrai toujours vos visages » ou encore « Polisse » ou encore « Pupille » sont des films d’utilité publique.
Puissant! Intense! Fort! Et triste... Non pas par la fin qui n'est pas dramatique mais par ce que montre le film de ce que la bêtise et l'inconscience peut entrainer de souffrance pour soi et pour les autres.
J'avoue avoir craint le pire pendant le premier quart-d'heure du film. J'ai en effet trouvé l'installation des personnages et de la situation un peu trop caricaturale. Puis, petit à petit, les personnages prennent de l'épaisseur, se densifient ; les rapports entre eux s'approfondissent et se complexifient ; les réactions deviennent plus nuancées et le propos plus subtil. Je me suis donc laissé emporter et, comme cela m'arrive souvent dès que le cinéma touche au social, j'ai fini par être touché en plein coeur.
La question du déterminisme social est centrale. En effet, le film n'offre guère de perspectives ni de portes de sortie à ces héroïnes (bravo à @pili.groyne et @victoire_du_bois). Le poids qu'elles portent sur leurs épaules ne cessent de les tirer vers le bas et les empêche de saisir les mains qui leur sont tendues. J'ai aimé ce regard très réaliste posé sur une classe sociale qui, malgré les difficultés qu'elle rencontre, semble pour autant s'en accommoder et ne pas nécéssairement aspirer à autre chose.
Je trouve dommage que @romanebohringerofficiel ne soit pas davantage exploitée, tant le potentiel émotionnel du film repose en grande partie sur son personnage, qui se jette à corps et âme dans ces batailles qui semblent perdues d'avance. Elle est remarquable de justesse et d'intensité dans la scène de coordination entre les éducateurs.
Mention spéciale une nouvelle fois à @superpoze_ , décidément le Dieu actuel des bandes originales ! Celle-ci contribue à rendre certains passages du film bouleversants.
La jeune actrice principale, @pili.groyne , est très convaincante dans ce rôle d'adolescente et déjà si adulte à la fois. Devant parfois assumer le rôle de mère auprès de la sienne, comment porter cette responsabilité supplémentaire à cette âge-là ? Le choix que fait cette jeune maman peut sembler être le plus lâche et le plus cruel au monde mais ne prend-elle finalement pas la décision la plus courageuse et responsable qui soit ?
Superbe film social venu tout droit de Belgique... ici on suit un foyer de jeunes filles enceintes et franchement c'est pas triste... engueulades, coups de blues, clashs avec les travailleurs sociaux, brouilles avec les familles & les petits amis... on a droit à tout et c'est super bon car c'est super cash... triste mais tellement vrai ! Bravo...
Très bon film, un peu dur mais tellement vrai, film de société où les gens ne s’assument pas et en subissent les dures conséquences, très bonnes interprétations
Un hymne à la vie. Sur un sujet difficile la réalisatrice nous offre un film émouvant qui montre et qui raconte sans juger. Ajoutez à cela la conviction des comédiennes et on est happé par un film très fort dans lequel la révolte et l amour se "partagent le gâteau".
Touchant et fin. Une mère qui n'arrive pas à tenir son rôle peut soit bouleverser la vie d'un enfant, soit le rendre sur combattant. J'ai apprécié l'espoir résidant en l'avenir et la décision courageuse de cette jeune femme.
Camille une adolescente de 16 ans reproduit le shéma maternelle : elle est enceinte. Placée dans un foyer loin de la relation toxique qu'elle entretient avec sa mère elle va devoir faire un choix. Et rentrer aux forceps dans l'âge adulte. Joli (premier) film initiatique sur ces jeunes filles-mères joué avec grâce par une actrice belge, Pili Groyne, qui malgré son âge n'est plus une débutante. De jolis moments élégiaques également dans la mise en scène subtilement illustrés par l'électronicien caennais, Superpoze.
On ne peut pas être insensible à ce scénario, très bien construit, et qui montre le sort––funeste ou pas––des « filles-mères ». Mais dans un film où tout repose sur les dialogues, pourquoi avoir négligé la bande-son (Comme dans beaucoup de productions françaises ). Les voix sont reproduites en cabine, Avec comme résultat : des voix émoussées, non spatialisées, Et parfois (rarement), inaudibles. Ça gâche tout ! Hormis ce défaut majeur, une très bonne réalisation qui nous fait passer d'intenses moments.
Petites est l'histoire de jeunes femmes, enceintes ou mamans et placées en raison d'aléas de la vie. Parmi elles, Camille est enceinte et ne veut pas garder son bébé. Une situation qui réveille en elle un passé enfoui qui est touchant. Un joli film sympathique.
Le premier film de Julie Lerat-Gersant aborde les thèmes de la filiation, du déterminisme et de la transmission avec tant de finesse et de précision qu'il déclenche directement l'émotion. Camille, enceinte à 16 ans, élevée par une mère immature et toxique, est placée dans un centre maternel par le juge des enfants. Accompagnée par son éducatrice référente (éclatante Romane Borhinger), elle va cheminer doucement et douloureusement vers la maturité et la liberté, jusqu'aux dernières images du film, magnifiques !
un film tellement dur, triste, tendre et plein d'amour malgré la dureté de la vie de ces gamines déjà "percutées " par la vie. un film joué avec brio et si réaliste. dommage qu'on ne voit pas souvent Romane Bohringer à l'écran. son interprétation est parfaite.