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    Reprise en main
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    Cluse Haute-Savoie, région du décolletage, des ouvriers vont essayer de prendre en main leur destin en reprenant leur entreprise de mécanique générale qui attise la convoitise de financiers aux dents longues. La casse sociale est au programme de la reprise, ils souhaitent trouver une alternative.
    Un film bien dans la mouvance actuelle de remise en cause de la loi du marché, le message est militant, mais percutant et efficace. Il se veut réaliste et documenté, mais et c’est là un des biais du film, les raccourcis et incohérences scénaristiques feraient plutôt penser à une fable. La trilogie de Stéphane Brizé frappe plus fort sur le même thème ; mais c’est moins drôle. Ici, il y a de la légèreté et des respirations comiques. On s’amuse, on se plait à y croire (malgré ces incohérences), et on passe un bon moment. Les personnages sont attachants et j’ai lu cette expression à propos de ce film « une bouillotte sociale », et on a besoin de films comme ceux-ci.
    Cependant surfer sur la ligne de crête entre Louis-Julien Petit, KenLoach et Stéphane Brizé est un exercice de haute voltige ; malgré des sorties de route, le résultat est très plaisant pour un feel good movie.
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    surfnblue
    surfnblue

    63 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2024
    Un film bien joué, bien rythmé, sur un thème classique en France de la lutte entre les usines et les financiers, entre les hommes et les chiffres, entre les travailleurs et les actionnaires...
    On se doute de la fin. On est quand même déçu par un scénario bien tiré par les cheveux.
    Pas mal au final.
    Psykedelice
    Psykedelice

    24 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2023
    J'ai hésité avant de me rendre à la séance, bien que Gilles Perret était présent pour l'occasion dans mon tout petit cinéma de campagne. La thématique de la mécanique de précision n'était pas très sexy à mes yeux. C'est finalement une critique Allociné parlant de "Ken Loach français" qui m'a motivée à prendre la voiture. Alors certes, on n'atteint pas le niveau de Ken Loach (qui me tire toujours des larmes), mais on prend du plaisir quand même. Et malgré les invraisemblances, assumées, du scénario, spoiler: les pauvres gagnent contre les riches
    , au final ça m'a fait du bien et je n'en attendais pas forcément plus. J'aimerais voir plus de films français traitant de sujets sociaux et/ou environnementaux. Il y a matière !
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2023
    L'action se déroule dans la vallée de l'Arve où Cédric (Pierre Deladonchamps) et ses potes travaillent dans une usine où le rachat de celle-ci va faire germer une idée folle chez eux. Film social à tendance utopiste, on sent chez Gilles Perret une réelle volonté de dénoncer les agissements du patronat, considérant les employés comme du bétail, sans humanisme. Certes, cette fiction souffre de quelques défauts, notamment une certaine fantaisie quand il faut discuter avec les patrons, mais cela ajoute un certain charme à cette joyeuse bande. Un ensemble rafraîchissant qui dégage des ondes positives avec comme toile de fond les superbes paysages de Haute Savoie.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2022
    Vu au Cinéma « Le Brady » deux semaines après sa sortie car l’ensemble des multiplexes parisiens ne le distribuent déjà plus, « Reprise en main » est un bon petit film français dans la veine de « Ma petite entreprise » (1999) de Pierre Jolivet ou, pour parler plus philosophiquement, l’application concrète de la formule « la fin justifie les moyens ». J’ai vu le précédent film du réalisateur « Debout les femmes ! », sorti il y a un an à la même période, et le moins que l’on puisse dire c’est que Gilles Perret met son art au profit de ses convictions politiques sur le travail et ceux qui en sont la base, les travailleurs. Cette fois, grâce à un récit très documenté et pédagogique, on voit bien les interactions entre la finance, ses règles de pilotage de la vie de l’entreprise et la vie des salariés de cette même entreprise. Il complète assez bien le film de Stéphane Brizé, « Un Autre Monde », sorti en début d’année. A noter, de superbes vues de l’ascension à mains nues des massifs alpins et une superbe chanson, très à-propos, dans une scène du film, reprise dans le générique de fin du film.
    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    Au début, on se dit que tout cela ne semble pas très intéressant et long à démarrer. Puis, s’ajoute à ce sentiment, l’impression que c’est un sujet complexe et pas très cinématographique qui est ici peu expliqué ou mal introduit (le monde de la finance et des fonds d’investissement et celui des petites entreprises mécaniques). Mais, petit à petit, Gilles Perret va vulgariser tout cela du mieux qu’il peut avec ses scénaristes. Il y parvient souvent mais pas toujours et c’est le prix à payer avec de tels sujets en même temps très sérieux et conséquents mais aussi éminemment complexes pour tout néophyte. On n’est certes pas dans « The Big Short », pour lequel certains passages demandaient presque un doctorat en finance malgré les essais notoires et amusants de simplification, mais il ne faut pas chercher à trop entrer dans les détails pour apprécier « Reprise en main ». Car si ces sujets sont le contexte du film, ils n’en sont pas non plus la sève qui est plutôt une critique du capitalisme et une ode aux petites entreprises.

