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Sylvain Tritant
1 critique
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5,0
Publiée le 1 novembre 2022
Une vision sociale d'une reprise d'entreprise par ses salariés. Le décolletage industrie peu connue au centre d'une intrigue financière dans la vallée de l'Arve. Encadrée par de magnifiques montagnes. De l'humour du suspens des émotions. Le tout pour faciliter la compréhension d'un mode de reprise d'entreprise complexe.
Un film engagé mais finalement réaliste sur notre univers industrieux haut savoyard. Pour une fois, les ouvriers et les gens du coin ne passent pas pour des bouseux incultes. Le scénario est comique même si on le sait peu réaliste et certains personnages (Julie, le banquier...) sont très piquants ! A allez voir absolument !
Un film à voir absolument ! Un scénario digne d'un film américain mais bien de chez nous, qui met en scène et en valeur une magnifique région et ses talents !
Utopiste car racontant de manière un peu burlesque par moment le rachat d'une entreprise par ses salariés. Entreprise qui est a vendre, non pour cause de déficit. Mais pas suffisamment rentable ou bonne a jeter après que les profits en aient été tirés et voué a être vendu a un fond d'investissement.
Histoire banale, caricaturale peut être, une usine en Savoie dans une vallée en voie de désindustrialisation. Des fonds d'investissements a coté en Suisse... Deux mondes parallèles et l'on dit que les parallèles ne se croisent jamais. Un monde où une usine n'est que des chiffres un bilan. Un autres où une usine est une fierté un lien social.
Un film où l'on voit des choses que l'on ne voit pas forcément: des machines a commandes numériques! Une découverte les enchères inversées.
Ce film n'est pas un documentaire alors je crois qu'il sera d'autant plus apprécié que l'on est sensible au message social.
Merci à Gilles Perret pour ce film qui sort complètement des clichés sur le monde ouvrier, une rareté dans le cinéma français. Ici, il n'est pas question de misérabilisme, simplement de travailleurs qui prennent conscience de leur exploitation et qui cherchent à lutter pour maintenir et améliorer leurs conditions de travail. Bravo !
Je suis rentrer dans la salle pour voir un film social et local et faire plaisir à une amie. J’ai vu une œuvre très réussie par sa pêche, son émotion, ses acteurs investis et talentueux, un scénario bien ficelé. Je retiens Gilles Perret
Il y a la place en France pour un cinéma social et engagé, et pas seulement par le biais du documentaire. Certes, Reprise en main touche au conte de fées, dans ce rachat d'une PME par ses propres salariés face aux "suppôts" du capitalisme mais ce n'est pas comme si les cas n'existaient pas dans la réalité, même s'ils représentent une part minime des reprises dans le monde de l'industrie. Dans le cas du film de Gilles Perret, on veut bien y croire, malgré quelques facilités scénaristiques et d'occasionnelles chutes de rythme. Il y a un certain schématisme didactique dans Reprise en main, voire même un manichéisme parfois un peu gênant, mais l'esprit est bon (les petits contre les gros) et les moyens utilisés pour parvenir à ses fins forcément sympathiques. Pas la peine de convoquer Loach ou Brizé, Gilles Perret suit une voie qui lui est propre, comme son héros qui escalade les falaises à pic, au-dessus de sa vallée alpine. Avec sa petite équipe de 'comploteurs", son aventure ressemble à un braquage de banque et le film suit à peu près les rebondissements du genre, avec des obstacles à contourner, des trahisons à gérer et une morale avec laquelle négocier quelques arrangements. De ce fait, et de par la personnalité de ses principaux personnages, Reprise en main se rapproche en définitive d'une comédie à l'italienne de la grande époque. Si on peut regretter une certaine fadeur dans la mise en scène, l'interprétation se révèle de son côté plus que correcte, Deladonchamps, Dosch et Montel en tête.
J'ai vu ce film parce qu'il y avait que ça à voir au moment où j'y suis allé, et bon je n'avais pas envie de le voir, vu l'aspect déprimant du sujet ; et en fait j'ai bien aimé, c'est un bon film, ça fait du bien. Certes, on n'est pas dans le réalisme, c'est une histoire un peu abracadabrantesque qui tire de grosses ficelles mais ça marche malgré des moyens manifestement limités, le tout soutenu par le jeu des acteurs, tous d'un bon niveau, en particulier Laetitia Dosch.
Un film puissant sur le retour balbutiant de la conscience ouvrière. Des gens ordinaires qui tentent de se battre contre la financiarisation de l'économie en utilisant et en retournant ses méthodes
Si un gros shoot d'humanité sur fond d'Unité vous parle, entouré de partenaires sympathiques et vrais, alors vous prendrez beaucoup de plaisir à partager cette PRISE EN MAIN, belle réussite à forte connotation sociale de Gilles PERRET. Rafraîchissant !