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Akamaru
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4 339 critiques
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2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Une sorte de science-fiction introspective,par un David Cronenberg,qui pu laisser libre cours à sa passion pour la complexité du cerveau humain."Scanners" a été tourné avec un petit budget,plutôt habilement contourné,notamment lors d'une scène finale extrêmement spectaculaire pour l'époque(1981).Mais il se montre bien kitsch aujourd'hui,tant esthétiquement que scénaristiquement.La lenteur de son rythme est désespérante,alors que les dialogues sont d'une banalité rare,récités sans conviction par des acteurs qui n'y croient pas(excepté Michael Ironside,trop peu présent).Bien sûr,ce parallèle entre la puissance des ordinateurs et ces Scanners,humains doués de télépathie incontrôlable,intéresse au plus haut point Cronenberg,ancien étudiant en médecine mentale.Le film oscille entre réflexion métaphysique,sévices corporels et lutte de pouvoirs,sans trouver son équillibre.La musique d'Howard Shore,oppressante,donne le ton d'un avenir bien sombre pour l'humanité.Pour Cronenberg,le salut passe par les progrès scientifiques.Uniquement.D'accord,mais il a perdu au passage sa touche de folie(comme dans Frissons)et sa capacité à instaurer des univers et personnages insolites.Un brouillon dans sa filmographie.
un film de science-fiction intelligent, crédible mêlant espionnage, cyberpunk, thèmes de prédilections de Cronnenberg et mythe antique. Ce petit film à moyen budget raconte comment une organisation nommée ConSec tente de mettre hors d'état de nuire un scanner (être doué de contrôlé l'esprit des gens ou de les tuer) en utilisant un autre scanner encore plus puissant. Derrière cette intrigue qui aurait pu se perdre dans des explications qui feraient perdre pied au spectateur, David Cronnenberg déploie une maîtrise totale de son sujet (rappelons qu'il étudia la médecine et que la technologie le fascine) et offre, à chaque questionnement du spectateur, une réponse claire et précise. Après avoir expliqué les détails importants de son intrigue, au travers d'expériences, d'explications scientifiques et de vidéos, le futur réalisateur de Eastern Promise nous invite à entrer dans le monde de la manipulation: quelle se manifeste à travers la manipulation du corps par l'esprit (un thème récurent chez Cronnenberg) abordé comme un film de karaté à travers un entraînement où le héros ( Stephen Lack) montré d'abord comme faible, parvient à maîtriser son pouvoir jusqu'à presque causer la mort à son interlocuteur, par des chantages ou des retournements de situations qui laissent présager qu'il faut se méfier de tout le monde. Nous parlons de chantages ou de retournements de situations ce qui cillé très au film d'espionnage puisqu'il met en scène un héros devant mettre fin aux agissements du méchant (Michael Ironside parfait). Quant au Cyberpunk, Cronnenberg y pioche cette idée de puissantes organisations cherchant à dominer le monde via des expériences et bien évidement l'idée des Scanners et leur complexité. Quant au mythe, Scanners renvoie à la célèbre mythologie romaine des frères Remus et Romulus où les deux frères sont obligés de se battre jusqu'à la mort.c'est dans un duel final que se profile la thématique de Cronnenberg mais d'un point de vue graphique. Un film raiment bon
Un des meilleurs Cronenberg à mon sens. "Hémoglobine" est toujours le maître mot notamment dans la fameuse scène de "l 'explosion de tête". Mention spéciale à Michael Ironside alias Darryl Revok : méchament grandiose!
Le cinéma de Cronenberg atteignait ici un niveau supérieur avec ce thriller anticipathique prenant et efficace qui a certes vieilli et qui souffre d'un budget limité mais dont le pouvoir de fascination reste intact, grâce notamment à des SFX du plus bel effet et à un final surprenant.
Une bonne trouvaille cette idée de guerre des télépathes. David Cronenberg réussit à rendre cela spectaculaire, avec une musique bien flippante, des bruitages, les bonhommes qui font de sales grimaces. La scène finale est particulièrement marquante. Oui mais voilà, le scénario est bien vaseux. Mis à part les côtés invraisemblables, par exemple le télépathe qui peut pénétrer dans un ordinateur, des mecs armés jusqu'aux dents qui déboulent à tout va et qui savent toujours où trouver leur cible, ... faut dire aussi qu'on est vite paumé dans un scénario complètement tarabiscoté. Je ne peux pas en dire beaucoup plus, au risque de déflorer le suspense, mais je trouve vraiment qu'on se perd dans des méandres scénaristiques d'un intérêt douteux. Cronenberg a donné la primauté au spectaculaire, c'est dommage.
Et voici la preuve que même les meilleurs peuvent réaliser des nanars. Soyons brefs, on est ici devant le pire film réalisé par le grand David Cronenberg. Une étoile pour le début qui n'est pas mal, mais le reste est à oublier.
