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Fabios Om
51 abonnés
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4,0
Publiée le 13 septembre 2024
Celine Song signe un très beau film qui donne envie de revivre les moments les plus magiques d’une relation amoureuse mais qui nous confronte aussi à la dure réalité de nombreuses histoires qui ne se sont pas passé comme nous l’aurions aimé. La bande son semble elle aussi mélanger les cultures, discrètement, mais de façon lancinante, avant de laisser la place au silence qui relie les personnages replongés dans leur adolescence. Excellent 1er Long-Métrage de Celine Song qui est son autobiographie romancée qui est réalisé avec une infinie délicatesse et qui est subtil et déchirant ! Past Lives sérieux outsider pour les prochains oscars est un drame romantique qui finit par bouleverser. Film magnifique sa lenteur positive donne de la profondeur à ce portrait de femme exilée qui suit deux Inyeong Interprétation remarquable de tous les acteurs une beauté constante des images et du récit Un film parfait pour l'introspection.
Un film discret et délicat qui touche au cœur à mesure qu'il avance. Un film sur le hasard de la vie et les trajectoires du destin. Les acteurs jouent en finesse et lManhattan en toile de fond évoque l'immigration et le rôle des racines dans nos existences. Très émouvant et subtil.
Très belle photographie , bande-son délicate, jolie actrice coréenne qui éprouve une certaine nostalgie de sa grande amitié avec son copain de classe de ses douze ans, nostalgie partagée par le copain qui la retrouve 12 ans plus tard sur internet et qui la reverra douze ans encore plus tard. Il s’agit donc d’une histoire d’amour platonique et manquée. C’est un peu lent et long mais ne manque pas de charme et de romantisme. Tout en délicatesse et nuances. J’ai aimé l’originalité de ce scénario.
Si vous revoyez votre amour de jeunesse 24 ans après, quelle serait votre réaction ? Ce n'est pas une question tirée des tests du Cosmopolitan mais bien le fondement du scénario de Past Lives.
J'ai trouvé que ce film était très pur, assez con à dire pour un film mais compréhensible pour ceux qui le verront. Le scénario est très sobre, pas de complexité et pourtant j'ai apprécié chaque minute de ces 1h43. La cerise sur le gâteau, c'est les 4 ou 5 plans séquences qui me resteront en mémoire quelques jours. Le genre qui montre qu'une image peut résumer parfois à elle seul un sentiment, une pensée voire résumer le film (image de l'escalier, sans spoiler, pour ceux qui l'ont vu ou le verront. Dieu sait si je suis objective car je ne suis pas du tout familière avec les films de ce type d'habitude. Ceux qui y voient des longueurs n'ont pas compris le but du timing, à mon sens. Dans nos sociétés ultra connectées, c'est si bon de voir deux personnes prendre le temps de s'apprécier mutuellement au fil des années. Quels sont donc les choix qui vont les éloigner ? Même si le scénario paraît fermé, ça parlera à beaucoup d'entre vous. Ça donne envie de revivre une belle histoire d'amour (que d'optimisme !) Mais cela rappelle aussi les déceptions que l'on a pu avoir en faisant certains choix. Je vous souhaite à tous de trouver votre "Inyen" (et pour comprendre, il faudra voir le film ahah)
Un bien beau film à l'esthetique un peu trop gratuite, ou comme quoi on peut être nostalgique de tout à propos de rien, et nostalgique de rien à propos de tout. Séoul New-York. Eloignés qu'ils étaient pour se fantasmer une vie meilleur, elle poursuivant le rêve d'obtenir le Nobel de littérature, lui de devenir ingénieur, Nora et Hae Sung, ne se sont plus vus depuis des lustres, grâce à FaceBook ils reprennent contact. Si tu n'es pas un Rom antik ou Coréen dans l'âme mordu des amours platoniques, tu peux toujours t'abstraire de voir ce film,
« Past Lives » est très beau à regarder, on ne peut s’empêcher de penser à la mise en scène de Wong Kar-Wai pour « In The Mood For Love ». C’est surtout une histoire toute simple sur les choix et les non-choix que l’on fait dans la vie et les moments-pivot d’une existence où tout peut basculer dans un sens ou dans un autre. C’est enfin une façon originale de montrer deux « rivaux » dans des situations inconfortables avec une héroïne qui ne se rend pas compte de la cruauté engendrée par son attentisme.
Très autobiographique, ce premier long-métrage raconte l’histoire d’une écrivaine new-yorkaise d’origine sud-coréenne ayant émigré avec sa famille aux États-Unis lorsqu’elle avait une dizaine d’années. Un jour, son amour de jeunesse séoulite va se rappeler à elle, entraînant une période de réflexion sur ce qu’aurait été sa vie si elle avait toujours vécu en Corée. Un film très beau dans sa manière de décrire une connexion amoureuse qui ne connaît pas de limite temporelle et géographique, et qui aborde avec émotion les difficultés entraînées par l’exil. Hélas, de nombreuses séquences censées créer du trouble chez le spectateur laissent un brin indifférents. Une œuvre à moitié réussie donc.
Un film délicat racontant un amour platonique entre un homme et une femme et qui propose un beau questionnement sur l'impact du passé sur le présent et l'effet d'un amour d'enfance et ses répercussions tout au long de la vie.
Tendre drame sentimental, tourné autour de l'épineux et suffocant questionnement sur ce qui aurait pu se passer si... À la recherche d'un imaginaire temps ressenti parfois comme perdu, le film évite l'écueil du pathos outrancier et propose nuance et intelligence, mais souffre à mon sens d'un côté trop ordinaire, tant sur le fond que sur la forme.