    « Reprise en main » est donc à la fois un drame social mâtiné de suspense mais aussi un véritable pamphlet anticapitaliste et finance qui parvient à rester léger. Et ça c’est fort... Et cela va à l’encontre des films de Stéphane Brizé par exemple qui jouent sur le même registre, des œuvres souvent excellentes mais très sérieux et tragiques. Le début est donc laborieux et il faut noter que Perret ne soigne pas particulièrement ses images, rangeant son film dans la catégorie téléfilms de luxe davantage que film de cinéma sur le plan formel. Ça pourrait être le genre de production qu’on propose aux téléspectateurs avant un débat sur le sujet. Mais, heureusement, une fois que les enjeux se mettent en place et que le script a éclairci les points les plus élémentaires pour bien saisir l’intrigue, on commence à se prendre au jeu. Et là, « Reprise en main » devient prenant et intéressant jusqu’à un final qui fait (forcément) du bien en étant jubilatoire et galvanisant par son côté vengeance sociale des petits sur le grand capital.

    Il y a d’ailleurs un peu de Pierre Jolivet et ses films sur les entreprises ici avec la manière de traiter de façon plutôt amusante et pas trop grave le sujet. Mais, à la base, Gilles Perret est un documentariste connu et reconnu dont les projets sortent souvent en salles sous les applaudissements (récemment « La ferme des Bertrand » ou plus anciennement « Les jours heureux »). Ceci explique peut-être aussi la forme pauvre délaissée au profit uniquement du constat social, le néo-cinéaste étant un homme de convictions fortes et totalement dévoué à la cause des petits (entreprises, personnes, pauvres, minorités, etc). Son passage au long-métrage de fiction est donc tout de même une réussite sur le fond, où l’homme ne se trahit pas. Et il s’est entouré d’un casting de toute beauté avec un Pierre Deladonchamps très convaincant dans ce rôle de petit mécanicien qui prend son destin en main, épaulé pas le trop rare Grégory Montel et la toujours excellente et versatile Laetitia Dosch, avec qui il avait déjà partagé l’affiche dans le touchant et amusant « Petite leçon d’amour ». Bref, « Reprise en main » est peu flatteur dans ses débuts mais se révèle au final un film engagé plutôt agréable.

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    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mars 2023
    Ce Reprise en main sonne comme un Stéphane Brizé en moins bien : on y retrouve les mêmes thématiques et points de vue, mais avec moins de structure et de précision. C'est le premier long-métrage de Gilles Perret et ça se sent, l'ensemble manque d'ambition et si le récit est sans grand défaut, il est aussi grande qualité.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2022
    Le film milite pour la défense des intérêts des salariés face à la logique spéculatrice de la finance internationale.

    Cependant, loin d'un prêchi-prêcha "pédago-militant", le film est divertissant, a un rythme prenant, des personnages très crédibles(1) et souvent sympas, ni des surhommes ni des pieds nickelés, seulement des gens qui essayent de faire face, en faisant confiance à leur intelligence.

    Leur démarche est collective, celle d'une bande de copains pragmatiques, mais pas celle d'un syndicat qui aurait à respecter une ligne.

    Le propos du film n'est du reste pas aussi "gauchisant" qu'on ne le croit :
    - on y perçoit même de la nostalgie pour un capitalisme local, de terroir, celui de la famille des précédents propriétaires, enracinés sur place et responsabilisés dans la vie économique locale, trahis par leur héritière qui a vendu l'entreprise à un premier fonds de pension,
    - il reconnaît la responsabilité des investisseurs, et les risques qu'ils prennent.

    La cible du film est bien sûr avant tout la financiarisation de l'économie, la volatilité grandissante des actionnariats, qui conduisent les gestionnaires à privilégier la valorisation apparente à court terme de leur entreprise en prenant souvent des mesures à l'efficacité toute factice, au premier chef les "plans sociaux" qui dissolvent les savoirs-faire de l'entreprise...

    Le film peut être considéré comme "gauchiste" (ce n'est pas nécessairement un défaut, surtout pour un film !) quand il identifie, sans nuance ni précision, le LBO, la prise de contrôle d'une entreprise par emprunt, à une spoliation pure et simple des salariés. Contrairement à ce que fait dire Gilles Perret, l'emprunt qui a servi pour l'achat n'est pas remboursé par l'entreprise (donc ses salariés), mais par son nouvel actionnaire, grâce aux dividendes. Il n'y a donc ici pas plus de spoliation qu'il n'y en a, tous les jours dans toutes les entreprises, par le versement de dividendes... On ne peut pas condamner le LBO sans condamner le versement des dividendes !!!