J'ai vu un certain nombre de Cronenberg, je ne suis pas particulièrement amateur de son travail, mais Scanners m'apparait comme l'une de ses meilleures réalisations si ce n'est la meilleure que j'ai pu voir.<br> A l'heure où l'on s'interroge sur la manipulation des masses, et où l'on spécule sur les vestiges du Projet MK Monarch... le thème abordé ici semble davantage de proximité qu'à l'accoutumée.<br>
Le film présente l'affrontement entre des mutants capables de lire dans les pensées et d'agir sur les systèmes nerveux d'autrui par télépathie. Le tout se présentant dans l'environnement habituel de Cronenberg: des mutants, des laboratoires, des scientifiques, des ordinateurs,... Climat toujours aussi sombre et pesant, mais qui s'amende pour une fois des longueurs inutiles dont le canadien est souvent coutumier.<br>
A noter la première apparition de Michael Ironside, dans un costume déjà parfaitement taillé pour lui.<br> Vous ne prenez pas grand risque à vous y essayer.
Le mouvement entamé dans Chromosome 3 se poursuit ici : le terrain de réflexion de Cronenberg se déplace du corps au cerveau et les deux finissent par se confondre. À travers une mise en scène toujours aussi virtuose et des effets spéciaux destinés à brouiller les pistes (ils y arrivent parfaitement puisque certains qualifient ce film de « gore » !), il continue sa réflexion vertigineuse et pertinente sur la nature de la sexualité et de l’âme humaine, l’une comme l’autre toujours en mutation. Les acteurs sont, comme toujours, dirigés superbement.
Décidemment les films de cronenberg ne me réussissent pas... Ce film est nul, mais nul de chez nul... Comme dans "a history of violence" l'ennui est de pair!!! Le seul truc qu'on retient de ce film, c'est la tête qui explose... D'ailleurs j'ai décidé de ne plus jamais regarder les films qui portent le nom de cronenberg...
Un intéressant film fantastique, qui met en scène une évolution de l'être humain, le scanner, doté de pouvoirs paranormaux. L'intrigue de poursuite entre les méchants qui veulent tuer les gentils et les gentils est un peu primaire, mais le scénario est plutot bien écrit, et des messages sociaux sont toujours présents. Et puis j'apprécie le style de Cronenberg, alors je trouve que c'est bien !
David Cronenberg, tout au long de sa carriere, a souvent pris comme thème principal de ses film la science et ses dérives. Ses films tels que La mouche ou Dead Zone sont devenus cultes depuis. En 1979, avec Chromosome 3 ("The Brood" en anglais), il utilise le thème de la science pour la premiere fois dans un film visuellement impressionnant, mais dont la violence et la nature de certaines scène ont choqué lors de sa sortie. En 1981, il réalise Scanners. Avec ce film, il nous montre a quel point la science peut dériver et ainsi creer des êtres aux pouvoirs aussi terrifiants qu'impressionant. Si l'on passe en revue des dialogues assez convenus (voir plats pour certaines scènes) et une mise en scène qui manque parfois de rythme, on ne peut qu'admirer la manière dont Cronenberg traite son sujet. Les acteurs principaux s'en sorte avec les honneurs. On retiendra surtout les interpretations de Michael Ironside et surtout de Patrick Macgoohan, qui eclipsent toutes les autres. Les effets spéciaux sont très impressionnant pour l'époque (on ne peut que rester bouche bée devant la scène finale) et assez novateurs. Pour completer le tout, la musique omniprésente de Howard Shore (qui par la suite trvaillera sur tous les films de Cronenberg) crée une atmosphere opressente et parfois dérangeante. En bref, meme si ce film a subi les epreuves du temps, et peut sembler assez vieillot par certain aspects, il mérite tout de même amplement d'être vu.
Pas le meilleur Cronenberg mais un film fascinant et dérangeant qui doit beaucoup à la qualité des effets spéciaux (la tête qui explose, scène culte à tout jamais...) et à l'habilité du scénario. A la fois film de SF, d'action et triller paranoiaque, Scanners fascine et dérange. Une plongée facinante dans le monde sombre des télépathes, une oeuvre plus commerciale que les préccédents films (Chromose III et Rage) mais emprunte du style cronenbergien. A voir...
Scanners (1981) est une belle réussite du réalisateur Canadien David Cronenberg. Le scénario est attirant avec une mise en scène éfficace. On note de nombreux points abordés à l'écran qui tiennent à coeur le réalisateur de Dead zone. Le domaine médical (sachant qu'à la base le réalisateur était chirurgien) et le fantastique. Il nous plonge dans un monde des plus réels et pourtant, quelques points diffèrent. Parmi la population "normale", on découvre certaines "anomalies" si je puis dire ceci, des Scanners, sorte d'être humain aux dons télépathiques impressionants. Ces espèces dérévivées de la nature humaine ont le pouvoir de manipulation et de meurtres avec leur concentration mentale. Des explosions de têtes, des arrêts cardiaques, des armes redoutables qui se dressent contre nous. C'est ce qui arrive sur la planète terre et le docteur Russ est dans l'obligation d'intervenir pour la survie du monde, en empêchant un dénomé Revok, un Scanner, de contrôler la terre par sa folie et et sa rage. Des acteurs peu connus sont à l'affiche et pourtant leur interprétation en demeure très réussie. Des scènes gores propre à Cronenberg sont au rendez-vous qui font rire et répugnent à la fois le spéctateur, c'est là tout l'art de cet homme. Un excellent moment.