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    Un peuple
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    Mina
    Mina

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2022
    Wow ! Un véritable geste de cinéma qui nous plonge au coeur de ce mouvement des gilets jaunes, si inédit dans sa forme et si difficile à capter. On vibre à leur côté, pris par la dimension épique qu'Emmanuel Gras parvient à donner à ses images.
    cinefil75
    cinefil75

    5 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 février 2022
    Film très décevant. Suite d'images, sans narration, on ne voit pas bien où le réalisateur veut en venir artistiquement.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    334 abonnés 1 725 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2022
    C’est une réalisation de Emmanuel Gras qui avait été récompensé du Grand Prix de la Semaine de la Critique en 2017 pour son dernière documentaire Makala.

    Un peuple va nous parler du mouvement des Gilets Jaunes, un mouvement débuté en France en novembre 2018. Il a commencé à émerger en octobre à la suite de l’augmentation du prix de l’essence. Cela avait été l’étincelle qui embrase le mécontentement. S’ensuivront un nombre important de manifestations où les participants vont enfiler le gilet jaune. Au départ local, avec notamment l'occupation des ronds-points, le mouvement va en partie se centraliser sur Paris avec des manifestations importantes, dont celle du 1er décembre avec les incidents de l’Arc de Triomphe. Le gouvernement va tenter de lancer un « grand débat national » mais cela ne fera pas illusion et le mouvement va continuer.

    Ce documentaire nous plonge au cœur des Gilets Jaunes. Cela va commencer d’emblée sur les ronds-points, ce lieu mythique des rassemblements de ce mouvement. Alors certes, nous n’aurons pas la genèse du mouvement, mais la réalisation est assez énergique pour tout de suite rentrer dedans. On va suivre ce parcours allant des ronds-points enflammés jusqu’aux manifestations parisiennes. Nous allons véritablement nous sentir à leurs côtés dans cette lutte quotidienne. Cependant, le contenu manque un peu de politisation. On va nous parler du RIC (Référendum d'initiative citoyenne), mais ça n’ira pas plus loin. Il faut cependant reconnaître que ces Gilet Jaunes de la première heure n’ont pas obligatoirement d’orientation « classique ». C’est leur mécontentent et leur volonté d’égalité qui parlent.

    C’est l’occasion de voir comment les Gilets Jaunes sont organisés. Même si ce mouvement est une spontanéité citoyenne, il y aura un véritable travail derrière pour faire les différentes actions. Il faut préparer les assemblées et coordonner tout le monde. Ceci n’est pas facile, car il y a un manque d’expérience de lutte des classes. Cette fraîcheur fait aussi la force de ce courant. Ce sont des gens sans aucune formation politique qui vont prendre les choses en main pour faire avancer leur idée. Ils sont la preuve qu’une alternative existe. Il est intéressant de voir que ceux-ci ne veulent pas endosser le rôle du leader comme c’est le cas dans une organisation « standard ». Ces Gilets Jaunes organisateurs se verront plus comme des portes paroles, mais toujours dans une pensée participative et collective. Forcément, ce ne sera pas toujours facile. On sentira des tensions à l’intérieur du mouvement. Les débordements pendant les manifestations parisiennes aussi vont être montrés. Que ce soit pendant les manifestations ou au quotidien, il y a un vrai travail sur la photographie qui est très fort. Il n’est pas question de diaboliser ou d’angéliser les Gilets Jaunes, mais seulement d’essayer de faire un portrait réaliste.

    L’aspect humain va donc être des plus importants. On va comprendre pourquoi ces gens sont devenus Gilet Jaunes. Loin du cliché transporté par les médias traditionnels, nous allons à la rencontre des femmes et des hommes occupants les ronds-points. Leurs histoires personnelles sont souvent émouvantes. Les aléas de la vie les ont plongés dans la difficulté et la société ne les a pas toujours aidés. Ce sentiment d’injustice ressort. Il y a une forte proximité avec eux. On ressent leur espoir dans ce mouvement pour améliorer leur quotidien difficile. Ces gens en ont marre de survivre et veulent simple vivre.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    220 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2022
    Emmanuel Gras fait le choix de nous montrer plusieurs gilets jaunes qui structurent le mouvement sur leurs ronds points à Chartres. On entre dans les coulisses du mouvement qui a marqué le quinquennat Macron et sûrement au delà. Quoi que l’on pense du mouvement, les gilets jaunes ont permis de mettre en lumière des thématiques très importantes dans notre société : la précarité d’une grande partie de la population, en particulier dans la France périurbaine et rurale mais aussi un vrai questionnement sur le sens de la démocratie. A travers le parcours des protagonistes, le spectateur approche au plus près la réalité de cette France des invisibles. Le film met enfin en lumière une autre réalité : celle des violences policières et d’un certain genre du maintien de l’ordre : celui du règne par la terreur. Face à ce pouvoir, pour la première fois, un peuple a osé se lever pour contester : c’est leur histoire.
    velocio
    velocio

