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Thmlt
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10 critiques
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4,0
Publiée le 19 octobre 2022
Un film qui donne la pêche, qui redonne de l'espoir. L'histoire de gens simples qui se prennent en main, des gens qui aiment leur vallée , des gens qui refusent de baisser la tête.
Reprise en main est une comédie sociale signée Gilles Perret. L’habituel comparse de François Ruffin montre cette fois les ouvriers d’une usine qui affrontent les rachats de leur entreprise, les plans sociaux, l’usure des machines et un monde capitaliste sourd aux revendications des humains. C’est finement mené, le casting est top (mention spéciale à Laetitia Dotsch encore une fois !) même si la crédibilité du scénario laisse parfois pantois. Au final, une comédie sociale qui fait du bien à l’heure où le climat politique du pays se tend pour des raisons sociales.
Très bon film dont le scénario met.en scène la classe moyenne avec justesse et talent ! Toute la distribution est au top, de grands espaces, une dose d'humour, et une histoire qu'on suit tout du long avec plaisir et tendresse pour ces personnages attachants comme ce pourquoi ils se démènent.
Si le scénario un brin volontariste fait plusieurs fois appel à la ficelle du "hasard heureux qui fait bien les choses", la juste cause du sujet et l'implication de tout le casting pour l'interpréter à l'écran balaient les réticences et font de Reprise en Main un film tout à fait recommandable
Film puissant , travail de terrain avec une connaissance parfaite des métiers du décolletage rendant le personnage de Cédric parfaitement convaincant. On rit, on espère avec eux, on s’énerve du comportement des actionnaires. Bref on est avec eux à l’usine ! Courrez en salles
Rare sont les films qui traitent du quotidien du travail dans l'entreprise alors que c'est quand même l'essentiel de note temps libre dont il est question. Si vous trouvez que votre travail est pourri par la mauvaise gestion, les cadences infernales et la cupidité des actionnaires, vous allez vous reconnaître dans ce film. L'audace des personnages fait du bien au moral et leur tribulations est hyper comique. On ne s'ennuie pas une seconde. J'ai adoré
Vue en avant première en présence du réalisateur Gilles Perret. Film sympathique et intelligent.On ne s'ennuie pas et même si cela reste une fiction, le travail sur le scénario donne un coté réaliste à l'histoire, même si quelques incohérences s'y sont glissées. Un film à aller voir aussi bien en famille qu'avec ses collègues syndicalistes.
Vu ce soir en avant première avec le réalisateur. Très chouette film présentant les travers de la finance sur les petites industries (et grandes sans doute), et en même temps assez optimiste (selon la lecture finale que l'on en aura). Instructif, émouvant parfois, drôle à d'autres moments. Sort dans peu de salle : allez le voir aussi pour l'encourager
Vu en avant première à Lyon. Une vraie comédie populaire, accessible qui ne se veut pas moralisatrice ou hyper-réaliste mais qui au contraire dénonce par le rire et l’émotion, en soulignant parfois le trait. Un film de potes et de famille, porté par une belle bande d’acteurs et un hommage à notre région, industrielle et naturelle !
Distribution parfaite, une grande humanité toute en nuances se dégage du film. Confrontation entre le monde ouvrier, l'amour du travail bien fait, et le mépris de classe des fonds de pension vautours qui détruisent le tissus industriel à coup de spéculations. L'humour omniprésent allège la brutalité objective des situations, le tout dans un cadre Idyllique. Le film propose une alliance entre des compétences et connaissances complémentaires qui s'apprêtent à lutter sur le terrain des prédateurs, à utiliser ses leviers, à surmonter les obstacles, sans naïveté.
Un film profondément humain, et réjouissant, qui allie beauté de la montagne et beauté du geste du décolleteur. Servi par une belle brochette d'acteurs, cette comédie allie rire et réflexion sur le devenir des personnels d'entreprises livrées aux spéculations des financiers. Que trois salariés montent un fond d'investissement et roulent les financiers pur jus on en jubile. Pierre Deladochamps en chef d'équipe tient la baraque, Grégory Monteil et Vincent Deniard en financiers occasionnels sont épatants. Quand à Leatitia Dosch en directrice financière elle illustre bien l'ambivalence de son poste. Il n'est pas si courant qu'une comédie française sache si bien restituer le réel de l'entreprise. Il est vrai que le réalisateur Gilles Perret avec Debout les femmes! ou La Sociale a des références. Pour cette première fiction, Gille Perret avec sa coscénariste Marion Richoux ont construit un scénario bien ficelé avec des rebondissements. "Il ne faut pas laisser croire que rien n'est possible" illustre bien cette fable montagnarde.
Tellement fière de ce film qui suscite émotion et espoir. Les retours en salles lors des avant premières ont été incroyables. La bande des comédiens-nes est à fond pour porter ce film revigorant et tellement nécessaire.
C’est un film du réalisateur engagé Gilles Perret. On lui doit notamment les documentaires L’Insoumis, J’veux du soleil et Debout les femmes !. Il a écrit le scénario avec Marion Richoux. Cette comédie dramatique française sort le 19 octobre 2022 en salle.
Le climat social n’a jamais été aussi tendu entre des employeurs ne pensant qu’au profit, et des salariés désœuvrés. Ce drame va mettre un coup de pied dans la fourmilière.
L’histoire de cette usine est passionnante. Elle doit être rachetée, dès lors, on est suspendu pour son avenir. La volonté des salariés d’être des trouble-fête est géniale. Ils vont casser la dynamique financière nocive qui aurait conduit à des licenciements massifs. Afin de pouvoir être impliquée, Reprise en main explique tout ce qui a trait au monde financier et du rachat d’entreprise. C’est très clair.
Reprise en main a surtout une portée sociale. Il montre l’aspect destructeurs des fonds d’investissements pour les entreprises rachetées par eux. Penser uniquement au profit ne permet pas de prendre les bonnes décisions. Résultat, ce sont les salariés qui en pâtissent. On aura aussi l’affrontement entre l’encrage local authentique, et les cols blancs venus de la capitale ou de l’étranger pour tirer le plus d’argent possible.
Comment ne pas s’attacher aux différents personnages. Le casting va être top avec en-tête Pierre Deladonchamps. Il porte le film. Il faut dire que Grégory Montel et Vincent Deniard l’accompagnent bien. Laetitia Dosch n’est pas mauvaise pour une fois en étant prise entre deux feux. Pour symboliser le manque d’empathie de la finance, Finnegan Oldfield est génial.