Je suis sorti de ce film avec un sentiment mitigé. De grandes qualités portent ce film, qui est un premier pour Céline Song, Le casting tout d'abord. Le trio d'acteurs est assez incroyable et porte l'histoire et les sentiments avec beaucoup de force. On parvient alors facilement à les aimer ou les détester... Les corps et les regards sont aussi parlants que les mots, et cette subtilité fait que l'on passe un agréable moment sans souffrir des quelques ralentissements ou du manque de "rebondissements". Plus qu'une simple histoire d'amour au fil des années, le film porte sur le lien avec ses origines, sa culture, son passé. Ensuite la mise en scène et en particulier les cadrages. Très maîtrisés, on alterne des décors étriqués, voire claustrophobiques, avec de grands espaces en plans larges, parfois en traveling dans lesquels les protagonistes se perdent, se rapprochent, se frôlent, de face, de dos, de profil. Ces choix renforcent le sentiment tragique que les personnages ne sont pas heureux là où ils sont, et crée une certaine empathie pour eux. Mais d'où vient ce sentiment d'être passé à côté ? Peut-être de l'écriture en premier lieu. Incompréhension des ellipses et des absences dans la catégorisation des personnages. Ils n'existent finalement que dans leurs liens entre eux. Peu d'interaction avec le reste du monde (professionnel ou autre). Ce côté étouffant renforce bien sûr l'impression d'enfermement que ressentent les personnages. Mais parfois on a le sentiment que la réalisatrice-scénariste prend trop la peine de nous expliquer et conforter dans ce que nous ressentons (par exemple sur le pauvre "second rôle" d'Arthur qui accepte son sort avec une résignation touchante...). On se met parfois à détester les personnages, ou les situations, et on se sent parfois un peu trop guidés par celle qui tient les manettes (la réalisatrice ou la personnage principale). D'où sûrement une position parfois inconfortable pour le spectateur...
Un très beau film d'une grande délicatesse et d'une finesse d'écriture qui fait plaisir à voir. On en ressort ému et plein de nostalgies. Les deux acteurs sont époustouflants.
Ce premier film apporte un regard neuf d’autant plus précieux que la trame de deux amis d’enfance se retrouvant est assez classique comme est familière l’interrogation sur le hasard des rencontres. Les personnages se cherchent atténuant par leur honnêteté l’usure opérée par le temps et l’éloignement entre la Corée native et une nouvelle vie américaine. Loin de toute violence, le dépaysement est bienvenu, même si la gentillesse, l’humanité de chacun n’évitent pas les larmes. Dans un format tranquille de 1h 50, des acteurs à l’émouvante sobriété, expriment toute la délicatesse du propos. L’amorce est féconde quand une voix off se demande quels sont les rapports des trois protagonistes présents dans un bar à une heure tardive de la nuit. D’autres séquences pudiques, magnifiques, enrichissent la complexité des rapports amoureux traités avec une sincérité non dénuée de nostalgie.
A vu "Past lives" premier film de la réalisatrice Coréenne-Américaine Celine Song. Sur un sujet que l'on devine très autobiographique puisqu'elle en a écrit aussi le scénario, la metteur en scène propose un film sur 3 époques et 2 continents. He et Hae sont amis d'enfance et rêvent même de se marier quand ils seront adultes, mais les parents de la jeune fille décident d'émigrer au Canada. 12 ans plus tard les deux enfants ont une vingtaine d'années et se retrouvent via Facebook et communiquent par Skype (scènes insupportables de dialogues creux par écrans interposés et anti-cinématographiques). 12 années à nouveau plus tard Bae qui a maintenant 34 ans décide d'aller à New-York retrouver Nora (prénom américain de He) qu'il n'a jamais revue en vrai depuis qu'elle a quitté la Corée. Mais elle est mariée à un écrivain. C'est lent, c'est long, les conversations par internet plombent définitivement le film dès son premier quart. Il n'y a aucune sensualité dans cette histoire d'amour contemporaine uniquement platonique. Le succès de ce film doit être générationnel, la longue file d'attente de spectateurs étant principalement composée de très jeunes adultes. Ce qui est probablement une des raisons pour lesquels le sujet du film m'a totalement laissé de marbre. Je me suis même surpris, ce qui ne m'arrive strictement jamais, à m'endormir, il faut dire que la musique originale envahissante est digne d'une salle d'attente d'un spa. Le sujet aurait peut être mérité un traitement littéraire où le choix des mots peuvent donner la possibilité d'une ouverture sur l'imaginaire du lecteur, là où les images banales (pont de Brooklyn, buildings de Seoul, restaurants asiatiques, Statue de la Liberté...) de cette histoire d'amour sans histoire devient sur l'écran rapidement un pensum
Une histoire d'enfant, un amour enfantin, une séparation, qu'aurait put être la suite de l'histoire s'il n'y avait eu cette séparation. Les deux enfants se recroisent virtuellement d'abord par les réseaux des années après, et finalement se rencontre encore plus tard. Joie de la rencontre trouble de ne pas savoir ce qu'il aurait put être de leur relation si les circonstances avaient été autres. Le tout avec une conception bouddhiste.
Inyeon, destin, fatalité? Même si les deux n'existent pas puisque chaque vie est dépendante de son karma. Et si les choses ne se passent pas peut être simplement cela sera plus tard dans d'autres vies.
Un bon film même si l'on n'est pas toujours immergé, imprégné par cette philosophie hélas.