    1 270 abonnés 3 099 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2022
    Avec "Bovines" et "Makala" Emmanuel Gras a fait une entrée remarquée dans la confrérie des grands documentaristes français. Il ne pouvait pas passer à côté du mouvement des gilets jaunes. Gilles Perret et François Ruffin avaient dégainé plus vite que lui avec "J'veux du soleil" sorti le 3 avril 2019, c'est-à-dire bien avant la pandémie et tous les problèmes qui ont repoussé la sortie de tant de films. Bientôt, le 9 mars, va sortir "A demain mon amour", un excellent documentaire de Basile Carré-Agostini consacré au couple de sociologues Monique Pinçot-Charlot et Michel Charlot et qui parle beaucoup de leurs rencontres avec des gilets jaunes. On ne peut que se réjouir de voir ce phénomène des gilets jaunes faire l'objet d'approches différentes sans être pour autant fondamentalement opposées.
    Agnès D.
    Agnès D.

    13 abonnés Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2022
    Superbe documentaire du mouvement des Gilets Jaunes vu de l’intérieur au sein du groupe des Gilets Jaunes de Chartres.
    À voir Absolument que l’on soit pour ou contre ce mouvement
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 879 abonnés 7 413 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    Bien loin de ce qu’avait pu faire le duo Ruffin / Perret avec le documentaire J'veux du soleil (2019) ou plus récemment avec Un pays qui se tient sage (2020) de David Dufresne, cette fois-ci, on retrouve les gilets jaunes à travers une toute autre approche. Pour les besoins de son film, Emmanuel Gras s’est intéressé aux mouvements contestataires en filmant un petit groupe de manifestants. Lorsque les gilets jaunes voient le jour en octobre 2018, le phénomène prend de l’ampleur très rapidement à travers l’hexagone et se voit constituer d’une multitude de groupe dans chacune des régions de France. Le réalisateur a suivi pendant 6 mois un groupe de manifestants basé à Chartres en Eure-et-Loir, ce film est leur histoire, leur appropriation du mouvement et leur combat au fil des mois.

    Un peuple (2021) nous replonge dans le marasme ambiant qui régnait en France entre fin 2018 et début 2019. Tous les samedis sont rythmés par les manifestations (et parfois le saccage) des gilets jaunes. Le réalisateur a donc suivi ces hommes et ces femmes, vivants parfois dans précarité. Facilement reconnaissable avec leurs gilets jaunes, ils investissent le rond-point de la Voie de la liberté (où se croisent les départementales D910 & D823), chaque jour, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Au fil des saisons, Emmanuel Gras a réussi à ne faire plus qu’un avec eux, les suivants aux grès des manifestations aussi bien à Chartres qu’à Paris, des réunions de groupes en passant par les conférences citoyennes, jusqu’à leurs opérations "péages gratuits". Leur mobilisation est sans faille, malgré quelques dissensions au sein du groupe.

    Le réalisateur nous immisce en plein cœur des manifestations, qu’elles soient pacifiques (en province) ou violentes (notamment lors du saccage de l’Arc de Triomphe en décembre 2018). Il donne aussi la parole aux gilets jaunes, les échanges sont très intéressants et donnent parfois lieux à des confrontations où les avis divergent entre gilets jaunes et commerçants (qui ne comprennent pas à la fois la mobilisation ou/et les saccages qui peuvent survenir lors de certaines manifestations et dont les gilets jaunes ne sont pas les fautifs ou du moins, pas le groupe que suit le réalisateur).

    La fatigue physique et mentale se lit sur leurs visages, certain(e)s sont au bord des larmes. Leur combat pour (notamment) imposer le RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne) semble ne pas trouver écho auprès du gouvernement. Le dernier plan du film est ce fameux rond-point de Chartres, vidé de ses gilets jaunes, les stigmates des feux de palettes sont encore présents. Sur les images résonnent en fond sonore les revendications des manifestants, comme pour signifier que le mouvement, 3ans après avoir vu le jour, était loin d’être terminé et que le combat continue toujours.

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