    NB 1. L'actionnariat salarial est bien sûr une solution mais, en jetant l'eau du bain avec de Gaulle en 1969 (référendum du 27/04/69), nous avons malheureusement rejeté cette évolution...

    NB 2. La remarque d'un banquier suisse : "on ne peut pas se permettre de travailler pour l'amour de l'humanité".

    NB 3. Si vous avez aimé Reprise en main, vous aimerez L'Usine de rien de Pedro Pinho, et le livre 1336 (paroles de Fralibs) (cf https://www.1336.fr)


    Loches Royal Vigny (soirée Ciné-Club) nov 22
    Eric Mabo
    Eric Mabo

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    une fable sociale de grande qualité. un moment de cinéma intelligent et drôle. Rare ! a voir absolument
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2022
    « Reprise en main » du réalisateur Gilles Perret est une sorte de prolongement cinématographique aux documentaires de François Ruffin.
    On y trouve le même mélange de conviction sociale, de bienveillance pour les gens et de truculence.
    De quoi ça parle : Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L'usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d'enfance tentent l'impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !
    Porté par un casting visiblement conquis par ce road movie social (Finnegan Oldfield et Laetitia Dosch sont particulièrement bons) , on en sort ébloui par les scènes d’escalade à main nue qui s’articulent autour des différentes parties, ému par les images d’usine rendues poétiques et à hauteur d’enfant…
    Ce qui fait à mon avis le charme de « Reprise en Main » c’est d’avoir pu faire évoluer un discours déjà vu dans des films comme « Ressources Humaines » de Laurent Cantet vers un activisme des ouvriers prenant à son propre jeu le mécano financier censé les démanteler
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2022
    Belle analyse du financier industriel pour les nuls. La situation est bien décortiquée et même si la solution paraît assez facile, la morale est sauve, ce qui n'est pas souvent le cas dans la réalité. Intéressant.
    Nath0301
    Nath0301

    47 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2022
    Enfin une comédie sociale à la française, qui dépeint avec justesse le monde du travail, sans misérabilisme mais sans mièvrerie. C'est bien vu, bien documenté, avec juste ce qu'il de bonne humeur et de légèreté pour que ça soit distrayant, malgré le sujet. Les acteurs sont impeccables, justes et touchants.
    Dans un monde où les comédies françaises brillent par leur absence de justesse et d'originalité, celle-ci agit comme une vraie bouffée d'air pur. Ne boudons pas notre plaisir !
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    41 abonnés 1 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Gilles Perret signe une comédie sociale à l'énergie communicative , portée par une troupe de comédiens talentueux : Pierre Deladonchamps, Laetita Dosch, Grégory Montel, Finnegan Oldfield, Vincent Deniard , Marie Denarnaud, Samuel Churin.
    LARSEN
    LARSEN

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2023
    Film hautement improbable avec une délimitation précise dès le début des bons et les méchants qui ne déviera pas face à un marché du travail abandonné à l'anarchie capitaliste.
    Le ton est clairement moralisateur et sans nuance tandis que l'infiltration des bons chez les méchants se précise et prend corps.
    Tout est schématique et caricaturé et c'est bien dommage surtout pour de la mécanique de précision qui sert de toile de fond à cette parabole lourdingue.
    Un sujet qui aurait vraiment mérité beaucoup plus d'acuité et d'ambigüité et non des simplifications et raccourcis systématiques.
    Il semble en effet essentiel pour le réalisateur de constamment rappeler et indexer ses bons et ses méchants, ce manichéisme lasse et dessert totalement le récit au lieu de l'enrichir (sic).
    Malgré quelques vues réussies d'escalade en solo intégral du personnage qui représente le groupe (analogie étonnante voir absurde de l'homme seul face aux élement/au grand capital?) le film militant ne décollera pourtant pas de sa vallée qui finira par l'absorber comme son récit et les autres salariés.
    Le repli sur soi et sur son petit milieu bien repéré comme échappatoire à la voracité, bof...
    David contre Goliath transformera l'essai sans vraiment surprendre et sans gros effort.
    Un scénario tiède que les différents acteurs servent du mieux qu'ils peuvent mais sans succès ni moment décisif ni véritable cohésion, ça ne prend pas.
    En sortant c'est vite oublié et ne laisse aucune trace.
    Grangepf
    Grangepf

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2022
    Sans se renier, Gilles Perret réussit le passage du documentaire à la fiction. Il utilise l'humour à bon escient pour faire passer son message, mine de rien... Une belle prouesse !
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